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29 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Paris consacre une semaine à l’autisme

Paris consacre la semaine du 2 au 7 mars à l’autisme en organisant » la première semaine de l’autisme à Paris »afin d’avoir une autre approche de la maladie.

Durant cette semaine, plusieurs événements culturels animés par des personnes autistes ou concernées seront proposés à commencer par un récital à l’Hôtel de Ville de Paris proposé par le CRAIF (Centre de Ressources Autisme Île-de-France). Différents spectacles musicaux seront proposés dans les mairies du 15è et du 9è, la troisième édition du salon international de l’autisme se tient au Centre de convention du Newport Bay Club à Chessy-Marne la Vallée les 6 te 7 avril avec la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme en ouverture,  des conférences sur les divers types d’autisme  dont le syndrome d’Asperger, le dépistage précoce, l’inclusion scolaire, sociale et sociétaire, la douleur ou encore l’emploi. des ateliers et des témoignages. L’association R.I.AU (Rencontres Internationales de l’AUtisme) a été créée en octobre 2014  et en avril 2016 en avril 2016  le premier salon international de l’autisme et de tous les autismes, à Paris. Un an après, le Centre Ressource Autisme Ile de France rejoint l’association RIAU. Cette seconde édition soutenue par la ville de Pris et le Greta 10 se tient à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris. 

Près de 430 000 personnes dont plus de 100 000 enfants sont atteints de troubles d’autisme en France, à Paris on en dénombre 3479 cas. Depuis 2001, plusieurs structures ont été ouvertes et développées avec 215 places ouvertes en lieux de vie et d’activités, il est prévu d’en rajouter 138 supplémentaires d’ici 2020 et la « stratégie handicap, inclusion et accessibilité universelle 2017-2021 » permettra la création de plateformes de diagnostics des troubles du spectre autistique dès l’âge de 18 mois pour une meilleure prise en charge des enfants.

En 2017, 350 000 euros ont été débloqués pour soutenir les 14 projets soutenus par la ville soit 25% des subventions handicap du département. C’est ainsi que l’accès au sport, aux loisirs et aux vacances, l’accueil de la petite enfance, l’expression artistique et l’insertion professionnelle a été développé.  Depuis le mois de décembre 2017, l’exposition de SOS Autisme France « Je suis autiste et alors? » est affichée sur la façade de l’Hôtel de Ville ». Les photos ont été réalisées par Nikos Aliagas, Yann Arthus-Bertrand et Audrey Guyon.

L’autisme est un trouble du développement humain caractérisé par des difficultés de l’apprentissage social et de la communication, avec des comportements stéréotypés et persévératifs. Ces symptômes sont souvent détectés par les parents durant les premières années de vie de l’enfant. Cette maladie affecte le fonctionnement du cerveau, le système immunitaire et biologique, altère les capacités de  reconnaissance des expressions, des codes sociaux et affectifs, génère hypersensibilité émotionnelle et troubles du comportement. Intervenir dès le plus jeune âge a ide l’enfant autiste à se développer et lui donne toutes les chances de s’intégrer à la société.

La marche à suivre pour lutter contre ce handicap commence par un dépistage précoce avant l’âge de 3 ans, mettre en place des traitements éducatifs,  développer la recherche pour trouver des traitements et guérir l’Autisme. En France, un enfant sur cent est atteint d’autisme; depuis 10 ans, l’association » Vaincre l’Autisme«  mène une action contre l’autisme pour défendre les droits des enfants qui en sont affectés.

En Ile de France suite à l’initiative de parents, l’association AeIDF active depuis 25 ans est issue de la fusion en 2017 d’Autisme en Ile de France (créée en 1989, affiliée à la Fédération Française Sésame Autisme) et d’Autisme en Yvelines ( issue du rapprochement en 2011 de 2 associations existantes depuis plus de 20 ans, AIDERA Yvelines et Le Clair Bois, affiliée à l’UNAPEI et partenaire d’Autisme France). Elle  est spécialisée dans l’accompagnement de personnes atteintes d’autisme et de troubles du spectre autistique (TSA).

Une prise en charge de qualité, adaptée à l’âge, aux capacités et aux besoins de chacun  reste encore insuffisante pour les personnes pouvant en bénéficier. Malheureusement, rares sont les réponses aux questions des familles découvrant que son enfant est atteint d’autisme mais aussi le devenir de cet enfant, sachant que chaque cas appelle une solution propre.

L’autisme comprend plusieurs catégories de troubles dont le syndrome d’Asperger qui, contrairement à l’autisme, n’est pas associé à un retard du développement du langage et des fonctions cognitives; le trouble désintégratif de l’enfance, caractérisé par 2 à 4 ans de développement normal suivi par l’apparition de symptômes autistiques; le syndrome de Rett, maladie génétique ne touchant que les filles;  le trouble envahissant du développement. On trouve 4 à 5 fois plus de garçons que de filles chez les  patients atteints d’autisme.

L’hérédité peut aussi être un facteur de développement de l’autisme tout comme l’exposition à certaines toxines et polluants pendant le développement fœtal, le faible poids à la naissance, la présence de maladie chez la mère, les difficultés à l’accouchement et l’âge des parents à la conception. Certains symptômes sont spécifiques dont l’incapacité à interagir socialement ou la tendance à la répétition dans les jeux et les gestes, le maintien d’un ordre rigoureux, des troubles de l’humeur, une absence de peur ou des craintes, irrationnelles, des actes d’automutilation, des activités et intérêts restreints,  une courte durée de l’attention, des habitudes anormales en matière d’alimentation, de consommation de boissons ou de sommeil, une réaction inattendue à un stimulus (manque d’intérêt ou susceptibilité extrême). On remarque aussi des troubles intestinaux et des troubles du sommeil. Par contre, les sujets ont un certain talent pour la musique ou pour les mathématiques, etc..

Il n’existe pas de moyens pour guérir l’autisme même si on peut traiter certains des symptômes comme l’agressivité ou l’automutilation. Parmi les traitements existants, le plus important est la modification du comportement.

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