Le confinement a augmenté le nombre des violences envers les femmes et les enfants mettant ainsi les familles en danger. La journée mondiale de l’enfance existe depuis le 20 novembre 1954 pour promouvoir le respect et le droit des enfants.
Les droits de l’enfant
Chaque année depuis le 20 novembre 1989, on commémore la journée internationale des droits de l’enfant. Comme de nombreux autres pays, la France a adopté la Convention relative aux droits de l’enfant. Entrée en vigueur le 2 septembre 1990, conformément à l’article 49.
Dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé le droit à une aide et une assistance spéciales pour l’enfance. La famille, en particulier les enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin. Pour l’épanouissement de sa personnalité, l’enfant doit grandir dans le milieu familial, un climat de bonheur, amour et compréhension. Dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé le droit à une aide et une assistance spéciales pour l’enfance..
La Déclaration des droits de l’enfant stipule que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale, juridique avant comme après la naissance ».
Il faut préparer l’enfant à avoir une vie individuelle dans la société, l’élever dans l’esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies. La Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l’enfant a proclamé ces droits fondamentaux. L’Assemblée générale du 20 novembre 1959, l’a adoptée et reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les principes sociaux et juridiques applicables à la protection et au bien- être des enfants s’appliquent en matière d’adoption et de placement familial sur les plans national et international. C’est aussi le cas pour l’administration de la justice pour mineurs (Règles de Beijing) et la déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de conflit armé.
31ème anniversaire de la convention des droits de l’Enfant
En 2020, la Convention des droits de l’enfant fête ses 31 ans. De nombreux événements sont organisés autour de cet anniversaire. Voici quelques exemples:
Chaque année, l’opération « Parlement des enfants » est menée avec l’Assemblée Nationale. Elle propose à des élèves de CM2 de découvrir le rôle du législateur lors d’un travail en classe. Après des dialogues et débats, ils rédigent une proposition de loi sur des sujets sociétaux d’actualité.
Depuis 2006, le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) organise des débats à destination des casses de jeunes de 14 à 18 ans. Un enseignant, un éducateur ou un membre de l’équipe éducative volontaire les animent.
La Campagne de solidarité et de citoyenneté de la Jeunesse au Plein Air (JPA) a pour objectif de sensibiliser les enfants au droit aux vacances et leur faire découvrir ce qu’est une action collective menée dans le domaine de la solidarité.
Depuis 2011, il existe un partenariat avec UNICEF-France concernant la gratuité de l’enseignement et de ses outils.
Lutte contre les harcèlement
Il existe plusieurs sorts de harcèlement vis-à-vis des enfants. En conséquences, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a arrêté un plan d’actions de prévention afin de combattre toutes formes de violence et de discrimination à l’école. Des fiches et outils sont à la disposition des la communauté éducative sur le site « Non au harcèlement »
Les différentes sortes de harcèlement
- Harcèlement entre élèves (violences physiques et morales…). Le décrochage scolaire, voire la déscolarisation (25% de l’absentéisme est lié à la peur des agressions) en sont les conséquences. Il y a aussi désocialisation, anxiété, dépression, somatisation (maux de tête, de ventre, maladies) et conduites autodestructrices, voire suicidaires.
- Cyerharcèlement, le plus souvent dans les établissements ou la toile. La cyberviolence se développe grâce aux nouvelles technologies et de nouvelles applications qui peuvent créer des ravages chez les adolescents. Les élèves concernés peuvent aller jusqu’au décrochement scolaire.
- Cybersexisme, les filles y sont d’avantage exposées
Sexting non consenti/ revenge porn. Il se caractérise par un contenu sexuellement explicite publiquement partagé en ligne sans le consentement de la personne apparaissant sur le contenu, dans le but de se venger.
Que faire en cas de harcèlement scolaire?
Quelque soit la forme de harcèlement, contacter des référents harcèlement dans les académies et départements . Vous pouvez aussi joindre la plateforme de signalement des situations de harcèlements au 3020. Une dernière solution, appeler la plateforme de signalement des cas de cyberharcèlement au 0800200000.
