Des cas de coronavirus ont été découverts dans le monde entier. Les jours passent et les gens ont une peur terrible d’être infectés et cela est devenu une obsession générale, mais c’est aussi une grande marginalisation du monde asiatique aux quatre coins du monde par peur d’ être contaminé.
Qu’est-ce que ce virus respiratoire et comment réagit-il?
En général, les infections des voies respiratoires supérieures sont réparties selon la zone affectée. La virose respiratoire affecte principalement le nez, la gorge (pharyngite) et les sinus (sinusite). Parfois, une conjonctivite peut survenir dans l’un ou les deux yeux. Les symptômes sont principalement déclenchés par la réponse auto-immune du corps à l’infection, plutôt que par la destruction réelle des virus sur les tissus. La principale méthode de prévention consiste à se laver les mains, utiliser éventuellement un masque médical de protection, pour une efficacité accrue. Il est possible que le froid la transforme parfois en pneumonie d’origine virale ou bactérienne (pneumonie secondaire).
La virose respiratoire est la maladie la plus courante qui provoque une infection chez l’homme. Il n’y a pas de remède, mais les symptômes peuvent être traités. Habituellement, un adulte peut être infecté 2-3 fois par an et un enfant 6-12 fois. Ces infections existent chez l’homme depuis l’Antiquité.
La virose respiratoire est une infection des voies respiratoires supérieures. L’agent pathogène le plus souvent discriminé est le rhinovirus (30 à 80%), un type de picornavirus contenant 99 sérotypes connus. Les autres types impliqués peuvent être les coronavirus (~ 15%), la grippe (10-15%), les adénovirus (5%), la parainfluenza (virus para-légaux), le virus respiratoire syncytial (VSR), les entérovirus (autres que les rhinovirus) et le métapneumovirus humain. Souvent, plusieurs virus sont présents. Au total, plus de deux cents types de virus différents sont associés au rhume.
Les coronavirus sont très répandus dans la nature, produisant chez l’homme et les animaux (oiseaux, porcs, bovins, chevaux, rongeurs, chauves-souris, chats, chiens) des infections des voies respiratoires et de la gastro-entérite, certaines très graves et certaines légers ou même non exprimés cliniquement. Chez l’homme, ils ont une affinité élevée pour les macrophages, les épithéliums respiratoires et entériques, produisant plus du tiers de la rhinopharyngite et d’autres affections respiratoires (en particulier en automne et en hiver), la gastro-entérite et une forme particulière de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Ils constituent le deuxième groupe viral, après les rhinovirus, responsable de l’induction de la rhinopharyngite, le rhume banal chez l’homme. Fin décembre 2019, un nouveau coronavirus 2019-nCoV (SARS-CoV-2) a été découvert à Wuhan, en Chine, provoquant une grave pneumonie à forte mortalité. Les maladies humaines et animales causées par les coronavirus sont appelées coronavirus. Les coronavirus sont transmis directement par voie respiratoire (gouttes) ou par voie fécale / orale. Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique ou préventif (vaccin) dans les infections à coronavirus humain, le traitement n’étant que symptomatique.
Le virion a un revêtement externe de lipoprotéines, qui contient des protéines virales: glycoprotéine S (protéine structurale des pointes), protéine de revêtement E, protéine membranaire (M), hémagglutinine-estérase (HE). Le génome se compose d’une molécule d’acide ribonucléique linéaire (ARN) simple, simple brin, simple brin qui a de 25 à 33 kilobases, soit le plus grand ARN viral connu. Le génome de l’ARN et la protéine N forment une nucléocapside hélicoïdale, entourée par l’enveloppe extérieure. L’ARN est infectieux, sert de génome et d’ARNm viral. La transcription du génome est un processus complexe qui implique la synthèse de huit brins négatifs subgénomiques intermédiaires d’ARN; les cinq protéines structurales sont traduites de l’ARN sous-génomique.
Les coronavirus ont été découverts au début des années 1930, lorsqu’il a été prouvé que la bronchite infectieuse aviaire chez les poulets était causée par un virus désormais connu sous le nom de virus de la bronchite infectieuse aviaire.
