La vie, c’est un début et une fin. Pourquoi devrait-on la vivre que dans un seul sens ? Et si pour une fois on cassait les codes et si on la commençait par la fin ? Partir de la vieillesse pour remonter le temps jusqu’à la naissance, comment ça serait ? C’est l’expérience que nous propose Jo Brami. Pour lui « C’est lorsque l’on est mort que l’on est le plus armé pour affronter la vie ». Forcément. Par contre, de cette idée, oubliez toute comparaison avec le film « L’étrange Histoire de Benjamin Button ». Le spectacle de l’humoriste comédien, danseur de Hip Hop, résulte d’une réflexion de Woody Allen qui disait qu’« on devrait vivre sa vie à l’envers ». Un concept pour le moins original, une sorte de « contrat à durée éternelle », mais est-ce que son cours en serait le même ? L’expérience de la première vie permettrait-elle de ne pas faire les mêmes erreurs, de la vivre mieux et plus intensément en faisant les bons choix ? Se créerait-on un autre chemin ? Car in fine, la vie est courte. Il faut en profiter et non se la polluer. Dans un enchaînement de personnages (un papi malotru, un divorcé revanchard, un adolescent trop assuré et un enfant désillusionné), d’improvisation et d’interaction avec le public, Jo Brami refait sa vie en la commençant par la fin. Mais au fait, où va-t-on dans la vie à l’envers ?
« La vie à l’envers », un premier one man show dans « l’eau-delà » original, prenant et divertissant ouvrant la réflexion et le questionnement de Jo Brami, Patrick Chanfray, Mattieu Penchinat, mis en scène par Eric Delcourt – Avec un Jo Brami à l’humour acide à souhait, sans méchanceté aucune– Théâtre de Dix Heures (Paris XVIIIème) tous les mercredis à 20h00 – Réservations : 01 46 06 10 17
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