VÉRONIQUE PHITOUSSI
Arnaud Sanguy, guide conférencier est revenu sur la l’histoire et le symbolisme du Miroir à travers les temps, en partenariat avec la Galerie de la Perle Noire, organisée par le Pôle Patrimoine.
Les agathois conviés à cette conférence ont découvert à travers cette conférence l’origine du miroir et les différents styles de celui à travers les siècles.
Le public a pu apprendre que le miroir était composé de métaux à l’époque de l’Antiquité. En Egypte, le miroir s’obtenait avec du bronze poli, ce qui lui conférait un aspect de miroir.
Selon le niveau social, la caste, le miroir n’était pas constitué des mêmes composants. Pour les dieux, les fabriquant utilisaient des métaux précieux, l’argent, l’or ce qui modifié le reflet du miroir et selon certains une décoration supplémentaire venait agrémenter le miroir. Arnaud Sanguy, rappelle qu’à l’époque grecque et romaine, l’étain et le bronze étaient utilisés dans leur fabrication.
A l’époque médiévale, on retrouve au dos de certains miroirs, des valves de miroirs.
L’exemplaire dite de l’Assemblée est exposé au Musée Cluny, un miroir avec une valve de miroir au dos, l’Assemblée royale du 13 et 14ième siècle ; avec des scénettes de vie. Des hommes et femmes y étaient représentés. Seuls les nobles ou riches pouvaient se permettre de les acquérir. Le miroir a toujours représenté le besoin de se regarder.
La Renaissance apporte son lot de dorures et le savoir faire des verriers de Murano. A cette époque, les miroirs commencent à être dorer avec des feuilles d’or obtenues en aplatissant et en tapant un lingot d’or afin de les obtenir de plus en plus fines.
Les agathois découvrent ou redécouvrent que Marie de Médicis s’était fait faire un miroir ornementé perles, pierres précieuses, ivoire, de vasques religieuses, le tout extrêmement travaillé. Arnaud Sanguy nous révèle que les historiens ne sont pas tous d’accord sur la possession de ce iroir par Maris de Médicis. Voila pour l’anecdote.
Cette conférence nous apprend que les miroitiers étaient aussi ébénistes, leur travail était considérable.
Sous le règne de Louis XV, André-Charles Boulle (10 novembre 1642 Paris – 29 février 1732 Paris), ébéniste, fondeur, ciseleur, doreur, et dessinateur français des XVII siècle et XVIII siècle et ébéniste du roi. André-Charles Boulle lance le style rococo, il fut le premier à appliquer du bronze doré à l’ébénisterie.
André-Charles Boulle utilise tous types de bois, nacre, laiton… Les laques de Chine apparaissent à cette époque.
Arnaud Sanguy rappelle à travers son exposé les caractéristiques des miroirs, leur composition, leur fabrication et bien évidemment leurs formes évoluant au fil des siècles et de leur propriétaire.
Au fil des temps, la taille des miroirs est plus importante, des éléments et épisodes de chasse, des armes à feu sont posées sur les bois d’encadrement. Pour les plus riches, des feuilles d’or.
Parmi les différents styles, on notera l’intégration du stuc sous le règne de l’Empereur, il fait son apparition, supérieur au plâtre de par sa longévité, les dégradations y sont moins visibles.
Le style Restauration, la technique des miroirs évolue grandement avec un procédé chimique développé par l’allemand Justus von Liebig. Le procédé consiste à rendre liquide l’argent et d’en recouvrir une vitre de verre, le miroir de masse est né.
Lors de cette conférence, les agathois découvrent les modifications apportées aux miroirs pendant le règne de Napoléon III, neveu de Bonaparte, élu par le peuple et avec l’aide de l’armée. Il se fait nommer Empereur et l’esprit de grandeur survient à tous les niveaux de la société, du quotidien. L’aigle de l’Empereur apparaît sur les façades, sur les miroirs et en bien d’autres endroits…
L’Art Nouveau fait son apparition avec des modèles de miroirs plus petits, représentant la gente féminine, la végétation. Les bois sont sculptés et leur style renvoie une image vivante avec ses fleurs, les visages, les corps des femmes, la nature, en un mot la féminité. L’on parle de style européen, d’orientaliste.
A l’approche de la guerre, les formes plus simples, plus sobres s’installent, des petits décors font leur apparition. Les ossatures sont en métal, les miroirs sont souvent biseautés. La légèreté a disparu. C’est l’ère de l’Art Déco.
Après l’Art Déco, de nouvelles formes apparaissent, le style Contemporain, Le Désign sont les nouvelles tendances et les miroirs industriels arrivent dans les foyers.
Au fil des temps, la taille des miroirs est plus importante, des éléments et épisodes de chasse, des armes à feu furent posées sur les bois d’encadrement. Pour les plus riches, des feuilles d’or.
Arnaud Sanguy rappelle à travers son exposé les caractéristiques des miroirs, leur composition, leur fabrication et leurs formes évoluant au fil des siècles et de leur propriétaire.
Le miroir ou psyché est un objet à plusieurs facettes, l’être humain depuis des siècles a voulu voir son reflet et sa représentation f ut différente selon les aspirations de l’humanité. Parfois puissance parfois maléfice.
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