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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Coupe du monde de football féminin 2019

Pour sa 8ème édition, la Coupe du Monde de Football féminin de la FIFA se tient en France et le match inaugural a eu lieu au Parc de Princes (75016) en présence du Président de la République, de la Maire de Paris et du Président du CIO et d’Ettie, la mascotte officielle.

La Coupe du Monde Féminine de la FIFA a débuté le 7 juin à Paris et s’achèvera le 7 juillet au Groupama Stadium de Lyon. Le choix de la France en tant que pays d’accueil pour cette 8ème édition date du 19 mars 2015, c’est la première fois que le pays organise la Coupe du monde féminine. A cette occasion, 2 500 volontaires ont été mobilisés  dont 300 à Paris où la Team Paris, programme des volontaires de la ville pour les grands événements sportifs internationaux, déploiera 150 ambassadeurs sur le Village.

Les femmes sont plus présentes dans le milieu du sport, leur nombre s’est accru dans les compétitions de haut niveau, ce qui laisse à penser qu’elles le seront encore d’avantage dans l’avenir et plus particulièrement en 2024 lors des prochains jeux olympiques et paralympiques. En ce qui concerne le football féminin, il existe même un Musée des Bleues installé au CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) où une exposition montre l’histoire de l’équipe de France Féminine de Football.

Durant cette compétition, la France et Paris serviront de moyen d’inclusion et d’émancipation pour toutes les femmes. Les 552  meilleures footballeuses mondiales vont s’affronter au cours de 52 matches dans 9 villes françaises: Grenoble (4 rencontres au Stade des Alpes), Le Havre (6 au Stade Océane), Lyon (3: les 1/2 finales et la finale au Groupama Stadium), Montpellier (5 au Stade de la Mosson), Nice (5 dont le match de 3ème place à l’Alliance Riviera), Paris (6 dont le match d’ouverture au Parc des Princes), Reims (5 au Stade Auguste Delaune), Rennes (6 au Rohazhon Park) et Valenciennes (5 au Stade du Hainaut).

Après  les matches de qualifications, il reste 24 pays en lice: Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Argentine, Australie, Brésil, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Corée du Sud, Ecosse, Etats-Unis, Espagne, France, Italie, Jamaique, Japon, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Suède et Thailande. Ces pays sont répartis en 6 groupes: A (France, Norvège, Nigéria, Crée du Sud); (Espagne, Allemagne, Chine, Afrique du Sud); C (Brésil, Italie, Australie, Jamaique), D (Angleterre, Argentine, Japon, Ecosse),  E (Canada, Cameroun, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas); F (USA, Thailande, Chili, Suède).

On attend plus d’un milliard de téléspectateurs lors de la transmission des matches dans le monde.  En France, les aficionados pourront les suivre sur Canal+ et TF1. Pour les plus chanceux,  1,3 millions de places ont été mises en vente dès 9 euros.

A Paris comme dans les autres villes, des fan zones ont été aménagées. Ainsi, celle de Paris, »Le Village FIFA Fan Experience » se trouve en plein coeur de la capitale, au Forum des Halles, à la Canopée ( Hip-hop, cécifoot, ateliers d’écriture, démonstrations de freestyle, tournois de e-sport), sur le parvis (maquillage aux couleurs des équipes, kiosque d’informations touristiques et sur la programmation) et au Jardin Nelson Mandela (les visiteurs, jusqu’à 10 000 supporters simultanément,  sont accueillis de 14h à 23h30 tous les jours pour partager les matches, s’y divertir (babyfoot, foot-pong, activités sur le playground de 14h à 20h) et se restaurer dans un espace convivial et décontracté.

Pour la constitution de l’équipe de France, la sélectionneuse Corinne a fait face à un choix difficile. Voici le nom des 23 Bleues retenues:

Gardiennes : Sarah Bouhaddi (OL, 139 sélections/O but), Solène Durand (Guingamp, 0 sélection/0 but), Pauline Peyraud-Magnin (Arsenal, 1 sélection/0 but)
Défenseuses : Julie Debever (Guingamp, 2 sélections/O but), Sakina Karchaoui (Montpellier, 23 sélections/0 but), Amel Majri (OL, 46 sélections/4 buts), Griedge Mbock Bathy (OL, 49 sélections/5 buts), Eve Périsset (PSG, 13 sélections/0 but), Wendie Renard (OL, 108 sélections/20 buts), Marion Torrent (Montpellier, 20 sélections/0but), Aïssatou Tounkara (Atlético de Madrid, 11 sélections/0 but)
Milieux : Charlotte Bilbault (Paris FC, 14 sélections/1 but), Elise Bussaglia (Dijon, 186 sélections/29 buts), Grace Geyoro (PSG, 20 sélections/1 but), Amandine Henry (OL, 83 sélections/11 buts), Maeva Clémaron (FC Fleury 91, 3 sélections/1 but), Gaëtane Thiney (Paris FC, 154 sélections/58 buts)
Attaquantes : Viviane Asseyi (Bordeaux, 30 sélections/5 buts), Delphine Cascarino (OL, 11 sélections/3buts), Kadidiatou Diani (PSG, 45 sélections/7 buts), Valérie Gauvin (Montpellier, 17 sélections/9 buts), Emelyne Laurent (Guingamp, 3 sélections/O but), Eugénie Le Sommer (OL, 159 sélections/74 buts)  cécifoot, ateliers d’écriture, démos de freestyle, tournois de e-sport )s les jours et peuvent y suivre l’intégralité des matches tout en se divertissant, et se restaurant

