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24 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Journée internationale des droits des femmes … une femme … un homme … des femmes

Une femme … Ce vendredi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, la Camerounaise Aissa Doumara Ngatansou a reçu le premier prix Simone Weil, créé par Emmanuel Macron en hommage à l’ex-ministre qui avait défendu la Loi de 1975 sur la légalisation de l’IVG en France.

Ce prix récompense ses 20 ans d’action à la tête d’une association d’aide aux victimes de viols et mariages forcés au Cameroun. Elle a dédié son prix « à toutes les femmes victimes de violences et de mariages forcés, à toutes les victimes de Boko  Haram. »
S’adressant aux chefs d’Etat du monde entier, elle a ajouté :
« Il faut que les gouvernements soient beaucoup plus engagés pour mettre en œuvre des lois spécifiques pour pouvoir réprimer les violences faites aux femmes et aux filles. Et que les décisions de justice puissent réellement être appliquées. »

Elle demande que l’accent soit mis sur la prévention et l’éducation. « … plus une fille est instruite, moins elle risque un mariage forcé, et elle connaîtra ses droits et elle aura la possibilité de faire des choix. »
Emmanuel Macron a annoncé la création d’un fonds doté de 120 millions d’euros pour lutter contre les violences faites aux femmes dans le monde entier ainsi que la mise en place d’une banque pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Avec les100 000 euros du prix, Aissa va ouvrir un centre d’accueil pour les femmes.
L’Organisation des Nations Unies a reconnu officiellement en 1977 le 8 mars comme la Journée internationale des femmes. La France le fera en 1982 sous la présidence de François Mitterrand.

L’origine de cette Journée remonte au début du XXè siècle avec les luttes ouvrières et les manifestations des femmes qui réclamaient le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité hommes-femmes.
Le 8 mars est devenu la date de mobilisation pour l’égalité entre les deux genres et pour la lutte contre les violences faites aux femmes.

Les inégalités persistent dans le monde et la parité est loin d’être atteinte.

Pour 2019, l’ONU souhaite « réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables ».

Dans les secteurs des sciences, des technologies ou encore de l’ingénierie, dans les grandes industries, dans les start-up, dans la vie politique, la place des femmes est insuffisante. Il est essentiel de les attirer dans ces voies, viviers des décideurs de demain, et de faire progresser l’égalité dans les recrutements, les formations et les promotions.

A l’ère d’un monde post Metoo, des progrès ont été réalisés mais il reste beaucoup à faire.

Violences sexistes et sexuelles dans le monde du show-bizz, de l’entreprise, des médias, inégalités salariales, le plafond de verre, la PMA pour toutes, les femmes battues ou tuées par leur conjoint, l’excision, le viol comme arme de guerre …

Un homme … Denis Mukwege, chirurgien gynécologue de la République Démocratique du Congo.

On le surnomme « l’homme qui répare les femmes ». Il s’est engagé contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en RDC et a dénoncé les violences sexuelles utilisées comme armes de guerre.

Pour son action et ses efforts, il a reçu le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la Paix en 2018.

Elu personnalité masculine portant le mieux la cause des femmes, selon un sondage IFOP, il a été désigné Ambassadeur de l’année 2018 par Génération Femmes d’Influence qui, comme chaque année, a remis en décembre ses Prix aux femmes qui font bouger l’Europe.
Des femmes … Génération Femmes d’Influence, dont la présidente est Patricia Chapelotte, a pour but de promouvoir l’entrepreneuriat au féminin. En 2018, 7 femmes ont été récompensées dans 6 catégories, d’influence : politique, politique espoir, économique, économique espoir, culturelle et »coup de coeur ».

Il s’agit respectivement de Muriel Pénicaud, ministre du Travail France, ex-aequo avec Kolinda Grabar-Kitarovic, Présidente de la République de Croatie, une des 21 femmes à la tête d’un pays, de Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’économie et à la société numériques Bulgarie, de Soledad Gallego-Diaz, dirigeante du quotidien El Pais Espagne, de Lucie Basch, fondatrice et présidente de Too Good To Go France, de Caroline Sonrier, directrice de l’Opéra de Lille France et de Karine Lejeune, colonelle de Gendarmerie, commandant le groupement de l’Essonne, engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes.


En Italie, chaque 8 mars, il est de tradition d’offrir du mimosa. Cette très belle fleur odorante a été choisie comme symbole par l’Union des Femmes italiennes en 1946 pour sa couleur jaune exprimant la vitalité et la joie, rappelant que les femmes se sont battues pour la naissance d’un monde plus juste.

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