VÉRONIQUE YANG
Alors que la grogne s’était installée depuis quelques temps, une grève des transporteurs de produits dangereux a été lancée par la CGT-Transport pour de meilleures conditions de travail.
C’est essentiellement en Ile de France que le mouvement perdure. Les dépôts ravitaillant la région ont été bloqués par les gréviste et des barrages filtrants ont été aménagés.
Les grévistes soutenus par CGT Transport demandent une reconnaissance de leur profession, une visite médicale spécifique tous les 6 mois et une revalorisation de leur salaire (actuellement, un chauffeur gagne 9,73€ de l’heure, la CGT réclame 14€). De plus, ils voudraient une réduction de temps de travail journalier, soit passer de 12 heures à 10 heures maximum mais aussi obtenir un repos hebdomadaire de 45 heures consécutives et un treizième mois.
Ce n’est pas la première fois que les transporteurs de produits dangereux se mettent en grève et bloquent ainsi les régions et les usagers en empêchant le ravitaillement des stations service en particulier.Ce fut le cas en 2008 et 2016 où 6 raffineries sur 8 étaient en grève, l’ application « Essence » créée pour mettre à jour le nombre de stations en pénurie a alors été utilisée.
Le dépôt de Grand Quevilly près de Rouen a été bloqué mais est revenu actif vers midi, ceux de Genneviliers (92) et Grandpuits (77) étaient au ralenti selon le groupe Total, seuls 40 stations sur 340 n’avaient plus de carburant et ce soir à 18h30 640 stations sur10 837 étaient en pénurie partielle selon l’application.
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