Emmanuel Macron a inauguré le 90e Mondial de l’auto de Paris. L’occasion pour le chef de l’État de revenir sur la situation des véhicules électriques.
Le président de la République, Emmanuel Macron, était de passage ce lundi 14 octobre 2024, au salon de l’Automobile. Le chef de l’État s’est arrêté sur les stands des nombreux acteurs français de la filière présents dans les allées, avec dans l’ordre Valeo, Renault, Alpine, Citroën et enfin Peugeot.
Le Mondial de l’Auto, lui, dure jusqu’au dimanche 20 octobre, au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. L’ouverture au public a lieu ce mardi 15 octobre.
Les constructeurs français de voitures sans permis exposent aussi leurs nouveaux modèles, comme Ligier et Aixam. Ces marques se lancent petit à petit dans l’électrique.
A l’ouverture du Mondial de l’auto de Paris, le chef de l’État a renoué avec un déplacement national, qui plus est sur des thématiques qu’il affectionne : l’économie, la stratégie et la souveraineté industrielles.
« Il y a un travail qui doit être fait entre le gouvernement et le Parlement », a dit le chef de l’État, en réponse à une question sur l’équilibre à trouver entre taxation et réduction des déficits. « La France doit continuer à réindustrialiser, doit continuer à innover et doit continuer à créer des emplois et à inciter à la création d’emplois, c’est ça la priorité du pays », a-t-il poursuivi.
Une question sur le développement de la voiture électrique. Emmanuel Macron affirme que la France est « en train de consolider un secteur électrique pour arriver aux deux millions de véhicules en 2030. La France est numero 2 en Europe sur le déploiement des bornes. Il faut continuer ce travail. Et un travail doit être fait entre le gouvernement et le parlement. La France doit continuer à réindustrialiser, innover, inciter à la création d’emplois. C’est ça, la priorité du pays ».
Le secteur des véhicules électriques constitue, à ses yeux, un bon exemple de cette politique visant à réindustrialiser la France. « On est en train de consolider un secteur électrique qui produit et produira encore davantage chez nous », a-t-il expliqué, alors que, lors de son arrivée à l’Elysée en 2017, il n’y avait « pas de véhicules électriques produits dans notre pays ».
Le plan France 2030, lancé en 2021 pour préparer l’après-Covid et qui prévoit 54 milliards d’euros d’investissements au total, avait notamment fixé pour objectif de produire en France, à l’horizon 2030, près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides. En 2023, la France a produit 490 0000 véhicules électriques et hybrides.
« Regardez ce qui a été fait depuis 7 ans, je me suis évertué pour donner de la visibilité à l’industrie, du soutien à l’investissement, ça produit des résultats, énumère-t-il. Je souhaite que le gouvernement et parlement trouvent le bon chemin, les équilibres financiers et l’équation politique. »
La France, dotée d’une Stratégie nationale, s’est par ailleurs mobilisée sur les batteries, nerf de la guerre de l’électrique.
Une « gigafactory » dans le Pas-de-Calais, Automotive CellS company (ACC), détenue par Stellantis, Total et Mercedes, doit équiper, d’ici 2030, 500 000 voitures en batteries électriques et employer 2 000 personnes.
Pour l’heure, 100 batteries sortent de l’usine chaque jour contre 2 000 prévues. D’autres usines se sont implantées dans les Hauts-de-France et le groupe Bolloré envisageait en mai 2025 la construction d’une méga-usine de batteries dans l’est de la France.
La visite du président s’est terminée dans un hall dédié aux professionnels du secteur automobile.
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