Véronique YANG
La CFDT vient d’annoncer le décès de son ancien numéro deux Jacques Chérèque à l’âge de 89 ans.
Jacques Chérèque a té numéro deux de la CFDT et ancien ministre délégué chargé de l’aménagement du territoire de Michel Rocard.
Jacques Louis André Chérèque est né le 9 septembre 1928 à Dijon. Il épouse Marie Colson en 1950 avec qui il a 5 fils:
- Philippe Chérèque en 1951, ingénieur diplôme de l’Institut supérieur d’électronique de Paris (ISEP) ,vice-président exécutif commercial du groupe Amadeus de 2009 à 2011, président d’American Express Global Business Travel depuis 2016
- Marc Chérèque en 1953, ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure d’informatique et de mathématiques appliquées (ENSIMAG) et président du FC Grenoble
- Pierre Chérèque
- François Chérèque (1956-2017), éducateur spécialisé, responsable syndical CFDT, inspecteur général des Affaires sociales et président de l’Agence du service civique (2013-2016)
- Paul Chérèque, ingénieur diplômé de l’École supérieure du bois (ESB) promotion 1981
Militant à la CFDT lorsqu’il était chef de fabrication aux acieries de Pompey en Meurthe et Moselle, il devient secrétaire général de la Fédération générale de la métallurgie (FGM-CFDT) puis secrétaire général adjoint de la CFDT.
Ancien membre du PSU, il adhère au Parti socialiste après les Assises du socialisme organisées par Michel Rocard en octobre 1974.
Devenu préfet délégué pour le redéploiement industriel en 1984 grâce à une politique de réindustrialisation de la Lorraine, il devient ministre sous le second gouvernement Rocard de 1988 à 1991, c’est l’un des artisans de la convention générale de protection sociale qui entérine la fermeture de nombreux sites sidérurgiques français. Il est l’inspirateur de la notion de banane bleue qui désigne l’espace le plus développé du continent européen.
Considéré comme militant n’ayant jamais oublié ses valeurs, sa mort a fait réagir de nombreux politiques dont l’ancien président de la République François Hollande ou encore Martine Aubry.
Il abandonne l’unité d’action avec la CGT de la métallurgie pour accepter les suppressions d’emplois dans la sidérurgie. Les plans sociaux de la sidérurgie entraînèrent de nombreuses suppressions d’emplois dans le Nord et en Lorraine.
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