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21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

Bonne nouvelle pour nos amis à 4 pattes

Depuis le début du coronavirus, le nombre des abandons d’animaux a augmenté à travers le monde, faisant monter en flèche les euthanasies.

Tout a commencé en Chine, où pour certains, le virus aurait été transmis par les chiens et chats avant de décréter que la contamination venait des pangolins et des chauves-souris que l’on pouvait trouver sur les marchés de Wuhan. L’idée de la contamination par la race canine serait venue suite à l’annonce qu’une sexagénaire de Hong Kong avait été déclarée infectée à cause de son chien testé positif. Une mise en quatorzaine de tous les animaux domestiques avait alors commencé dans tout Hong Kong et on a compté des milliers d’abandons dans toute la Chine. Depuis, les chiens et les chats ont été retirés de la liste des animaux comestibles mais le nombre des abandons restait important. Au fur et à mesure que la pandémie se développait à travers les monde, les refuges se remplissaient, le nombre de pensionnaires croissait et celui des places devenait insuffisant.

En France, suite au confinement, les refuges de la SPA et des autres associations d’aide aux animaux  ont vu les refuges surpeuplés, l’adoption étant impossible à cause de la pandémie. Désirant diminuer le nombre des euthanasies, la SPA a lancé un appel à l’aide le 6 avril sur France Info.  Mardi 24 mars,  la Confédération Nationale de la Défense de l’Animal a débloqué un fonds d’urgence  exceptionnel doublé d’un appel aux dons pour aider les 270 refuges affiliés afin de les aider à faire face aux difficultés financières que la crise sanitaire va provoquer.

En effet, avec le confinement, les Français doivent rester chez eux, il leur est donc impossible de venir adopter chiens ou chats dans les refuges du pays qui recueillent les animaux en provenance des fourrières, pleins à craquer et bientôt saturés. Les animaux non proposés à l’adoption et  restés en fourrière seront malheureusement euthanasiés. Le président de la SPA,  Jean-Charles Fombonne,  a donc interpellé le gouvernement en l’alertant sur la situation avec plusieurs idées en tête pour éviter le pire.

Dans son appel, Jean-Charles Fombonne compare la situation à un réservoir qui se remplit et qui ne se vide pas. Chaque mois, près de 3 500  animaux  venant des fourrières et proposés à l’adoption sont recueillis dans toute la France. Arrivées à saturation, elles sont dans l’obligation d’euthanasier certains animaux, ne pouvant plus en accueillir. Avec le manque de place, les 52 refuges de la SPA ont été organisés avec des équipes de salariés séparées, cloisonnées, de façon à éviter la propagation de la maladie. Il y a de quoi nourrir les animaux, nettoyer leur box, mais il était impossible de les faire adopter malgré des centaines de demandes d’adoption sur Internet et des milliers d’animaux à proposer à l’adoption. Avec 300 à 400 places restantes dans les refuges, une sélection s’impose parmi les pensionnaires. Par ailleurs, pour désengorger les refuges, la SPA a lancé un appel à la responsabilité des maîtres et à la solidarité . Elle recherche des bénévoles dont nombreux en quarantaine et doivent être remplacés (certains refuges ont du fermer suite à un manque de personnel), et de nouvelles familles d’accueil, les animaux resteront sous la responsabilité du refuge qui fournira tout le matériel nécessaire : nourriture, litière, accès gratuit au vétérinaire.

Les propositions de la SPA pour sauver les animaux de l’euthanasie sont basées sur la mise au point d’un processus de choix des animaux sur Internet. Les gens choisissent leur animal, prennent un rendez-vous individualisé et horodaté de façon à ce qu’ils soient les seuls à la porte du refuge. On leur présente l’animal qui est donné sans contact entre les salariés et la personne. La régularisation se fera lorsque le confinement sera terminé.

La pétition du réseau Pet Alert, qui réunit des millions d’utilisateurs, a permis de faire bouger les choses en réunissant plus de 100.000 signatures en 3 jours seulement. La mobilisation des Français a permis de débloquer une situation qui semblait aller droit à la catastrophe après l’appel de détresse de la SPA.

Samedi 11 avril, le Ministère de l’intérieur a validé cette demande à la satisfaction des associations de défense des animaux (SPA dont la capacité d’accueil est de 6 800  places avait atteint 5 000 animaux en 4 semaines , lundi  6 avril il ne restait que  1.800 places ce qui correspond à 15 jours d’activité »; Association Stéphane Lamart; 30 millions d’amis; AGIR qui abrite 500 animaux en Seine-et-Marne…).

« Nos animaux de compagnie ne doivent pas être des « victimes collatérales » du #COVID19 : alerté par la SPA sur les risques de saturation de ses locaux, le Gouvernement accorde à partir de jeudi une tolérance concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge »… Pour limiter les risques sanitaires, des règles strictes devront être respectées par les candidats à l’adoption d’animaux dans les refuge.  Les familles désirant accueillir un animal devront remplir un formulaire sur le site de la SPA après avoir consulté la page « Adopter un animal de compagnie ».

A partir du 16 avril, une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge et sera rajoutée sur le formulaire de déplacement individuel.

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