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22 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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La semaine prochaine aura lieu la « Marche des Fiertés » à Paris

VÉRONIQUE  YANG

Alors que les préparatifs de la marche des fiertés avancent, le rapport de Jean-Luc Roméro sur la diversité et l’inclusion a été déposé sur le bureau de la maire de Paris, Anne Hidalgole 13 juin.

Cette année, la Marche des fiertés LGBT de Paris et Ile de France se tiendra le samedi 24 juin et aura un parcours très différent de celui des autres années.

L’année dernière, la date coincidait avec l’Euro UEFA 2016, cette année ce sont les Journées Internationales de l’Olympisme les 23 et 24 juin (Paris en mode JO). Finalement la ville de Paris, les associations et la préfecture se sont mis d’accord pour le dernier samedi de juin, le 24. En 2018, la date est fixée le samedi 30 juin et en 2019 le samedi 29 juin..

Le rassembement se fera place de la Concorde et le départ se fera à 14h pour se diriger vers la place du Châtelet par la rue de Rivoli pour la première fois en 40 ans passant devant les Tuileries, le Louvre et le Conseil d’Etat.. La marche se terminera place de la République où se tiendra un grand podium, via boulevard Sébastopold. Le mot d’ordre sera choisi après le résultat des élections législatives le 18 juin.

2017 sera une année particulière puisqu’elle marque les 40 ans de la marche mais aussi 40 ans de luttes que les personnes LGBT doivent continuer à mener pour faire reculer les discriminations, c’est l’occasion pour de grandes entreprises des secteurs publics et privés, pour des partis politiques
de montrer par leurs chars le droit à la différence dans le milieu professionnel.
Pour les associations, c’est le moyen de se faire connaitre au grand public au travers de distribution de tracts, tout cela dans une ambiance détendue, sans heurts mais sous haute surveillance suite aux attentats survenus en France et à l’étranger.

A Lyon, la Marche des Fiertés avait choisi le 17 juin pour défiler à partir de 14h depuis la place Bellecour. Il s’agissait de la 22ème édition où le mot d’ordre était: « Ici comme ailleurs, nos droits ne sont pas négociables ».

Mardi 13 juin, Jean-Luc Roméro a rendu à la maire de Paris Anne Hidalgo son rapport intitulé « Paris, ville phare de l’inclusion et de la diversité » visant à rendre la capitale française plus attractive pour les personnes LGBTI.
Le rapport est basé sur plus de 60 auditions d’acteurs du milieu LGBTI. (associations françaises et étrangères), les propositions ont été examinées avec soin afin d’aboutir sur la réalisation de projets dès 2018. Il contient 52 propositions pour valoriser la culture, le tourisme et faire de Paris la capitale mondiale des droits LGBTI et du tourisme « LGBTI FRIENDLY ».
Etant donné le peu d’avancées relevées depuis le mariage pour tous, on peut penser un recul des droits et des libertés dans le milieu LGBT particulièrement au niveau social, économique, d’acceptation et de sécurité. Il serait bon d’améliorer l’image avant les Gay Games qui devraient se tenir en 2018 et ainsi attirer bon nombre de touristes.
De plus, tous les ans le 17 mai, on commémore la journée contre la lesbophobie, l’homophobie, la biphobie et la transphobie.

Mardi, lors de la remise du rapport, Paris a remis la médaille de la ville à des personnes s’étant illustrées dans la lutte contre l’homophobie, cette année, il s’agit des associations Shams (originaire de Tunisie qui lutte contre les persécutions des personnes LGBTI )et Ardhis ( association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour, partenaire de la ville pour accompagner les réfugié(e)s LGBTI.
Par ailleurs, le rapport souligne le fait que le quartier emblématique du Marais à Paris a perdu depuis les années 80 sa spécificité à cause de l’augmentation des boutiques de luxe au détriment des coffee shops gay. Une proposition de nommé le Marais « Gay Village » serait à l’étude.
La création d’un monument en mémoire des victimes et la mise en place d’archives comme à San Francisco sont auusi prévues . La maire de Paris sollicitera le soutien du gouvernement pour un archivage national.
Les rues et les bâtiments devraient porter d’avantage le noms de personnes LGTB à l’instar de la promenade Coccinelle ou de la rue Alan Turing dans le 13ème.

 

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