web analytics
21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

Alain Williams : « Ce film est un manifeste à la guérison »

Son nom ne vous est pas inconnu. Depuis plus de quarante ans, il s’est fait une place dans le milieu artistique. Ingénieur son, directeur artistique, manager d’artistes, producteur, réalisateur de 50 courts métrages (notamment avec Sami Naceri) et de nombreux clips (de Francis Lalanne, la reprise de « La Madrague » par Loana ou le « I Will Survive » de Gloria Gaynor version Les Yeux dans les Bleus, des Gipsy Kings), Alain Williams reste avant tout un passionné de l’image ; un homme derrière la caméra qui pour la première fois a enfilé la casquette de scénariste en écrivant l’histoire de « Noni, le fruit de l’espoir ». En salles le 20 mai prochain, le film met en avant une brillante chercheuse en biologie, qui va trouver un remède contre le cancer grâce à un fruit exotique, connu pour ses vertus miraculeuses. Réactions à chaud après présentation finale du montage à Robert Hossein. Par Daphné Victor, journaliste.

 

DV : « Noni, le fruit de l’espoir » traite d’un remède contre le cancer. Pourquoi avoir choisi ce thème ?

Alain Williams : C’est un thème qui me touche personnellement du fait que ma mère ait été emportée par une leucémie et que ma soeur se trouve actuellement à l’hôpital.

DV : N’est-il pas une chimère ?

AW : Je me sens très concerné par la recherche d’un remède contre le cancer. J’espère qu’il deviendra une réalité pour ceux qui en sont atteints.

DV : Ce film est donc un cri d’espoir ?

AW : Oui. Ce film est un manifeste à la guérison. Partir de la recherche des plantes dont les indiens ont la maîtrise me semblait être la base. Rappelons que la pharmacopée s’est instruite de leur connaissance pour élaborer des remèdes. Que peut-il exister de plus magique que d’arriver à guérir un enfant malade ? C’est là tout le début du film.

DV : Parlez-nous justement de ce film …

AW : C’est une fiction d’actualité avec une intrigue policière et une guerre de laboratoires. Les premières images montrent un enfant souffrant qui va guérir grâce à un fruit magique, le Noni, qui relate des propriétés extraordinaires multipliées de par la radioactivité d’une météorite tombée il y a des millions d’années.

DV : Ce fruit existe vraiment …

AW : Bien sûr. Le Noni n’est pas un fruit que l’on cultive. Il est sauvage. Il faut aller le chercher au plus profond de la jungle. C’est là qu’il y conserve toutes ses vertus.

DV : Comment avez-vous convaincu Robert Hossein de faire partie de cette aventure ?

AW : Je lui ai expliqué l’histoire de ce film et comment j’en voyais son déroulement. Après lecture de scénario et concertation avec son avocat Jean-Luc Chetboun, il m’a donné son accord.J’ai été très sensible qu’un monstre du cinéma tel que Robert Hossein ait pu me faire confiance. Son interprétation est admirable, réelle et émouvante.

DV : Les scènes scientifiques ont -elles été reconstituées ?

AW : Absolument pas. Nous avons pu bénéficier d’un vrai laboratoire pharmaceutique et de recherches d’ADN situé à Brest.

DV : Filmer en Inde a-t-il été difficile ?

AW : Oui pour des questions d’autorisations. C’est pourquoi, seuls certains plans ont pu être tournés au Kérala, en Inde du sud. Le tournage s’est surtout fait à Maurice où la communauté indienne représente 70% de la population.

DV : Vous y filmez de magnifiques plans, qui sont de véritables cartes postales, à la limite du docu…

AW : Exactement. La luminosité de la nature tropicale a été très inspirante. Elle m’a incité à faire le plus possible de plans larges via des drones pour donner de la profondeur au film.

 DV : Qu’en est-il des musiques choisies ?

AW : René, le neveu du sculpteur César, qui est un ami d’enfance, est un compositeur incroyable. Il m’a accordé sa confiance et a composé toutes les musiques du film avec l’orchestre symphonique de Toulouse, qui ne compte pas moins de 33 musiciens. Il a intelligemment fait se marier scénario et compositions.

DV : Auriez-vous une anecdote de tournage à nous raconter ?

AW : Jean-Luc Chetboun, avocat de Robert Hossein, a demandé à tourner dans le film. J’avoue que cette demande m’a surprise. J’accepte de lui faire faire des essais et là, surprise …, il m’a étonnamment bluffé.  En fait, j’ai découvert qu’il prenait secrètement des cours d’acting et que derrière sa robe d’avocat se cachait un vrai talent.

DV : Ce film va-t-il être présenté au prochain festival de Cannes ?

AW : Le film a été admis et inscrit au festival de Cannes. Qu’il soit pressenti est un véritable honneur. Réponse définitive au mois d’avril.

DV : Qu’espérez-vous de ce film ?

AW : Qu’il porte ses fruits… Certes, ce n’est pas une production hollywoodienne à 40 millions de dollars, mais c’est un film sympathique, réalisé de façon professionnelle, qui se laisse regarder et qui donne de l’espoir.

DV : Être derrière la caméra vous apporte quoi ?

AW :  Le plaisir. Réaliser m’amuse et m’anime. Mais pour ce film, j’avoue avoir été particulièrement touché par le fait de cadrer Robert Hossein. Filmer ses scènes a fait partie des moments forts. Un acteur réalisateur et metteur en scène de sa trempe, avec autant d’expérience qui vous dit, après avoir visionné les images, que c’est du bon boulot, cela m’a conforté pour la suite de ma réalisation.

DV : Vous a-t-il donné des conseils ?

AW :  Bien sûr. Et ils étaient les bienvenus ! Pour exemple, avec sa femme Candice, ils m’ont fait remarquer, à juste titre, que le film contenait quelques omissions. J’ai alors repris ma caméra et tourné les images qui manquaient pour que la sensibilité qui faisait défaut à certains moments ne le soit plus.

DV : Avez-vous d’autres projets en préparation ?

AW : Oui. Un deuxième long métrage que j’ai déjà commencé. Il va s’appeler « l’Héritage ». Inspiré de la réalité, son point d’orgue sera la spoliation des œuvres d’art en 39/40. Soixante-dix ans plus tard, une héritière découvre dans le château de son grand-père, qui avait été occupé pendant la guerre et qui avait servi de QG, que dans ses murs est cachée une collection d’art de très grande valeur.

DV : Et des vœux à formuler ?

AW : D’avoir la santé et de continuer de travailler avec des gens qui vous font confiance et qui vous donnent envie d’œuvrer.

« Noni, le fruit de l’espoir », un film réalisé par Alain Williams, co-écrit par Alain Williams et Emmanuelle Pelloie – Musiques de René Baldaccini – Avec Robert Hossein, Raghunath Manet, Sylvia Pouget, Emma Zimmerman, Candice Berner, Jean-Louis Tribes, Igor et Grichka Bogdanoff, Jean-Luc Chetboun, Aurélien André, David Cargnello, Eva Chetboun, Marc Elie Klein, Cyrille Pien, Leila Altamirova – En salles le 20 mai 2019.

Le Fruit de l’Espoirwww.lefruitdelespoirlefilm.com/

Plus d’infos : Service de presse Cédric Naimi – Tél. : 06 60 90 55 11cedric.naimi@gmail.com

(C) : DR

This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.