Les premiers coronavirus humains ont été découverts dans les années 1960 par des chercheurs de la Common Cold Unit de Salisbury, au Royaume-Uni, qui ont montré que les rhumes communs peuvent être causés non seulement par des rhinovirus, mais aussi par un coronavirus. Les premiers découverts étaient le virus de la bronchite infectieuse chez les poulets et deux virus des cavités nasales de patients humains atteints du rhume, qui ont ensuite été appelés coronavirus humain 229E et coronavirus humain OC43. D’autres membres de cette famille ont depuis été identifiés, notamment SARS-CoV en 2003, HCoV NL63 en 2004, HKU1 en 2005, MERS-CoV en 2012 et SARS-CoV-2 (anciennement connu sous le nom de 2019-nCoV) en 2019; la plupart d’entre eux ont été impliqués dans de graves infections des voies respiratoires.
Le premier cas a été enregistré en novembre 2002 en Chine, province de Guandong; au cours des mois suivants, la maladie a été signalée chez plus de 8 000 personnes (dont 1706 professionnels de la santé). De ces cas, 774 sont décédés, avec une létalité de 9,6%. L’épidémie s’est propagée à 29 pays sur les 5 continents. Aucun autre cas n’a été signalé après cette épidémie de 2002 à 2003.
Les premiers cas d’infection par le virus MERS-CoV sont apparus en juin 2012 en Arabie saoudite et au Qatar. En mai 2015, 1180 cas ont été confirmés et 483 (41%) décès ont été signalés. Les pays du Moyen-Orient – l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie et les Émirats arabes unis – ont été principalement touchés, mais des cas importés au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, aux États-Unis et en Asie ont été signalés. La plus grande épidémie en dehors du Moyen-Orient s’est produite en Corée du Sud en 2015, affectant plusieurs hôpitaux et 185 personnes, causant 36 décès (19,5%). De 2012 à novembre 2019, 2494 cas d’infection par le virus MERS-CoV et 858 décès ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les infections respiratoires, y compris l’infection respiratoire aiguë sévère (SARI), l’infection à nCoV s’est produite en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, où elle s’est propagée dans la plupart des provinces chinoises et dans plusieurs pays du monde, dont l’Allemagne, la France, l’Italie, Grande-Bretagne, Russie, Finlande, Espagne, Suède, Belgique, Autriche, Croatie et Suisse. Au 26 février 2020, 81 027 cas d’infections au nCoV et 2 763 décès avaient été confirmés.
La Chine a annoncé le chiffre quotidien le plus bas depuis plus de deux semaines, ce qui porte le total national des morts à 2663, dus au coronavirus.
La commission nationale de la Santé a aussi fait état de 508 nouveaux cas confirmés de contamination par le virus, tous sauf neuf ayant été détectés dans la province centrale de Hubei, où l’épidémie est apparue en décembre.
Ce chiffre national des nouvelles infections est en hausse par rapport à celui de lundi, qui était de 409.
Plusieurs provinces chinoises n’ont rapporté aucun nouveau cas depuis plusieurs jours et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé lundi que l’épidémie avait « plafonné » en Chine.
Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que l’épidémie en Chine avait atteint son sommet entre les 23 janvier et 2 février et que le chiffre quotidien des nouveaux cas avait « diminué régulièrement depuis lors ».
Toutefois Bruce Aylward, un expert de l’OMS qui dirige une mission conjointe OMS-Chine, s’est inquiété lundi des apparitions de la maladie dans d’autres pays « qui se multiplient avec des taux de croissance exponentiels ».
En Corée du Sud, un soldat américain a été testé positif au coronavirus, ont annoncé mercredi les responsables militaires, soulignant qu’il s’agissait du premier militaire américain contaminé.
Ce soldat était en poste dans le camp de Carroll, à 30 kilomètres au nord de Daegu, la ville épicentre de l’épidémie, a indiqué l’armée américaine dans un communiqué, précisant que le soldat a été placé en autoquarantaine dans sa résidence située en dehors de la base militaire.
Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a présidé mercredi une réunion du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC sur la prévention et le contrôle de l’épidémie de nouveau coronavirus (COVID-19).
