Un spectacle émouvant, drôle et accessible, entre récital et pièce de théâtre, créé l’an dernier au Festival de Tel-Aviv, un très bel hommage à ce prodige du clavier.
Francis Huster a découvert la vie bouleversante de Vladimir Horowitz grâce à la biographie de Glenn Plaskin.
Il a été frappé par le destin de cet interprète au parcours hors normes.
Francis Huster avait déjà monté des pièces sur ce principe. Aux Nuits musicales du Suquet, il avait marié Shakespeare et Beethoven avec l’aide du grand pianiste Giovanni Bellucci, et, plus récemment, Musset et Chopin avec l’aide d’Hélène Tysman.
Le metteur en scène a demandé à Francis Huster de réécrire son livret à la première personne : «Fais un spectacle où tu es Horowitz».
«Ma main gauche est ma racine, ma douleur, ma famille et ma main droite mon élévation» a-t-il confié.
« Elle devait avoir deux qualités exceptionnelles, un grand talent, certes, mais aussi une grande beauté ».
Car lorsque Horowitz, se mettait au piano, tout son art était dédié à sa mère, artiste et femme à la beauté éclatante.
Claire-Marie Le Guay joue également un rôle. « Pendant qu’elle joue, nos regards ne se quittent pas, je dois m’emplir de sa virtuosité, comme elle doit s’emplir de ma voix. Elle est vraiment miraculeuse, et, durant 1 h 50, elle tient cette délicate liaison entre acteur et pianiste
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