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29 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Christian Flaesch et Bernard Squarcini un proche de Sarkozy placés en garde à vue

L’ancien patron de la police judiciaire parisienne et l’ancien patron de la DCRI ont été placés en garde à vue par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

 

Christian Flaesch n’est pas le seule ancien « ponte » de la police a être placé en garde à vue. L’ancien patron de la police judiciaire parisienne a été placé en garde à vue lundi 26 septembre par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Dans la même procédure que Christian Flaesch, Bernard Squarcini, l’ancien patron du renseignement intérieur, a également été placé en garde à vue. Aucune confirmation n’a été donnée à l’heure actuelle concernant le motif de ces deux gardes à vue même s’il pourrait s’agir d’une affaire d’écoute téléphonique entre les deux anciens « pontes » de la police française.
Christian Flaesch est en disponibilité de la police nationale et assure depuis septembre 2014 la responsabilité de chef de la sécurité du groupe hôtelier Accor. Patron du « 36 » jusqu’en décembre 2013, il avait été limogé par Manuel Valls après une mise en garde du parquet sur un appel téléphonique passé à Brice Hortefeux pour le prévenir d’une prochaine audition le concernant. Après six mois dans un service de la direction générale de la police nationale où il était « placardisé », Christian Flaesch avait décidé de se mettre en disponibilité de l’administration pour partir dans le privé à l’été 2014.
L’ancien patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini a été placé lundi en garde à vue par les enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale dans le cadre d’une instruction parisienne.
Les motifs de sa garde à vue n’ont pas été précisés par ces sources. L’ancien directeur central du renseignement intérieur (DCRI, actuelle DGSI), surnommé «le Squale», est un proche de Nicolas Sarkozy.
Une chose est sûre, ces deux placements en garde à vue sont un nouveau coup dur pour le « 36 ». Le successeur de Christian Flaesch, Bernard Petit, a lui aussi été limogé depuis et fait toujours l’objet d’une mise en examen pour « violation du secret de l’instruction ».

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