Des bombes artisanales ont été adressées depuis lundi à plusieurs adversaires de premier plan du président Donald Trump, à partir de lundi, les États-Unis sont traqués avec des colis suspects, des personnalités politiques mais également des sièges de médias ou des responsables de la sécurité. Les riches étaient également la cible de ces attaques explosives.
La première bombe artisanale a été déposée lundi dans la boîte aux lettres du milliardaire progressiste George Soros, des colis contenant « des engins explosifs potentiels » ont aussi été adressés à l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton et à l’ex-président démocrate Barack Obama. Ils ont été interceptés mardi et mercredi avant d’atteindre leurs domiciles. Un autre paquet a été adressé mercredi à l’ancien directeur de la CIA John Brennan, via la chaîne d’information CNN sur laquelle il intervient régulièrement. Le gouverneur démocrate de l’Etat de New York Andrew Cuomo a indiqué mercredi qu’un engin suspect avait aussi été envoyé à son bureau new-yorkais. La police de Floride a découvert un colis suspect près du bureau de l’élue démocrate au Congrès Debbie Wasserman Schultz. D’après les médias américains, d’autres colis ont été adressés à l’ancien ministre de la Justice d’Obama, Eric Holder, et à la parlementaire démocrate Maxine Waters, un colis suspect a été adressé à l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, dernier envoi en date d’une série visant des détracteurs de Donald Trump, ont rapporté jeudi des médias américains.
Ce paquet est, selon la chaîne NBC, similaire à ceux adressés mardi et mercredi à plusieurs personnalités démocrates et à la chaîne CNN.
Un peu plus tôt, la police de New York a découvert un autre colis suspect dans le quartier Tribeca, à New York.
Le paquet a été envoyé à une adresse associée à des propriétés appartenant à l’acteur Robert de Niro, un important critique du président Donald Trump. Le colis est similaire à ceux envoyés plus tôt cette semaine à différentes personnalités influentes du parti démocrate.
Robert de Niro, 75 ans, l’un des acteurs américains les plus connus, a souvent critiqué publiquement Donald Trump, notamment lors de la cérémonie des récompenses de Broadway en juin dernier à New York, où il avait insulté le président américain sur scène.
Il n’y a pour l’instant aucune revendication. Mais le responsable du bureau antiterroriste du FBI à New York, Bryan Paarmann, a laissé entendre qu’il s’agissait d’envois coordonnés par « un ou plusieurs individus ». Plusieurs responsables ont évoqué le spectre d’un terrorisme politique intra-américain.
En quelques heures, plus tôt dans la journée, six alertes au colis suspect se sont succédé, de New York à la Floride en passant par Washington, sans compter une fausse alerte en Californie, créant un climat de psychose.
Aucune victime n’a été signalée mais les polices locales et fédérales ont été placées en état d’alerte. Le maire et le gouverneur de New York ont dénoncé une « volonté de terroriser ».
Donald Trump a accusé jeudi matin les médias d’être en «grande partie» responsables de la «colère» dans la société américaine, après que plusieurs colis explosifs ont été adressés ces derniers jours à des personnalités qui lui sont hostiles.
«Une grande partie de la colère que nous voyons aujourd’hui dans notre société est causée par le traitement intentionnellement inexact et imprécis des médias traditionnels, que j’appelle les Fake News», a tweeté le président américain.
«C’est devenu si mauvais et hargneux que c’est au-delà de toute description», a-t-il ajouté. «Les médias traditionnels doivent mettre de l’ordre dans leurs affaires, VITE!»
« Dans des moments comme celui-ci, nous devons nous rassembler », a déclaré dans un premier temps Donald Trump, depuis la Maison Blanche.
« Le gouvernement fédéral mène une enquête agressive et nous allons trouver les responsables et les présenter à la justice. Très rapidement j’espère », a-t-il aussi dit.
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