En répondant à un appel du Comité central du PCC adressé à tous les membres du Parti, Xi Jinping, Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji et Han Zheng ont tous fait des dons pour soutenir le travail de prévention et de contrôle du COVID-19.
Lors de la réunion, M. Xi a noté que la tendance positive de la prévention et du contrôle de l’épidémie était en expansion et que le développement économique et social se redressait rapidement, alors que la situation dans la province du Hubei et sa capitale Wuhan restait complexe et sévère, le risque d’un rebond de la maladie dans d’autres régions ne pouvait pas être ignoré.
« Il est important, à ce moment, de faire des efforts constants dans la lutte contre l’épidémie et d’accélérer le travail de développement économique et social dans tous ses aspects ».
Il a exhorté les comités du Parti et les gouvernements de tous les niveaux à appréhender de manière précise les évolutions de l’épidémie et du développement socio-économique pour assurer la victoire dans la bataille populaire contre la maladie et atteindre les objectifs de construction d’une société modérément prospère à tous égards et de l’élimination de la pauvreté.
Les observateurs du monde entier ont déclaré que le discours de dimanche du président chinois Xi Jinping avait démontré la capacité de gouvernance du pays et la force de son système social dans la lutte contre le COVID-19.
Dans son discours, M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a souligné les efforts inlassables faits dans la prévention et le contrôle de l’épidémie du nouveau coronavirus et la coordination dans la promotion du développement économique et social.
Sous la direction du PCC, la Chine a mis en commun toutes ses ressources dans les plus brefs délais pour lutter contre le nouveau coronavirus, mettant en valeur les atouts de son système social, observe le politologue russe Victor Porojenko.
Nina Ivanova, présidente de la Société bélarusse pour l’amitié et les relations culturelles avec les pays étrangers, estime que les progrès faits par la Chine dans la lutte contre le COVID-19 prouvent que les décisions et les mesures prises par le Comité central du PCC ont été « précises et efficaces ».
Le gouvernement chinois a pris des mesures promptes et énergiques pour empêcher la propagation de l’épidémie, a mené une coopération internationale active dans la recherche et la mise au point de médicaments et de vaccins antivirus, tout en continuant d’ajuster ses politiques pour explorer les forces motrices de l’économie, estime Eduardo Regalado, chercheur au Centre cubain pour la politique internationale.
M. Regalado se dit persuadé que la Chine continuera de jouer à plein de ses atouts en matière de direction politique, d’allouer toutes ses ressources pour éliminer l’épidémie le plus tôt possible et de minimiser l’impact négatif sur l’économie.
Pui Jeng Leong, un vétéran de la presse au Brunei, juge que les mesures fermes prises par la Chine pour lutter contre le COVID-19 témoigne « d’ouverture », de « transparence » et d’une « attitude hautement responsable ».
Malgré certaines perturbations provoquées par l’épidémie, cet observateur pense que la Chine peut faire du bon travail dans la planification globale en matière de prévention de l’épidémie et de développement socio-économique, car « le vaste marché chinois est très résilient » et « le système national pour combattre le COVID-19 a de grands avantages ».
Ismatoulla Bekmouratov, professeur à l’Institut d’Etat des études orientales à Tachkent en Ouzbékistan, pense que le discours de M. Xi a passé en revue de façon exhaustive les mesures prises par son pays depuis le début de l’épidémie et qu’il a présenté des orientations claires pour les prochaines étapes de cette lutte et pour favoriser le développement socio-économique.
Ces mesures pratiques ont démontré le principe du PCC de servir le peuple de tout cœur, indique-t-il, ajoutant que les mesures résolues et énergiques prises par la Chine ont une fois de plus prouvé que la vigueur du système social chinois est un facteur essentiel pour que la Chine surmonte toutes les difficultés, y compris l’épidémie.
En Europe, l’Italie est le pays le plus touché par l’épidémie : depuis le 22 février, les cas de personnes infectées par le Covid-19 se multiplient (322 cas et 12 décès). C’est le premier pays hors de Chine à mettre des villes en quarantaine (11 villes pour deux semaines). L’Union européenne ne souhaite pas le rétablissement de contrôles aux frontières pour le moment.
