Leur talent est tout aussi étendu que celui des grands acteurs. D’ailleurs sans eux, que seraient-ils ? Les seconds rôles sont importants. Ils donnent la réplique aux premiers, les portent et les mettent dans la lumière. Oui, mais voilà. Malgré une riche carrière, que ce soit au cinéma, à la télévision ou au théâtre, il s’avère à regret, que leurs visages soient plus connus que leurs noms. Le plus souvent on les reconnait sans savoir qui ils sont. Le cinéma français regorge de ces acteurs de second plan. Des « inconnus » portant célèbres. De Noël Roquevert à Daniel Prévost en passant par Louis de Funes, Michel Galabru, Robert Dalban, Julien Guiomar et Claude Gensac, Ludovic Berthillot a souhaité les mettre à l’honneur. Qui mieux que lui pouvait le faire, appartenant lui-même à cette famille de l’ombre ? Tantôt flic, tueur, braqueur, tantôt avocat, rugbyman … avec pas moins de 200 films et une dizaine de pièces de théâtre à son actif, sa légitimité n’est pas à prouver. C’est avec respect et tendresse que celui qui a décroché trois prix d’interprétation pour son rôle dans « Au battement du parloir » de Pascal Marc, évoque ses aînés et parle avec ironie de l’univers de ce milieu. Chez lui, point de convoitise ou de rancœur. Être second rôle est comme une vocation. Fier de cette place acquise pour laquelle il éprouve de l’appétence depuis vingt années, il se raconte. Tel un moment de partage entre amis, il évoque à travers des anecdotes, son premier film avec Jean-Luc Godard après dix ans d’animation au Club Med et une carrière de magicien à Las Vegas. Il explique la réalité de son métier avec ses labeurs comme la course effrénée aux cachets et aux fameuses 507 heures à faire pour pérenniser le statut d’intermittent, la dureté des castings, le stress des auditions, les mauvais plans la quête de reconnaissance lors de célébrations et festivals, les mondanités pour se montrer... Sarcastique ? Non pas. Son spectacle étant une tribune au 7ème Art, une ode passionnée, une déclamation, mieux … une déclaration. Alors silence, ça tourne !« Second rôle, dans l’ombre des grands », un seul en scène original traduisant le vécu des seconds rôles, coécrit très finement, avec subtilité et poésie par Pierre Delavène et Jean-Philippe Zappa, interprété avec modestie par Ludovic Berthillot, mis en scène par Gérard Moulévrier avec des images d’archive – Théâtre de Dix Heures (Paris XVIIIème) tous les mardis à 20h et tous les dimanches à 17h00 – Réservations : 01 46 06 10 17 – reservations@theatrededixheures.fr [...]
Leur talent est tout aussi étendu que celui des grands acteurs. D’ailleurs sans eux, que seraient-ils ? Les seconds rôles sont importants. Ils donnent la réplique aux premiers, les portent et les mettent dans la lumière. Oui, mais voilà. Malgré une riche carrière, que ce soit au cinéma, à la télévision ou au théâtre, il s’avère à regret, que leurs visages soient plus connus que leurs noms. Le plus souvent on les reconnait sans savoir qui ils sont. Le cinéma français regorge de ces acteurs de second plan. Des « inconnus » portant célèbres. De Noël Roquevert à Daniel Prévost en passant par Louis de Funes, Michel Galabru, Robert Dalban, Julien Guiomar et Claude Gensac, Ludovic Berthillot a souhaité les mettre à l’honneur. Qui mieux que lui pouvait le faire, appartenant lui-même à cette famille de l’ombre ? Tantôt flic, tueur, braqueur, tantôt avocat, rugbyman … avec pas moins de 200 films et une dizaine de pièces de théâtre à son actif, sa légitimité n’est pas à prouver. C’est avec respect et tendresse que celui qui a décroché trois prix d’interprétation pour son rôle dans « Au battement du parloir » de Pascal Marc, évoque ses aînés et parle avec ironie de l’univers de ce milieu. Chez lui, point de convoitise ou de rancœur. Être second rôle est comme une vocation. Fier de cette place acquise pour laquelle il éprouve de l’appétence depuis vingt années, il se raconte. Tel un moment de partage entre amis, il évoque à travers des anecdotes, son premier film avec Jean-Luc Godard après dix ans d’animation au Club Med et une carrière de magicien à Las Vegas. Il explique la réalité de son métier avec ses labeurs comme la course effrénée aux cachets et aux fameuses 507 heures à faire pour pérenniser le statut d’intermittent, la dureté des castings, le stress des auditions, les mauvais plans la quête de reconnaissance lors de célébrations et festivals, les mondanités pour se montrer… Sarcastique ? Non pas. Son spectacle étant une tribune au 7ème Art, une ode passionnée, une déclamation, mieux … une déclaration. Alors silence, ça tourne !
« Second rôle, dans l’ombre des grands », un seul en scène original traduisant le vécu des seconds rôles, coécrit très finement, avec subtilité et poésie par Pierre Delavène et Jean-Philippe Zappa, interprété avec modestie par Ludovic Berthillot, mis en scène par Gérard Moulévrier avec des images d’archive – Théâtre de Dix Heures (Paris XVIIIème) tous les mardis à 20h et tous les dimanches à 17h00 – Réservations : 01 46 06 10 17 – reservations@theatrededixheures.fr
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