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28 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Climat et Biodiversité pour la journée de l’environnement 2020

L’année 2020 devait être une grande année pour le climat et la bioversité avec la tenue de la COP15 Biodiversité du 15 au 29 octobre à Kunming en Chine et la COP26 du 9 au 19 novembre à Glasgow en Ecosse.

L‘an dernier, la Chine avait organisé cette journée mondiale autour des problématiques liées à la pollution de l’air et aux gaz à effet de serre. Elle avait alors rendu public son rapport sur les pistes d’amélioration de la qualité de l’air à l’échelle internationale.

Suite à la pandémie de coronavirus, les dates du Sommet pour la biodiversité, du Congrès mondial de la Nature, de la Convention citoyenne pour le climat et de la COP26 ont été reportées. Ces réunions doivent permettre de fixer un nouveau cadre mondial pour protéger les écosystèmes, mais les réunions préparatoires d’août et septembre entre les différents gouvernements, ne permettent pas de respecter le calendrier  de 2020.

Le Congrès mondial de la nature devait se tenir en juin à Marseille pour lancer la mobilisation avant la COP 15, la session finale de la Convention citoyenne pour le climat, prévue les 3 et 4 avril, devait permettre aux 150 citoyens tirés au sort de remettre au gouvernement une série de mesures pour lutter contre le changement climatique, a également été annulée. La COP26 de Glasgow sur le climat devait être organisée du 9 au 19 novembre.Tous les pays participants  doivent s’y rendre avec de nouvelles ambitions climatiques dans le cadre de l’Accord de Paris.  La COP15 Biodiversité et la COP26 devraient se tenir en 2021.

En raison du COVID-19, la Semaine européenne du développement durable est reportée et se déroulera exceptionnellement sur 3 semaines, du 18 septembre au 8 octobre 2020 avec un temps fort du 20 au 26 septembre et le 25 septembre marquera  le 5ème anniversaire de l’adoption de l’Agenda 2030 par l’ONU.

Une date est maintenue, celle de la Journée Mondiale de l’environnement, qui  est célébrée le 5 juin de chaque année depuis 1974 pour la protection et l’amélioration de l’environnement. Cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités. 

Cette année, pour la 46ème édition, le pays hôte en partenariat avec l‘Allemagne est la Colombie, l’un des 9 pays traversés par la forêt amazonienne, poumon de la planète accueillant une riche biodiversité avec plus de 24 000 espèces d’animaux et végétaux dans le parc de la Serranía de Chiribiquete, régulant le climat, absorbant le carbone et purifiant l’eau. Le thème est la biodiversité, un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel et le slogan  » C’est le temps de la nature « .

Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines comme cela est le cas au Brésil, en Amazonie où les incendies privent les autochtones de leurs habitations  et de leur nourriture, conséquence directe de la politique de déforestation de Jair Bolsonaro; aux Etats-Unis mais aussi en Australie, dévastées par de violents incendies dus à la sécheresse et la malveillance humaine.. ou encore les infestations de criquets en Afrique de l’Est. La pandémie mondiale, qui vient de nous toucher  montre  aussi l’interdépendance des humains et le monde dans lequel ils vivent.

Du 5 au 16 juin 1972, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement ou  Conférence de Stockholm permet aux pays du Sud de revendiquer leur droit à se développer et arguer du fait que les problèmes d’environnement sont causés par le sous-développement. Ils obtiennent que soit affirmé leur droit à se développer  en tenant compte de leurs priorités et de la nécessité de préserver et d’améliorer l’environnement.

Le 15 décembre 1972, l’Assemblée générale adoptait la résolution désignant le 5 juin comme Journée internationale de l’environnement, demandant aux gouvernements et organismes des Nations Unies d’entreprendre chaque année ce jour-là des activités de caractère mondial réaffirmant l’intérêt qu’ils attachent à la protection et à l’amélioration de l’environnement en vue d’approfondir la prise de conscience des problèmes de l’environnement .

Grâce à des travaux consacrés aux écosystèmes, aux réserves de biosphère, au renforcement des capacités, à des évaluations scientifiques et à des notes d’orientation destinées à soutenir la formulation de politiques durables, l’UNESCO mobilise les connaissances, les savoir-faire et les pratiques des communautés locales et des populations autochtones pour favoriser leur inclusion dans la prise de décisions relatives à l’environnement, et en particulier à la biodiversité. Son Réseau mondial de réserves de biosphère montre comment préserver les écosystèmes naturels et la biodiversité par la science, l’éducation et les approches participatives, tout en favorisant un développement économique novateur qui soit écologiquement durable et socialement et culturellement approprié.

Le  PNUE ( Programme des Nations Unies pour l’Environnement) est la plus haute autorité des Nations Unies traitant de l’environnement,  il contrôle l’état de l’environnement et attribue les fonds dont les points importants qu’il traite sont:

  • la lutte contre la destruction de la couche d’ozone
  • la lutte contre la déforestation
  • la préservation de la qualité des réserves d’eau
  • la lutte contre la désertification et la sécheresse

Le PNUE a lancé la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. De 2021 à 2030, les Nations unies veulent intensifier la restauration d’écosystèmes dégradés à l’échelle mondiale. Parmi les objectifs : lutter contre le changement climatique et améliorer l’harmonie entre l’être humain et le reste de la nature. La Journée mondiale de l’environnement 2020 est l’occasion d’unir les nations pour inverser la tendance et créer une dynamique de changement positif.

On parle d‘économie verte et de développement durable, mais cela est-il possible partout? Alors que les économies européennes prennent de plus en plus en compte ces problématiques dans leur développement, qu’en est-il dans des pays « développés« et en voie de développement quand on sait que la Chine, les Etats-Unis et la Russie sont les 3 pays les plus peuplés mais aussi les plus gros pollueurs au dioxyde de carbone, suivis du Brésil et de l’Inde . Avec 9,53 milliards de tonnes de CO2 émises l’année dernière, la Chine devance de loin les États-Unis et l’Inde, avec respectivement 5,15 milliards et 2,48 milliards de tonnes. A l’inverse, les pays les moins pollueurs se situent en Europe du Nord (Norvège n°1, Suisse n°3 et Allemagne n°4) à l’exception de l’Australie en seconde place. Par ailleurs, on notera que les Etats-Unis, la Chine et la Russie contribuent à eux seuls presque la moitié du réchauffement climatique.

En cette journées de l’environnement, des activités ludiques et éducatives étaient proposées aux enfants et aux adultes pour les sensibiliser à l’écologie. On comptait parmi elles des ateliers et des conférences, plantations et visites guidées, mais aussi ramassage et recyclage…( toujours en respectant les règles sanitaires liées au Covid19). C’est aussi l’occasion pour le PNUE de faire la promotion du vélo avec  le « Programme Partageons la Route » qui aide les États et les parties prenantes des pays en développement à abandonner la politique de la voiture pour privilégier l’investissement dans des infrastructures réservées à la marche et au vélo.

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