A Milan et deux semaines de quarantaine pour onze villes: le Nord de l’Italie se prépare à vivre des jours d’angoisse et de restrictions après une soudaine et spectaculaire flambée des cas du nouveau coronavirus en cinq jours.
L’Italie compte désormais 152 cas dont trois décès, ce qui en fait le pays le plus touché en Europe, depuis qu’a démarré l’épidémie de pneumonie virale en décembre en Chine. Les cas les plus nombreux ont été recensés en Lombardie (région de Milan) avec 112 contaminations et 22 en Vénétie (région de Venise).
Avant ce incident, le Premier ministre Giuseppe Conte, interrogé sur la chaîne publique Rai Uno, avait appelé à «ne pas succomber à la panique et à suivre les consignes des autorités sanitaires». «Il ne faut pas avoir peur du fait que le nombre de cas augmentera encore», a-t-il ajouté.
Le gouvernement a adopté un décret-loi très strict qui met à l’isolement onze villes, dont dix dans le périmètre de Codogno. «Ni l’entrée ni la sortie ne sera autorisée sauf dérogation particulière», a annoncé Giuseppe Conte.
Dix laboratoires répartis en Suisse pourront désormais réaliser les tests du coronavirus. Leur capacité est de 1000 tests par jour, a annoncé mercredi le ministre de la Santé Alain Berset. Jusqu’à lundi, les tests étaient réalisés par le laboratoire de référence de Genève. La capacité a été plus que triplée depuis la semaine dernière, a relevé le conseiller fédéral.
Le premier cas de coronavirus ne change rien au dispositif mis en place en Suisse, a précisé Alain Berset. «D’autres cas peuvent apparaître et la situation peut évoluer chaque jour.»
La Confédération maintiendra sa stratégie tant qu’elle contrôle les chaînes de transmission de la maladie. Les mesures supplémentaires annoncées lundi restent de mise. Les tests sur des personnes présentant des symptômes de type grippal sont intensifiés.
La campagne d’information aux frontières et dans les aéroports à l’intention des voyageurs et des pendulaires, avec des flyers et des affiches, débutera jeudi. La ligne téléphonique d’urgence a été renforcée et une campagne sur l’hygiène à adopter sera elle aussi lancée jeudi.
La ligne téléphonique d’urgence mise en place par les autorités suisses sur le coronavirus est prise d’assaut, a indiqué Medgate mercredi. Les questions les plus fréquentes concernent les voyages ou les mesures d’hygiène.
«Nous aurons un peu plus d’appels que mardi», a indiqué Medgate à une demi-heure de la fin des heures d’ouverture de la ligne, fixée à 18h. Ils étaient 1370 mardi et 1500 lundi. La ligne d’urgence avait déjà enregistré une augmentation en fin de semaine dernière, avec 170 appels samedi et 270 dimanche, après les premiers cas de la maladie à coronavirus 2019 découverts en Italie.
Une trentaine de collaborateurs répondent aux questions dans les trois langues nationales. Les équipes ont été renforcées après l’annonce d’un premier cas de coronavirus mardi au Tessin.
Beaucoup de demandes concernent les voyages, vers l’Asie, mais aussi vers l’Italie ces derniers jours. Les autorités suisses n’émettent pas de restrictions de voyages, mais «ne recommandent pas les séjours en Chine», rappelle Medgate. D’autres demandes portent sur les mesures d’hygiène à prendre pour se prémunir de la maladie.
L’objectif : être prêt avec un traitement, voire un vaccin pour contrer la prochaine épidémie.
La recherche fondamentale consiste à identifier les mécanismes pathogènes qui entrainent une forte létalité mais également les modes de transmission inter-espèce, ou encore les récepteurs présents à la surface des cellules humaines capables de reconnaître les coronavirus émergents.
Les chercheurs espèrent ainsi développer des antiviraux à très large spectre qui protègeront les individus des complications liées à l’émergence d’un ou de plusieurs nouveaux coronavirus dans le futur. Les équipes tentent également d’identifier des protéines immunisantes dans le but de développer un vaccin.
Ces travaux leurs permettent en outre de s’entraîner à étudier des souches particulièrement dangereuses dans le but de mettre au point des procédés de recherche et de développement, applicables rapidement. L’objectif : être en mesure de réagir vite en cas d’apparition d’un nouveau coronavirus pathogène.
