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29 mars 2024

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Hommage aux victimes de la préfecture: Macron appelant la nation à « faire bloc » contre un « terrorisme islamiste »

Le président Emmanuel Macron a appelé mardi « la Nation tout entière » à « faire bloc » pour combattre « islam porteur de mort », lors d’un hommage aux quatre fonctionnaires tués jeudi par un de leurs collègues au sein de la préfecture de police de Paris.

« Vos collègues sont tombés sous les coups – d’un islam dévoyé et porteur de mort qu’il nous revient d’éradiquer -« , a poursuivi le chef de l’État, qui a appelé « la nation toute entière à s’unir ». « Nous l’emporterons que si notre pays se lève pour lutter contre cet islamisme souterrain qui corrompt les enfants de France », a-t-il ajouté, en louant « l’irréductible esprit français de résistance ».

Il a vanté « l’irréductible esprit français de résistance », et a lancé un appel à la mobilisation de chacun d’entre nous pour « faire bloc » contre le terrorisme islamiste lors de l’hommage aux victimes de l’attaque de la préfecture. Des mots faits pour marquer. C’est la première fois qu’il s’installe vraiment en président protecteur, en premier des Français contre le terrorisme.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a remis la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre victimes : Damien Ernest, major responsable d’une unité de locale de police (28 ans de service), Anthony Lancelot, gardien de la paix (11 ans), Brice Le Mescam, adjoint administratif principal (6 ans) et Aurélia Trifiro, gardienne de la paix (17 ans). Le policier stagiaire qui a tué l’assaillant de 45 ans sera également décoré mais à une date ultérieure.

Les enquêteurs ont entrepris d’analyser une clé USB retrouvée dans le bureau de Mickaël Harpon, l’auteur de l’attaque qui travaillait à la préfecture de police depuis 2003, dont le contenu suscite des spéculations et des inquiétudes en interne.

« La clé USB contient des données informatiques en très grand nombre », fait valoir une source proche de l’enquête. « Dès aujourd’hui, des gens sont réquisitionnés dans tous les services […] pour travailler sur les données de la clé », ajoute-t-elle.

Les enquêteurs s’emploient à faire un « inventaire exhaustif » du contenu de cette clé, afin notamment de déterminer si des images de propagande du groupe État islamique qui s’y trouvent ainsi que des données relatives aux employés de la préfecture de police étaient liées ou non à son activité professionnelle.

« C’était un informaticien de l’anti-terro à la DRPP (direction du renseignement de la PP, NDLR), quand il faisait de la maintenance, il pouvait faire des copies du contenu des ordinateurs », veut relativiser une source proche du dossier.

Depuis l’attaque, de nombreuses voix accusent les autorités et cherchent à comprendre comment Mickaël Harpon a pu passer sous les radars. Selon le ministère, il avait donné des signes de possible radicalisation au sein même de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) où il était employé. L’opposition, à droite et l’extrême droite, crie au « scandale d’Etat » et exige le départ de Christophe Castaner. Une démission qu’a exclue l’intéressé, tout en reconnaissant un « dysfonctionnement d’Etat ».

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