En 1988 l’Assemblée générale avait exprimé sa vive préoccupation devant la pandémie de sida. Notant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre 1988 comme Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15).
Aujourd’hui, plus de 36 millions de personnes sont séropositives et sidéennes. La journée mondiale de lutte contre le SIDA n’est pas la seule occasion de revenir sur ce dossier, mais en insistant sur le fait que nous devons être tous ensemble contre le SIDA, elle a toute sa place dans le calendrier des journées internationales.
Trente années et pourtant l’épidémie est toujours active dans de trop nombreux pays. Malgré de grandes avancées scientifiques, les populations les plus précaires se retrouvent en première ligne face au VIH. Les inégalités n’ont jamais cessé d’alimenter l’épidémie de VIH/sida et n’épargnent aucune région du globe. Pour mettre fin à l’épidémie, la lutte contre les inégalités est indispensable.
Il est urgent d’impliquer davantage les organisations communautaires pour surmonter les obstacles les empêchant de fournir des services, que ce soit à cause d’entraves administratives pour les associations ou en l’absence de modalités contractuelles et sociales.
Aujourd’hui, le rôle crucial de sensibilisation joué par les organisations communautaires est plus que jamais nécessaire pour assurer que le sida continue de figurer parmi les priorités politiques, que les droits fondamentaux sont respectés et que le pouvoir législatif et exécutif prend ses responsabilités.
940.000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida en 2017, à titre de comparaison, au pic de l’épidémie, 1,9 million de décès dans le monde étaient liés au sida en 2005. Continuons la lutte, dans monde entier, au niveau international, national et local.
La Stratégie de l’ONUSIDA est l’une des premières du système des Nations Unies à s’aligner sur les objectifs de développement durable, qui établissent le cadre pour la politique de développement mondiale au cours des 15 prochaines années, notamment la fin de l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Au niveau mondial, les acteurs se sont réunis pour des consultations thématiques axées sur la société civile, les laboratoires médicaux, le traitement pédiatrique du VIH, les adolescents et sur d’autres questions majeures.
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