GABRIEL MIHAI
Cinq mois après la «libération» de la deuxième ville d’Irak par les forces irakiennes, la messe a débuté avec l’hymne national, suivi des youyous de joie des femmes.
Mais pour les chrétiens de Mossoul, la «joie» est malgré tout de retour cette année, avec la première messe de Noël après trois ans d’occupation djihadiste.
«Avec cette messe, nous envoyons un message de paix et d’amour car le Christ est le messager de la paix et qu’il n’y a pas de vie sans paix», explique de son côté le patriarche de l’Eglise catholique chaldéenne Mgr Louis Sako, qui célébrait l’office.
Ces derniers jours, de jeunes bénévoles ont réparé les dégâts subis par Saint Paul, l’unique église actuellement ouverte dans la ville, installant des tentures rouges et blanches qui cachent en partie les stigmates de la guerre.
Au milieu de cierges, de sapins de Noël, des habitants musulmans se sont mêlés aux fidèles chrétiens, ainsi que des responsables des autorités locales et des institutions militaires. Devant l’église, un important déploiement des forces de sécurité est visible.
«Les chrétiens déplacés en Irak ou réfugiés hors du pays doivent rentrer rapidement», estime Mgr Sako, chef de la principale Eglise chrétienne en Irak. Et y «jouer un rôle actif dans la reconstruction».
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