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29 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Le candidat François Fillon a reconnu avoir commis une «erreur»

DANIEL  LAMBERT et GABRIEL MIHAI

Fragilisé par les soupçons d’emploi fictif de sa FAMILLE, le candidat de droite à la présidentielle François Fillon a reconnu avoir commis une «erreur» en faisant travailler sa famille, tout en tentant de relancer sa campagne, gravement plombée par l’affaire.

Les ambitions présidentielles de François FILLON, conservateur, ont du plomb dans l’aile depuis des révélations de presse selon lesquelles Penelope Fillon aurait perçu plus de 800 000 euros brut entre 1988 et 2013 pour un emploi présumé fictif d’attachée parlementaire.

Fillon a également employé deux de ses enfants, qui ont touché 84.000 euros brut entre 2005 et 2007.

«En travaillant avec ma femme et mes enfants, j’ai privilégié cette collaboration de confiance qui aujourd’hui suscite la défiance. C’était une erreur, je le regrette profondément, et je présente mes excuses aux Français», a déclaré lundi François Fillon lors d’une conférence de presse, tout en se défendant d’avoir violé la loi.

«Mon épouse a travaillé» et sa rémunération moyenne de 3.677 euros net mensuelle était «parfaitement justifiée», a assuré François Fillon, alors que la justice française a ouvert une enquête pour vérifier la réalité des emplois parlementaires de la famille du candidat.

«Je suis honnête. Cette accusation m’est tombée dessus comme un coup de tonnerre», a-t-il affirmé, en dénonçant «un lynchage médiatique» et accusant de nouveau ses adversaires politiques de gauche d’être à l’origine des révélations le visant.

Après avoir chuté dans les sondages à la suite du scandale et face aux doutes de son propre camp, François Fillon s’est aussi montré combatif: «c’est une nouvelle campagne qui commence», a-t-il promis.

«Tous les faits évoqués sont légaux et transparents», a répété l’ancien favori des sondages, sous forte pression pour redorer son image à moins de trois mois du premier tour du scrutin le 23 avril.

Il faut être juste et arrêter ce lynchage médiatique, ce n’es pas François Fillon,
qui a inventé ce système dont tout le monde a profité.

Aujourd’hui, il faut le revoir et pourrions accorder le bénéfice
du doute à François Fillon car ceux qui ont révélé ces faits auraient pu le faire,
il y a plusieurs années et surtout ce qui surprend c’est que François Fillon n’avait pas le sentiment de commettre quelque chose de répréhensible.

En plus de l’opinion publique, François Fillon doit convaincre son propre camp au moment où la droite, donnée gagnante à la présidentielle jusqu’à cette affaire, est maintenant confrontée à la perspective d’une élimination dès le premier tour.

Dès lors, c’est le système qui est en tort et non l’individu qui en a profité comme
tous les autres !! Il faut être enfin juste et ne pas faire payer à une seule
personne une habitude installée qu’il faut changer bien évidemment, vous
accorderez qu’il aurait pu le faire avant, d’autant que le système est dénoncé par tous. A la suite de cela, il propose tout de suite une réforme.

Neuf politiciens sur dix ont offert un emploi à leur famille, alors tous devraient être inquiétés comme Fillon. ( Le Pen, Sarkozy … etc.)

En pleine contre-attaque, l’homme politique a encore essuyé deux coups durs lundi. Pendant sa conférence de presse, le candidat conservateur a donné sa version des propos de Penelope Fillon dans un entretien à un journal britannique datant de 2007, récemment exhumé par une émission de télévision française, dans lequel elle affirme n’avoir «jamais été l’assistante» de son mari.

«Elle n’a jamais été ma subordonnée» mais une «compagne de travail», a expliqué François Fillon, en assurant que la journaliste britannique qui avait réalisé cet entretien s’etait manifestée personnellement auprès de son épouse pour lui dire à quel point elle était choquée par l’utilisation qui avait été faite des morceaux de cette interview.

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