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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Alil Vardar a fêté ses 15 ans de succès

La Grande Comédie, la Comédie République et le Palace sont tous à lui. Quant à ses pièces de boulevard, leur succès fait qu’elles n’ont de cesse d’occuper le box-office des billetteries. Fils d’immigrés albanais, cadet de cinq enfants, la misère, Alil Vardar l’a connue. Alors quid de son empire bâtit ? Car « Les albanais, ça fait des kidnappings, mais ça n’achète pas des théâtres ! ».  C’est « au clan des divorcées » qu’il le doit, pièce toujours à l’affiche depuis sa création en 2004, diffusées dix-huit fois en deux ans.

Aujourd’hui, l’auteur de spectacles, le directeur de salles, le comédien qui était à l’affiche avec « Un week-end tranquille » au théâtre de la Grande Comédie, est à nouveau de l’autre côté du rideau, mais cette fois, dans un seul en scène unique pour célébrer ses 15 ans de succès. Pour la dernière de « Comment garder son mec », lui l’homme « au nom le plus improbable du monde » s’est offert en ce samedi 4 mai, la scène mythique de l’Olympia en y proposant devant une salle comble et unanime, un show exceptionnel dans lequel il donne ses astuces pour qu’une fille reste avec son amoureux. « Ne pas fouiller dans son portable, communiquer, le flatter, simuler à mort, mais pas trop quand même, oser de temps en temps les tenues coquines, partager quelque chose de très très fort avec lui comme le crédit. Ça soude, surtout sur vingt ans. Être surprenante, ne pas l’étouffer, ne pas dire du bien de lui s’il est vraiment bien à ses copines, en faire un beau petit thon de compétition en lui faisant suivre le régime Amora et en lui achetant des vêtements moches et trop petits… ». Eh loin de lui, dans ses recommandations, d’être sexiste. Bien au contraire. Le « franc-parleur » fasciné par les relations homme/femme, se raconte toute en décontraction sur une scène qu’il s’est approprié et se remémore ses souvenirs d’adolescence au temps de ses 16 ans, où les garçons de son âge, plus ou moins mal dans leur peau, comme lui, faisaient pour draguer. Une séquence flashback qui n’a pas été sans donner au public, de nombreuses crampes au ventre, tant elle sentait pour chacun, le vécu.

Pendant deux heures, l’Artiste enchaîne avec générosité, humour, tendresse et bienveillance, sketches et anecdotes entrecoupés de deux interludes chantés par la comédienne Geneviève Gil et, tel un cadeau pour cet anniversaire quelque peu spécial, d’un extrait « du clan des divorcés » avec deux de ses partenaires d’antan, Claire Gérard et Marie Laetitia Bettencourt.

Un spectacle feel good intergénérationnel taillé sur mesure pour cet « empereur du boulevard » qui sait transformer tout ce qu’il fait en succès. Cette soirée en est un de plus. Mais point de nombrilisme. Tout cela n’est le résultat que de détermination, d’audace et de travail. Aujourd’hui, « le vrai bonheur, c’est d’arriver à continuer à désirer ce que l’on possède déjà ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : (C) Lionel Roy

 

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