Équations, puissances, algèbre, arithmétique, théorèmes, algorithme… Pour ceux qui y sont profondément hermétiques, les mathématiques sont abstraites et totalement inintéressantes.
Et pourtant. Leur logique et leur utilité ne sont plus à prouver. Elles ont une vérité rationnelle : celle du raisonnement et de la démonstration qui ont permis d’aboutir à de grandes choses et de faire des avancées considérables. Une incohérence, une contradiction peuvent parfois s’y « soustraire », mais est-ce pour autant qu’il faille remettre en cause leur fiabilité scientifique ?
C’est que dont il est question dans l’essai de Maurice Arnoux (homonyme de l’aviateur français). Via la théorie des fonctions et des nombres, il nous donne un cours de maths magistral.
Lui qui, dès son plus jeune âge, se rêvait en Albert Einstein ou en Louis Pasteur, donne sa formulation anticonformiste du système P-adique. D’après lui, 1 – 2 = …999. Abracadabrante soustraction, certes, mais qui va devenir l’obsession de l’auteur qu’il cherchera à faire reconnaître auprès de Paris. Non Maurice Arnoux n’est pas un farfelu !
À l’époque antique déjà, les égyptiens, comme les grecs ou les indiens menaient des études sur les nombres associés à l’espace-temps. Le matheux ne fait que de les poursuivre en y exposant leurs paradoxes face à l’analyse de l’espace en expansion. « CQFD » (ndlr : ce qu’il fallait démontrer) non ?
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