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19 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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La situation sanitaire « est très préoccupante dans 20 départements »

La mise en place de confinements locaux dans les territoires les plus touchées par le Covid-19, hypothèse envisagée par certains élus, n'aurait qu'un impact limité sur la circulation du virus selon plusieurs épidémiologistes.

La mise en place de confinements locaux dans les territoires les plus touchées par le Covid-19, hypothèse envisagée par certains élus, n’aurait qu’un impact limité sur la circulation du virus selon plusieurs épidémiologistes.

Le gouvernement demande aux élus locaux de 20 départements, en « surveillance renforcée », de proposer de nouvelles mesures sanitaires pour freiner la progression inquiétante de l’épidémie de Covid-19 sur ces territoires.

Un point d’étape doit être réalisé d’ici une semaine. L’hypothèse de confinements locaux est donc sur la table.

Le littoral des Alpes-Maritimes, dont Nice, et l’agglomération de Dunkerque connaîtront de nouvelles « mesures de freinage » de l’épidémie de Covid-19 dès ce weekend du 27 février. Mais, comme expliqué par le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse organisée le jeudi 25 février, ils ne seront pas forcément les derniers territoires à connaître un tel sort.

20 départements qui seront désormais placés sous « surveillance renforcée ». « Si, et seulement si » la situation sanitaire venait à s’y dégrader, de nouvelles restrictions pourraient suivre à partir du 6 mars. Des mesures qui pourraient ressembler à celles imposées à Dunkerque ou sur le littoral des Alpes-Maritimes avec un confinement réinstauré les weekends.

Les 20 départements scrutés de près sont les suivants : tous les départements d’Île-de-France, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Oise, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle, l’Eure-et-Loir, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Var et les Alpes-Maritimes.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, était mercredi après-midi à Dunkerque, où le taux d’incidence a dépassé les 900 cas pour 100.000 habitants, alors que la moyenne nationale s’établit à 105 et que le seuil d’alerte est fixé à 50. Il a annoncé la mise en place d’un confinement le week-end, tel qu’appliqué dans les Alpes-Maritimess.

Si Jean Castex tire la sonnette d’alarme sur la dégradation de la situation sanitaire, tous points font l’objet de plus d’optimisme. La vaccination, d’une part. Le Premier ministre a annoncé qu’elle serait ouverte à toutes les personnes de plus de 65 ans en avril, que tous ceux de plus de 50 ans auront pu être vaccinés d’ici mi-mai.

D’autre part, le ministre de la Santé Olivier Véran a parlé « des espoirs nouveaux » offerts par certains possibles traitements de la Covid-19, notamment les anticorps monoclonaux. La France a déjà commandé des doses de ce « traitement très innovant » qui arriveront, selon le ministre, mi-mars.

Si les États-Unis sont «en avance de plusieurs semaines», selon Joe Biden, sur leur programme de vaccination, «les prochaines semaines vont demeurer difficiles sur le terrain des vaccins», a prévenu le président du Conseil européen, à la veille d’un G20 qui devrait se pencher vendredi sur l’inégalité de l’accès aux vaccins pour les pays pauvres, dénoncée avec force ces dernières semaines par l’ONU et l’OMS.

«Je suis là aujourd’hui pour dire que nous sommes à mi-chemin, avec 50 millions de doses en seulement 37 jours depuis que je suis devenu président», a-t-il déclaré. «C’est en avance de plusieurs semaines». Pour autant, «ce n’est pas le moment de baisser la garde», a-t-il ajouté, demandant aux Américains de continuer à respecter les gestes barrières.

Washington a par ailleurs exhorté jeudi les pays du G20 à lancer une véritable campagne de vaccination mondiale et coordonnée, pour éviter que les pays pauvres ne restent à la traîne et freinent ainsi la reprise économique mondiale.

En France, le variant anglais, plus contagieux, «concerne désormais à peu près la moitié des personnes» contaminées par le Covid, a d’ailleurs annoncé le Premier ministre Jean Castex, ce qui fait craindre une explosion épidémique. Il a annoncé que vingt départements étaient placés sous «surveillance renforcée» en raison d’une circulation accrue de l’épidémie, et pourront faire l’objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader.

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