Une journée pour les enfants
En décembre 1946, les Nations Unies ont créé le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) pour leur fournir une aide d’urgence dans le domaine de la santé. Le mandat devient illimité en 1953. L’UNICEF intervient dans 190 pays et territoires, pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, où qu’ils soient.
Sur le thème de l’enfance, il existe plusieurs journées internationales les concernant durant l’année:
- 4 juin : Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression
- 12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants
- 12 août : Journée internationale de la jeunesse
- 11 octobre : Journée internationale de la fille
- 20 novembre: Adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Que faire en présence d’un cas d’enfant battu, maltraité ou privé de soin?
Quels sont les signes de maltraitance?
Les signes de maltraitance se distinguent par des hématomes, griffures, brulures, morsures, fractures, maux de ventre, vomissement, fatigue, maux de tête, éruptions cutanées, plaies, lésions des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l’âge chronologique ou développement
Quand appeler le 119 (n° d’urgence pour les violences envers les enfants?
On peut appeler le 119 pour signaler tout cas de maltraitance, que l’on soit enfant ou adulte. Ce numéro gratuit national est ouvert 24h/24, 7/7 et peut être anonyme.
Dès réception, l’appel est pris en charge par un pré-accueil avant transfert à un écoutant. Ce dernier évalue le danger ou le risque et rédige un compte-rendu. Ce dernier est transmis à un coordinateur qui le transmet à son tour, dans les plus brefs délais à la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP) du département concerné. En cas de danger imminent nécessitant une mise à l’abri immédiate du mineur, le SNATED contacte sans délai les services de première urgence pour intervention.
Après réception des informations, le CRIP mobilise les services adéquats (travailleurs sociaux, puéricultrices, médecins de
PMI…) Ils interviennent auprès de la famille pour vérifier la situation du mineur concerné. Ils proposent l’aide appropriée (suivi de proximité, mesures administratives…). Quand l’intervention des services départementaux est insuffisante, l’Autorité Judiciaire doit intervenir suite à un signalement au Parquet. Il en est de même quand sa famille refuse toute intervention. Le juge des enfants peut alors ordonner la mesure.
Nouvelle procédure devant les juridictions pénales
Depuis le 20 novembre 2020, les juridictions pénales peuvent modifier les règles de procédure applicables aux affaires qu’elles traitent, pour pouvoir poursuivre leur activité pendant l’état d’urgence sanitaire. Les modifications peuvent porter sur les points suivants :
- Accès du public et des avocats aux juridictions et aux salles d’audience
- Recours à la procédure du juge unique
- Déroulement de l’audience ou de l’audition via un moyen de télécommunication audiovisuelle
- Transfert d’une affaire vers une autre juridiction du même ressort
Ces possibilités de modifier les règles de procédure cesseront un mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire, soit le 16 mars 2021.
Plan parisien de lutte contre les violences faites aux enfants
A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, la ville de Paris a mis en place un plan de lutte contre les violences faites aux enfants. Ce Plan sera construit avec l’ensemble des acteurs parisiens concernés :
-
associations œuvrant pour la protection et la défense des enfants
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partenaires institutionnels (Éducation nationale, AP-HP, ARS, CAF, Barreau mineur, Magistrats, Brigade des mineurs, RATP,…)
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experts (pédiatres, pédopsychiatres, spécialistes de l’éducation..)
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grands témoins.
Par ailleurs, l’artiste Olafur Eliasson a présenté le projet Earth SpeakR, #ListenToTheFuture, pour permettre à la future génération de s’exprimer sur le changement climatique. Des dizaines de pays se sont associés à cette initiative.
La DASES a aussi lancé la mission « Droits de l’Enfant » en août 2020. Elle a pour objectif de diffuser une large culture des droits de l’enfant auprès des 400 000 enfants parisiens mais aussi des adultes qui participent à leur éducation pour faire de Paris une Ville leader dans le domaine des droits de l’enfant.
La promotion Janusz Korczak, première promotion des Jeunes Volontaires des Droits de l’Enfant. La mission est prévue sur une durée de 6 ans. Elle s’appuie sur une équipe de 20 Jeunes Volontaires des Droits de l’Enfant qui effectuent leur service civique.
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