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28 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Les « foulards rouges » avaient appelé à une « marche républicaine » ce dimanche à Paris

Quelque 10.500 "foulards rouges" selon la préfecture de police de Paris ont défilé dimanche, sous la pluie, de la place de la Nation à Paris pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences qui ont émaillé la crise des "gilets jaunes".Les manifestants arborent quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens. Certains portent des tee-shirts sur lesquels est imprimé "J'aime ma république", et "stop aux violences".Ce sont deux collectifs citoyens, “STOP. Maintenant ça suffit” et “Les Foulards rouges” qui avaient appelé à ce rassemblement en plein coeur de la capitale. Une action en réaction aux violences commises en marge du mouvement des “Gilets jaunes” qui secoue la France depuis plus de deux mois.Si le défilé se veut «apolitique», il est de fait difficile de ne pas y voir un mouvement de soutien au gouvernement. En effet, le principal groupe sur les réseaux sociaux d'appel à la mobilisation pour le 27 janvier a été une première fois intitulé «Marche républicaine de soutien à Emmanuel Macron». Il a depuis été rebaptisé «Marche républicaine des libertés», co-organisés par les Foulards rouges et le collectif de Laurent Soulié, «Stop maintenant, ça suffit».Pour éviter qu’il ne soit considéré comme une forme de soutien à Emmanuel Macron, les organisateurs de l’événement l’annoncent comme “apolitique” et mu par le souci premier de dénoncer les violences et d’appeler au dialogue.Alors que la tête du cortège scandait "Oui à la démocratie, non à la révolution !" sous une banderole "Stop aux violences", les manifestants, dont des sympathisants de La République en marche (LREM), arboraient quelques drapeaux français et européens. Selon Laurent Soulié, l'initiateur de la marche, les manifestants ont répondu à un "appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines".Une vingtaine de députés - dont Olivia Grégoire et Jean-Michel Fauvergue - et de six sénateurs à la manifestation.« Cette marche et cette démarche ont toute ma sympathie, et pourtant je n'y participerai pas », car « on dirait tout de suite que c'est une récupération », a ainsi déclaré Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.Du côté des « foulards rouges », on s'efforce de dissocier le souci de libérer la parole de ceux qui ne se sentent pas « gilets jaunes », et un quelconque soutien au chef de l'État. Les députés LREM qui participent à la marche le font à titre individuel.Nombre des «foulards rouges» prévoyant de participer à la manifestation disent avoir partagé certaines revendications des «gilets jaunes», mais rejeter la violence «contre les institutions». [...]

Quelque 10.500 « foulards rouges » selon la préfecture de police de Paris ont défilé dimanche, sous la pluie, de la place de la Nation à Paris pour « défendre la démocratie et les institutions » face aux violences qui ont émaillé la crise des « gilets jaunes ».

Les manifestants arborent quelques drapeaux français et une poignée de drapeaux européens. Certains portent des tee-shirts sur lesquels est imprimé « J’aime ma république », et « stop aux violences ».

Ce sont deux collectifs citoyens, “STOP. Maintenant ça suffit” et “Les Foulards rouges” qui avaient appelé à ce rassemblement en plein coeur de la capitale. Une action en réaction aux violences commises en marge du mouvement des “Gilets jaunes” qui secoue la France depuis plus de deux mois.

Si le défilé se veut «apolitique», il est de fait difficile de ne pas y voir un mouvement de soutien au gouvernement. En effet, le principal groupe sur les réseaux sociaux d’appel à la mobilisation pour le 27 janvier a été une première fois intitulé «Marche républicaine de soutien à Emmanuel Macron». Il a depuis été rebaptisé «Marche républicaine des libertés», co-organisés par les Foulards rouges et le collectif de Laurent Soulié, «Stop maintenant, ça suffit».

Pour éviter qu’il ne soit considéré comme une forme de soutien à Emmanuel Macron, les organisateurs de l’événement l’annoncent comme “apolitique” et mu par le souci premier de dénoncer les violences et d’appeler au dialogue.

Alors que la tête du cortège scandait « Oui à la démocratie, non à la révolution ! » sous une banderole « Stop aux violences », les manifestants, dont des sympathisants de La République en marche (LREM), arboraient quelques drapeaux français et européens. Selon Laurent Soulié, l’initiateur de la marche, les manifestants ont répondu à un « appel à la majorité silencieuse qui reste terrée chez elle depuis dix semaines ».

Une vingtaine de députés – dont Olivia Grégoire et Jean-Michel Fauvergue – et de six sénateurs à la manifestation.
« Cette marche et cette démarche ont toute ma sympathie, et pourtant je n’y participerai pas », car « on dirait tout de suite que c’est une récupération », a ainsi déclaré Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Du côté des « foulards rouges », on s’efforce de dissocier le souci de libérer la parole de ceux qui ne se sentent pas « gilets jaunes », et un quelconque soutien au chef de l’État. Les députés LREM qui participent à la marche le font à titre individuel.

Nombre des «foulards rouges» prévoyant de participer à la manifestation disent avoir partagé certaines revendications des «gilets jaunes», mais rejeter la violence «contre les institutions».

Nombre des «foulards rouges» prévoyant de participer à la manifestation disent avoir partagé certaines revendications des «gilets jaunes», mais rejeter la violence «contre les institutions».

Sur le parcours, le cortège des Foulards rouges a croisé quelques dizaines de Gilets jaunes sur les marches de l’Opéra, place de la Bastille.

Aujourd’hui, ils ont disparu les « casseurs », une fois que les sénateurs et les politiciens LREM sont venus …!

 

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