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28 mars 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Marine Le Pen porte plainte contre l’organisme anti-fraude (Olaf) de l’UE

GABRIEL MIHAI

Marine Le Pen, la candidate à la présidentielle, a déposé plainte en Belgique contre l’organisme anti-fraude (Olaf) de l’UE, dont une enquête a conclu qu’elle avait recouru à des emplois fictifs d’assistants au Parlement européen.

«Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée fin janvier devant un juge d’instruction contre l’Olaf, l’organisme anti-fraude de l’UE, par le conseil de Mme Le Pen», a indiqué à l’AFP un porte-parole du parquet de Bruxelles, Denis Goeman. «La plainte a été déposée du chef de faux en écritures et est actuellement examinée par un juge d’instruction, dont l’enquête à charge et à décharge est en cours», a ajouté M. Goeman.

En Belgique, la désignation d’un juge d’instruction est automatique lors du dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile. Dans cette plainte, qui vise également le secrétaire général du Parlement européen, Klaus Welle, et dont l’AFP a obtenu une copie, les avocats de Mme Le Pen dénoncent de la part de l’Olaf et du Parlement européen une «volonté de nuire à des fins politiciennes» à son action ainsi que des irrégularités dans la procédure. Longue enquête A l’issue de l’enquête belge, une juridiction d’instruction devra déterminer s’il existe suffisamment de charges pour un renvoi devant le tribunal correctionnel. Cette procédure prend généralement plusieurs mois.

L’Olaf avait indiqué qu’une somme totale de près de 340’000 euros avait été indûment perçue par deux assistants parlementaires de la députée européenne Marine Le Pen. Il s’agit d’une part de Catherine Griset, collaboratrice parlementaire de Marine Le Pen «accréditée» au Parlement européen de décembre 2010 à février 2016, et d’autre part de son garde du corps Thierry Légier.

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