Gabriel MIHAI
Les 23es Jeux Olympiques d’hiver sont officiellement ouverts depuis vendredi 9 février, les athlètes des deux Corée ont défilé ensemble.
Pour la cérémonie d’ouverture des JO de PyeongChang, la flamme a été allumée par la championne olympique 2010 de patinage artistique, Kim Yu-Na, mais ce sont deux hockeyeuses de l’équipe unie de Corée, l’une du Nord et l’autre du Sud, qui ont lui ont passé le dernier relais, main dans la main.
La cérémonie d’ouverture des JO 2018 de Pyeongchang en Corée du Sud a consacré un message pacifiste, symbolisé par une colombe géante, sous les notes de la chanson de John Lenon. Les organisateurs en avaient fait l’une de leurs promesses : ces 23es Jeux d’hiver seront ceux de la paix, dans un pays qui est encore techniquement en guerre avec son voisin du Nord, l’armistice signé en 1953 n’étant pas un traité de paix.
Peu avant la cérémonie d’ouverture, le président sud-coréen Moon Jae-in a échangé une poignée de main avec Kim Yong-nam lors d’une réception en l’honneur des dirigeants à PyeongChang. Les deux hommes seront assis à la table d’honneur, aux côtés du vice-président américain Mike Pence et du premier ministre japonais Shinzo Abe, dont les deux pays sont régulièrement la cible des menaces de Pyongyang.
Un geste symbolique, historique et fort, encore totalement inimaginable il y a quelques semaines. « Vous allez tous nous inspirer, pour vivre en paix et en harmonie, malgré nos différences », a lancé le président du Comité international olympique, l’Allemand Thomas Bach, à l’attention des sportifs réunis derrière lui en tribunes.
Ces jeux sont marqués par la participation de 22 sportifs de Corée du Nord, qui ont défilé avec les athlètes sud-coréens, et par la poignée de main entre Kim Yo Jong, la soeur du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un, et le président sud-coréen Moon Jae-In. Autant de symboles de trêve olympique, sachant que les deux Corées sont techniquement en guerre depuis plus de 60 ans, pour ces JO qui se veulent « les Jeux de la Paix ».
Plus de 2900 athlètes représentant 92 États, nations ou délégations vont se disputer les 102 titres décernés dans sept sports et 15 disciplines durant cette quinzaine, premier grand rendez-vous de sport de l’année 2018.
Le défilé des athlètes a duré une petite heure, avec le biathlète Martin Fourcade comme porte-drapeau pour la France. Seule nation qui n’avait pas de porte-drapeau, la Russie qui a été suspendue par le CIO pour dopage institutionnalisé et qui a défilé sous drapeau olympique.
Sur un registre plus léger, le Tongien Pita Taufatofua, vêtu d’un pagne traditionnel et torse nu, a fait également sensation, alors que la température ressentie à l’intérieur du stade était de -10 degrés.
Le froid sibérien qui a fait une belle incursion en Corée du Sud ces derniers jours jusqu’à – 27 °C, a finalement laissé la place à des températures certes hivernales, mais bien plus supportables.
Il y a huit heures de décalage horaire entre la Corée du Sud et la France. Ainsi, il faudra se lever la nuit la plupart du temps pour suivre les épreuves en direct.
Le biathlon sera visible à la mi-journée. Dimanche, 11 février, 12h15 en France, c’est l’heure pour Martin Fourcade, n°1 mondial de la discipline, qui s’élancera pour le sprint. Le Français de 29 ans, qui est d’ores le Tricolore le plus médaillé de l’histoire des Jeux d’hiver (4 médailles dont deux en or), est attendu au duel avec le Norvégien Johannes Thingnes Boe.
Dimanche 11 février, 03h en France . La descente masculine sera le premier gros rendez-vous de la quinzaine sportive, dans le sport roi des Jeux, le ski alpin.
Lundi 12 février, 02h15 en France. Lorsque Mikaela Shiffrin s’élancera pour la première manche de ce slalom géant, elle partira également à la conquête d’une formidable moisson.
Lundi 12 février, 04h20 en France. La danse sur glace, où les Français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron seront les favoris, livrera son verdict après le programme libre.
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