web analytics
19 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

Rolex accompagne les professionnels

A chaque fois qu’on se surprend d’une découverte de nouveauté dans le monde des professionnels, on se demande pourquoi il est si important de faire une différence entre la vie quotidienne et professionnelle.

Il est important de savoir d’où vient la montre-bracelet et comment elle fonctionne et qui a résolu ce mystère, devenant un promoteur pour les professionnels de la Formule 1, de l’aviation, du sous-marin, de l’alpinisme, de l’astronautique, de l’armée, des expéditions de recherche au pôle Nord et Alaska, ou des chercheurs issus de l’industrie nucléaire, du sport, etc … en concurrence sur le marché comme de nombreuses autres marques de montres pour le monde professionnel.

Naissance de Rolex

Rolex, fondée en 1905 par Hans Wilsdorf, est une entreprise suisse fabriquant, distribuant et vendant des montres de luxe.
Hans Wilsdorf, né en Allemagne en Bavière en 1881, a créé Rolex. Orphelin à 12 ans, mais scolarisé dans un lycée huppé par ses oncles, il quitte une pension sinistre pour aller travailler en Suisse chez un exportateur de montres. Le garçon a pour marotte d’aligner une quinzaine de modèles afin de tester leur exactitude.

Il crée à 24 ans Wilsdorf &Davis Ltd à London, s’orientant sur un premier pari extravagant en essayant de faire l’égalité entre les hommes et les femmes, à travers la montre-bracelet. A l’époque, les montres-bracelets sont rares, portées uniquement par des femmes; le bracelet étant un ruban.

Trois ans plus tard, il la rebaptise Rolex, un nom court, facile à mémoriser et adapté à toutes les langues: ce travail d’orfèvre paie.

En 1910, Rolex est la première entreprise à recevoir la certification de précision pour une montre au poignet, par la Société suisse de chronométrie. En 1914, Kew Observatory en Grande-Bretagne, dont la classe A était jusqu’alors attribuée aux seuls chronomètres militaires de marine, la certifie a son tour.

C’est en Suisse, à Genève, que Wilsdorf décide de s’établir où il fonde en 1920 Rolex SA. Désormais seul maître à bord l’Allemand s’attaque alors à un nouveau défi : protéger ses mouvements de l’humidité et de la poussière.

Il crée sa propre usine à Bienne, installe son siège à Genève et consacre son énergie à mettre au point une montre étanche.

Durant un dîner, en ayant toutes les peines à ouvrir des huîtres au couteau, Hans Wilsdorf, aurait déclaré vouloir une montre aussi hermétique que ces damnés coquillages ! Ainsi naquit l’Oyster (huître en anglais), caractérisée par un système unique de vissage de la couronne, du boîtier et de la lunette. Il conseille tous les magasins de présenter les Oyster dans des aquariums.

Après des tentatives baptisées Hermetic et Submarine, il brevète en 1926 une technique consistant à visser la lunette, le fond de boîtier et la couronne de remontoir sur la carrure. Cette première lui donne l’occasion de déployer son génie du marketing.

Chaque Rolex à son histoire

1927 est une année importante dans l’histoire de Rolex puisqu’elle sort le modèle Rolex Oyster, première montre étanche avec une couronne révolutionnaire protégeant le mouvement.

Hans Wilsdorf, attache une Rolex au cou de Mercedes Gleitze, une nageuse britannique première, à traverser la Manche.

Elle devient ainsi la première d’une longue lignée de Rolex Ambassadors. Fidèle à son art de révolutionner la communication, Wilsdorf achète la une du Daily Mail pour faire connaître l’exploit sportif de la jeune femme et de ses montres.

Rolex accompagne les professionnels

La recherche d’innovation se poursuit par la précision et l’excellence, qui lui sont reconnues en s’associant au monde du sport. Il devient sponsor de diverses manifestations sportives de premier plan en 1927. En 1928 le modèle Rolex Prince sort avec son cadran double et en 1931 le premier mécanisme d’enroulement automatique, qui place sa réputation d’excellence incontestable au service du sport.

Il se lance un nouveau défi avec l’invention  des montres « perpétuelles » qui peuvent se remonter grâce au seul mouvement du poignet. La marque se lance ainsi dans la production industrielle du rotor, mécanisme d’enroulement automatique du ressort. Sur une base de ce système, connu depuis le XVIIIe siècle, la montre Rolex automatique sortie en 1931 va alors dominer toute la production horlogère, est donne à la marque une formidable avance technologique sur ses concurrents.

Après le défi de la Manche, il est le temps de faire un nouveau test pour la montre Rolex Oyster dans l’Everest. En 1933, la première expédition donne entière satisfaction à l’équipage et souligne à nouveau l’efficacité de la montre Rolex Oyster.

Un nouvelle aventure débute avec les 24 Heures de Daytona, dans les années 1930, Rolex s’associe à l’un des pilotes les plus rapides du monde, Malcolm Campbell, pour aller toujours plus loin dans la recherche de vitesse, dans la course automobile sur 24 heures, qui porte aujourd’hui le nom de Rolex 24 Daytona.

Le 4 septembre 1935, le « roi de la vitesse » établit à Bonneville Salt Flats, dans l’Utah, un record de vitesse à plus de 485 km/h (300 mph) au volant de son bolide Bluebird, avec sa montre Rolex au poignet. Malcolm Campbell, améliorera ses records neuf fois entre 1924 et 1935, dont cinq fois à Daytona, en Floride.