Le football féminin commence à exister à la fin du XIXème siècle en Angleterre et en Ecosse, le premier match international entre la France et l’Angleterre se tient en 1920. En France, le premier championnat national a lieu après la « Grande Guerre » mais cessera en 1933; il faut attendre le milieu des années 60 pour retrouver le  football féminin.

En 1969-1970, les fédérations anglaise, française et allemande reconnaissent ainsi le football féminin, la première Coupe d’Europe est organisée entre  l’Angleterre, le Danemark, la France et l’Italie, mais est déclarée « non officielle »  car non reconnue officiellement par la FIFA et l’UEFA . On recense 2 170 licenciées à la FFF pour la saison 1970-71, puis 4 900 la saison suivante.

La première Coupe du Monde est jouée dès juillet 1970, toujours de façon « non officielle ». C’est seulement en 1984 que l’UEFA puis  en 1991 la FIFA conviennent de la mise en place des compétitions  » officielles » féminines . Contrairement à la version masculine, le tournoi olympique féminin met en présence les meilleures formations, sans conditions d’âge et s’impose dès sa première édition en 1996 comme l’un des rendez-vous majeurs du calendrier. 2018 voit le sacre du Ballon d’or pour une footballeuse, la norvégienne Ada Hegerberg qui jouait à l’OL.

Pour cette Coupe du Monde 2019, la sélectionneuse de l’équipe de France, Corinne Diacre a du faire face à un choix difficile, voici la liste des 23 Bleues retenues:

Gardiennes : Sarah Bouhaddi (OL, 139 sélections/O but), Solène Durand (Guingamp, 0 sélection/0 but), Pauline Peyraud-Magnin (Arsenal, 1 sélection/0 but)

Défenseuses : Julie Debever (Guingamp, 2 sélections/O but), Sakina Karchaoui (Montpellier, 23 sélections/0 but), Amel Majri (OL, 46 sélections/4 buts), Griedge Mbock Bathy (OL, 49 sélections/5 buts), Eve Périsset (PSG, 13 sélections/0 but), Wendie Renard (OL, 108 sélections/20 buts), Marion Torrent (Montpellier, 20 sélections/0but), Aïssatou Tounkara (Atlético de Madrid, 11 sélections/0 but)

Milieux : Charlotte Bilbault (Paris FC, 14 sélections/1 but), Elise Bussaglia (Dijon, 186 sélections/29 buts), Grace Geyoro (PSG, 20 sélections/1 but), Amandine Henry (OL, 83 sélections/11 buts), Maeva Clémaron (FC Fleury 91, 3 sélections/1 but), Gaëtane Thiney (Paris FC, 154 sélections/58 buts)

Attaquantes : Viviane Asseyi (Bordeaux, 30 sélections/5 buts), Delphine Cascarino (OL, 11 sélections/3buts), Kadidiatou Diani (PSG, 45 sélections/7 buts), Valérie Gauvin (Montpellier, 17 sélections/9 buts), Emelyne Laurent (Guingamp, 3 sélections/O but), Eugénie Le Sommer (OL, 159 sélections/74 buts).

Les premiers matches ont vu la victoire de la France sur la Corée du Sud (4-0), l’Allemagne sur la Chine (1-0), l’Espagne sur l’Afrique du Sud (3-1), la Norvège sur le Nigéria (3-0), l’Italie sur l’Australie (2-1), le Brésil sur la Jamaique (3-0), l’Angleterre sur l’Ecosse (2-1).

L’héritage de ce Championnat du Monde est la formation de 35  femmes au métier d’entraîneur grâce à la collaboration de l’association Futebal da Força à la base du projet, la Ville de Paris et Nike. C’est aussi la création de 4 nouveaux terrains synthétiques dédiés au football féminin au sein des quartiers populaires de la capitale (19è, 18è, 17è et 14è)

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