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Cinq policiers ont été placés en garde à vue après avoir tué un homme qu’ils disent armé d’une arme de poing.
Des policiers isérois ont été placés en garde à vue à Echirolles. Vendredi soir, ils ont dû utiliser leurs armes de service pour neutraliser un homme qui les menaçait.
A 20h, deux équipages de police sont appelés rue Beaudelaire, à Echirolles, dans un quartier résidentiel, près de l’hôpital Sud. Sur place, les cinq agents trouvent un homme très excité, dans son jardin. Il vient de se disputer et de menacer son voisin.
L’homme semble ivre, il brandit une machette. Les policiers lui demandent de lâcher son arme. L’homme s’exécute, il plante la machette dans le sol et en même temps avec son autre main, se saisit d’une arme dans son dos, cachée dans son pantalon qui pourrait bien être une arme à feu selon une source syndicale.
Avec cette arme il vise les forces de l’ordre avec, qui répliquent immédiatement. Quatre des cinq agents présents font feu avec leur arme de service. Le forcené est touché par plusieurs balles. L’homme de 52 ans meurt sur le coup.
Cinq policiers isérois sont en garde à vue ce samedi matin. Ils ont abattu un homme de 52 ans.
Immédiatement les cinq fonctionnaires ont été placés en garde à vue. C’est la procédure normale. L’IGPN, la « police des polices », est arrivée sur place à 2h du matin. Un témoin a également été interrogé. Selon nos informations, il confirme la version des policiers, qui disent avoir agi en état de légitime défense.
Les policiers affirment avoir tiré lorsque le quinquagénaire a tenté de sortir une arme de poing.
Coralie, veuve du forcené abattu par des policiers à Échirolles, je « ne croit pas » que mon mari était en possession d’une arme. « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des si et des là… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Comment cela peut être permis de tuer les gens comme ça ? Ce n’est pas possible. Que justice soit faite. Je suis en colère, je leur en veux, » Solen RTL.
Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça », explique-t-elle.
Le procureur de Grenoble a décidé de placer les cinq policiers présents sur les lieux en garde à vue. Cela ne préjuge pas d’une éventuelle bavure : il s’agit de « déterminer avec précision les circonstances du drame et de mener une enquête objective », a précisé Jean-Yves Coquillat, le procureur, qui a saisi l’IGPN.
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