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4 décembre 2024

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Alexandre Benalla a été présénté à la justice

Alexandre Benalla a été déféré vendredi matin au parquet de Paris afin d'être présenté à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen.Il avait été placé en garde à vue jeudi matin dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 29 décembre sur l'usage de ses passeports diplomatiques, qui a été étendue mercredi à un possible faux en écriture pour un passeport de service.Selon Me Jacqueline Laffont, son client a été mis en examen pour «usage public et sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle», mais il n'est pas poursuivi à ce stade pour les accusations de faux documents administratifs formulées par le directeur de cabinet de l'Elysée devant la commission d'enquête du Sénat.Devant cette commission, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé mercredi que Alexandre Benalla avait utilisé «presque une vingtaine de fois» ses passeports diplomatiques après son licenciement, entre le 1er août et le 31 décembre. Patrick Strzoda a également souligné que Alexandre Benalla avait été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016, «bien avant» son arrivée au palais présidentiel de l'Élysée, le deuxième le 28 juin 2018. Tous deux ont été invalidés le 31 juillet 2018.Il a ajouté que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l'Intérieur, par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l'Élysée, mais «dactylographiée» et non signée. En clair, «nous soupçonnons une falsification faite par Alexandre Benalla», a affirmé M. Strzoda, avant de préciser que la justice avait été saisie.A l'issue de 24h de garde à vue, M. Benalla comparaissait devant un juge d'instruction saisi par le parquet d'une information judiciaire ouverte également pour «abus de confiance», «faux et usage de faux document administratif» et «obtention indue de document administratif».Pour ces trois qualifications, plus lourdes, «il a été laissé sous le statut de témoin assisté», intermédiaire entre le simple témoin et la mise en examen, a ajouté Me Laffont. «Donc nous sommes très très contents ce soir», a-t-elle conclu devant la presse au tribunal de Paris.Les magistrats instructeurs vont désormais poursuivre les investigations préliminaires et peuvent décider de le mettre en examen ultérieurement s'ils réunissent des indices graves et concordants. «Les accusations portées par M. Stzroda devant la commission du Sénat ont été jugées insuffisantes», a également déclaré l'avocate.Benalla, doit être entendu à nouveau par la commission d'enquête du Sénat lundi, où se reposera la question de la limite du champ d'investigation des sénateurs compte tenu de l'enquête judiciaire en cours. [...]

Alexandre Benalla a été déféré vendredi matin au parquet de Paris afin d’être présenté à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

Il avait été placé en garde à vue jeudi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 29 décembre sur l’usage de ses passeports diplomatiques, qui a été étendue mercredi à un possible faux en écriture pour un passeport de service.

Selon Me Jacqueline Laffont, son client a été mis en examen pour «usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle», mais il n’est pas poursuivi à ce stade pour les accusations de faux documents administratifs formulées par le directeur de cabinet de l’Elysée devant la commission d’enquête du Sénat.

Devant cette commission, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a révélé mercredi que Alexandre Benalla avait utilisé «presque une vingtaine de fois» ses passeports diplomatiques après son licenciement, entre le 1er août et le 31 décembre. Patrick Strzoda a également souligné que Alexandre Benalla avait été en possession de deux passeports de service, le premier délivré en 2016, «bien avant» son arrivée au palais présidentiel de l’Élysée, le deuxième le 28 juin 2018. Tous deux ont été invalidés le 31 juillet 2018.

Il a ajouté que la demande du second passeport de service avait été faite par Alexandre Benalla au ministère de l’Intérieur, par une lettre à en-tête du chef de cabinet de l’Élysée, mais «dactylographiée» et non signée. En clair, «nous soupçonnons une falsification faite par Alexandre Benalla», a affirmé M. Strzoda, avant de préciser que la justice avait été saisie.

A l’issue de 24h de garde à vue, M. Benalla comparaissait devant un juge d’instruction saisi par le parquet d’une information judiciaire ouverte également pour «abus de confiance», «faux et usage de faux document administratif» et «obtention indue de document administratif».
Pour ces trois qualifications, plus lourdes, «il a été laissé sous le statut de témoin assisté», intermédiaire entre le simple témoin et la mise en examen, a ajouté Me Laffont. «Donc nous sommes très très contents ce soir», a-t-elle conclu devant la presse au tribunal de Paris.

Les magistrats instructeurs vont désormais poursuivre les investigations préliminaires et peuvent décider de le mettre en examen ultérieurement s’ils réunissent des indices graves et concordants. «Les accusations portées par M. Stzroda devant la commission du Sénat ont été jugées insuffisantes», a également déclaré l’avocate.

Benalla, doit être entendu à nouveau par la commission d’enquête du Sénat lundi, où se reposera la question de la limite du champ d’investigation des sénateurs compte tenu de l’enquête judiciaire en cours.

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