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21 novembre 2024

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Attaque au couteau: Une attaque à la Préfecture fait 4 morts et une femme est grièvement blessée

Attaque à  la préfecture de police de Paris

Quatre policiers décédés et une autre personne est grièvement blessée lors de l’attaque à la préfecture de police de Paris.

L’assaillant cet agent administratif de la préfecture de police , cet homme de 45 ans né en Martinique est présenté comme souffrant d’un handicap et travaillait depuis 16 ans comme agent administratif au sein de la DRPP (Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris) en tant qu’informaticien.

L’agression s’est produite en début d’après-midi à l’intérieur de ce lieu emblématique du pouvoir policier, situé dans le centre historique de la capitale, qui regroupe les grandes directions de la police parisienne à l’exception de la police judiciaire.

L’assaillant a agressé vers 13h ses trois premières victimes pour un motif encore inconnu, à la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), avant de mortellement blesser une femme affectée dans une direction de la police parisienne, dans un escalier. Descendu dans la cour du 19 août 1944, au centre de la préfecture de police, le suspect a été abattu par un policier qui l’avait sommé en vain de lâcher son couteau, ont ajouté ces sources.

Ce fonctionnaire de catégorie C, employé au service informatique au sein de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a tué à coups de couteau de cuisine trois fonctionnaires de police et un agent administratif.

Une perquisition au domicile de l’auteur présumé, situé en région parisienne, a été menée par les enquêteurs ce jeudi après-midi, dans le cadre d’une enquête ouverte par le procureur de Paris Rémy Heitz pour « homicides volontaires et tentatives d’homicides volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Dans le même temps, la femme de l’assaillant a été placée en garde à vue.

Plusieurs hypothèses sont étudiées : celle d’une vengeance sentimentale suivi d’un coup de folie, celle d’un conflit professionnel au sein de son service, et une autre piste est également creusée : celle d’une possible radicalisation religieuse.

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui devait se rendre en Turquie, a repoussé son déplacement et s’est rendu sur les lieux. Il a été rejoint par le président Emmanuel Macron, venu «témoigner son soutien et sa solidarité à l’ensemble des personnels», le Premier ministre Edouard Philippe et la maire de Paris Anne Hidalgo.

Paris pleure les siens cet après-midi après cette effroyable attaque survenue à la @prefpolice. Le bilan est lourd, plusieurs policiers ont perdu la vie. En mon nom et celui des Parisiens, mes premières pensées vont aux familles des victimes et à leurs proches.
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) October 3, 2019

«Voir un collègue s’en prendre à d’autres collègues, c’est du jamais vu de mémoire de policier», a commenté Denis Jacob, un responsable du syndicat Alternative police CFDT, qui a évoqué un contexte de «rupture du lien entre nous» et de «déshumanisation de l’institution».

Cette agression meurtrière survient au lendemain d’une manifestation de milliers de policiers à Paris, pour une «marche de la colère», une mobilisation inédite depuis près de 20 ans.

Contrairement aux précédentes mobilisations, ce n’est pas un fait divers sanglant qui a agit comme élément déclencheur, mais une surcharge de travail et de tensions liée au mouvement social des «gilets jaunes», entrés en fronde contre la politique sociale et fiscale du gouvernement depuis près d’un an, et un bond des suicides au sein de la police (52 depuis janvier), un mal endémique dans l’institution. Selon les organisations syndicales, 26.000 personnes participaient à cette mobilisation. Il y a près de 150.000 policiers en France.

Si les motivations de l’assaillant de la préfecture de police restent indéterminées, les forces de l’ordre figurent parmi les objectifs récurrents des organisations djihadistes, dont le groupe État islamique (EI), alors que la France est atteinte depuis 2015 par une vague d’attentats islamistes sans précédent qui a fait 251 morts.

La France, atteinte depuis 2015 par une vague d’attentats islamistes sans précédent qui a fait 251 morts, vit toujours sous une menace terroriste constante.

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