Malcolm Campbell a écrit une lettre au fondateur de Rolex après le neuvième record pour exprimer sa gratitude: «Cela fait un bon moment que j’utilise ma montre Rolex, et sa précision est restée intacte malgré les conditions extrêmes qu’elle a dû affronter».

Rolex accompagne les professionnels, défi après défi pour aller toujours plus loin dans la recherche et lance des montres dédiées aux métiers sportifs tels que l’alpinisme, l’aviation ou la plongée sous-marine, etc.

1950, la marque devient société officielle de chronométrage du tournoi de tennis de Wimbledon. Rolex et le monde du sport sont des partenaires privilégiés.

Puis il inaugure entre 1953 – 1967 la série des montres professionnelles : l’Explorer, qui équipe la première expédition victorieuse de l’Everest, la Submariner étanche à 100 mètres, la GMT Master pour les pilotes de ligne, la Milgauss (qui résiste à des champs magnétiques de 1 000 gauss) pour les scientifiques, et enfin la Rolex Chronograph (qui préfigure la légendaire Cosmograph Daytona) pour les pilotes automobiles.

  • 1953: la première montre pouvant résister à des profondeurs de 100 mètres est une Oyster Submariner.
  • 1953: Edmund Hillary atteint le sommet de l’Everest avec au poignet une Rolex, performance qui va accompagner le succès de la gamme Explorer.
  • 1955: Oyster Perpetual GMT Master donne l’heure sur deux fuseaux horaires différents et devient la montre préférée des reporters.
  • 1956: la Milgauss, pensée pour répondre aux besoins de la communauté scientifique, résiste à des champs magnétiques d’une ampleur de 1 000 gauss.
  • 1960: Pr Jacques Piccard, descend à 10.910 mètres de profondeur avec une Rolex Deepsea Special est fixée à l’extérieur du bathyscaphe Trieste. L’exploration des grands fonds se poursuit avec les plongeurs de la Comex.
  • 1963: premier chronographe produit par la marque. Le Cosmograph Daytona, devient, à la fin des années 60, la montre préférée de l’acteur Paul Newman, passionné de voitures et de courses automobiles.
  • 1967:  lancement de l’Oyster Perpetual Sea‑Dweller, étanche jusqu’à 610 mètres. Pour répondre aux attentes des plongeurs en eaux profondes, le boîtier est équipé d’une valve à hélium, de sorte que, durant les longues phases de décompression en chambre hyperbare, l’hélium présent dans les mélanges gazeux puisse s’échapper de la montre sans risquer de l’endommager.

Le principe sera encore perfectionné en 1970 avec l’ajout d’une zone d’étanchéité supplémentaire et donnera le jour à la couronne de remontoir Triplock. Les aiguilles et les index sont quant à eux recouverts de matière luminescente, ce qui rend possible la lecture de l’heure dans la pénombre sous-marine. Rolex relève par la suite d’autres défis techniques, de façon à rendre la Submariner étanche jusqu’à 200 mètres de profondeur en 1954 puis jusqu’à 300 mètres en 1989. La version avec fonction date, présentée en 1969, sera elle étanche jusqu’à 300 mètres dès 1979.

Rolex est l’une des premières marques à accompagner des personnalités d’exception dans leurs exploits, consciente que cette démarche sera bénéfique pour les deux parties. Collaborant avec des explorateurs, notamment en équipant leurs expéditions de montres Oyster, afin d’éprouver la fiabilité de ses montres, Rolex les fait donc porter par des plongeurs professionnels lors de leurs missions. La marque recueille aussi leurs impressions et suggestions d’améliorations ergonomiques ou techniques.

La Rolex Deepsea a inspiré le modèle expérimental Rolex Deepsea Challenge qui, en 2012, est fixé au bras du submersible avec lequel l’explorateur et réalisateur James Cameron descend, le 26 mars, où les derniers à s’être rendus étaient Jacques Piccard et Don Walsh en 1960 : la fosse des Mariannes. Cette montre, garantie étanche jusqu’à la profondeur extrême de 12 000 mètres, comporte toutes les innovations techniques de la marque en matière d’étanchéité et a été soumise avec succès à la pression exercée à –15 000 mètres lors des phases de test. À cette profondeur, l’anneau central du système Ringlock subit une contrainte équivalente à un poids de 20 tonnes.

Cent ans après son installation en Suisse

2020: Rolex présente la nouvelle génération de son Oyster Perpetual Submariner et de son Oyster Perpetual Submariner Date. Les modèles incarnent le lien historique unissant Rolex à l’univers de la plongée. Ces deux montres arborent désormais un boîtier redessiné et légèrement agrandi à 41 mm de diamètre – dont les formes sont mises en valeur par les reflets de lumière sur les flancs de carrure – ainsi qu’un bracelet aux proportions revisitées.

Fidèle à l’esthétique historique du modèle, la nouvelle Submariner, en acier Oystersteel, s’habille de noir sur son cadran et sur sa lunette tournante avec disque Cerachrom. Parmi les nouvelles déclinaisons de la Submariner Date, deux se démarquent par une configuration esthétique particulière : le cadran et la lunette tournante avec disque Cerachrom revêtent des couleurs différentes. La première – en acier Oystersteel – associe ainsi un cadran noir à une lunette verte tandis que la seconde – en or gris 18 ct – réunit un cadran noir et une lunette bleue.

This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.