Un banal traitement à la chloroquine, médicament couramment utilisé contre la malaria, a montré des signes d’efficacité contre le coronavirus, a assuré mardi à l’AFP Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée-Infection à Marseille, en s’appuyant sur les résultats d’une étude clinique chinoise.
« Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l’évaluation clinique faite en Chine l’a confirmé », explique le professeur Raoult, spécialiste renommé des maladies infectieuses, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends.
Interrogé par la chaîne BFMTV depuis Rome sur ce traitement, le ministre français de la Santé Olivier Véran a assuré s’être entretenu à plusieurs reprises avec Didier Raoult : « Il m’a fait part de ses observations et des études qu’il mettait en évidence, que j’ai fait remonter à la direction générale de la santé qui est en train de faire toutes les analyses ».
« On sait qu’il y a des études intéressantes en effet sur un impact in vitro mais les études sur le patient restent encore à déterminer », a encore dit le ministre.
Une nouvelle d’autant plus intéressante que « la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans », insiste l’article.
Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant.
« Les résultats obtenus jusqu’à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie, selon les professeurs Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l’université de Qingdao, en Chine. »
« Les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer dans son efficacité potentielle à traiter des patients atteints de pneumonies provoquées par le COVID-19 ».
Nous pouvons contacter le virus par voie aérienne et il n’est pas nécessaire d’entrer directement avec la personne déjà infectée.
Les symptômes évoquent principalement une infection respiratoire aiguë (fièvre, toux), mais des difficultés respiratoires et des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement sont également décrites, ainsi que des formes plus sévères. Dans ce cas-là, « le patient peut présenter une détresse respiratoire aiguë, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant entraîner un décès », affirme le ministère de la Santé. Pour l’instant, les chercheurs estiment le taux global de mortalité du virus à 2,3%.
Les informations disponibles suggèrent que le virus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus graves. La maladie peut notamment progresser dans le temps chez un patient. Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des maladies chroniques pré-existantes (hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires…) semblent plus susceptibles de développer des formes sévères, de même que les personnes âgées et immunodéprimées.
Il semblerait également que les enfants de moins de quinze ans soient peu susceptibles de déclencher une forme sévère de coronavirus. Ces hypothèses ont été confirmées des chercheurs chinois dans une étude parue ce 24 février dans la revue Jama . Les hommes pourraient également être plus exposés.
Cinq nouveaux cas d’infection par le nouveau coronavirus Covid-19 ont été confirmés mercredi 26 février par le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Quatre patients sont hospitalisés, dont un français de 55 ans admis en réanimation à Amiens dans un état grave. Le cinquième, un français de 60 ans, est décédé dans la nuit du 25 au 26 février à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Au total, dix-sept cas de contamination ont été recensés dans l’Hexagone. Onze patients sont guéris et sortis de l’hôpital. Un premier patient, de nationalité chinoise et âgé de 80 ans, est décédé le 14 février.
Une enquête épidémiologique, basée sur le « contact tracing », est mise en place pour tout nouveau cas confirmé, et toutes les personnes ayant été en contact étroit avec ces patients sont recensées.
Selon les estimations datant du 26 février, près de 81 000 cas et plus de 2 760 décès ont été recensés, essentiellement en Chine. Dans ce pays, des dizaines de millions de personnes sont toujours à l’isolement dans des mégalopoles chinoises en quarantaine. Au total, plus d’une trentaine de pays sont désormais touchés par l’épidémie. Cinq continents sont touchés : l’Asie hors Chine, l’Europe, l’Amérique, l’Océanie et l’Afrique. Par ailleurs, 691 cas sont toujours en quarantaine sur un bateau de croisière au large du Japon.
Les vaccins contre la pneumonie , comme le vaccin antipneumococcique et le vaccin contre Haemophilus influenza type B (Hib), ne protègent pas contre le coronavirus. Le Covid-19 est tellement nouveau et spécifique qu’il faut élaborer un vaccin qui lui est propre. Les chercheurs travaillent toujours à sa mise au point. Selon l’Institut Pasteur, le vaccin, si on le trouve, ne serait pas disponible avant l’automne 2021.
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