VÉRONIQUE YANG
Aujourd’hui a eu lieu la journée mondiale sans tabac, élaborée pour la première fois le 7 avril 1987 par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Depuis 1988, elle a été définitivement fixée le 31 mai de chaque année.
Cette journée a pour but de montrer les dégâts que cause le tabac sur l’être humain. Les consommateurs doivent prendre conscience des risques qu’ils font peser sur leurs concitoyens.
Chaque année, plus de5 millions de personnes meurent à cause de ce fléau.
Malgré la hausse constante du prix du tabac, une augmentation des taxes sur le tabac, la neutralité des paquets et tous les thèmes développés chaque année lors de cette journée commémorative, une grande partie des fumeurs continuent de fumer.
Cette année, le thème choisi est: « Le tabac, une menace pour le développement ».
A cette occasion, la Mairie de Paris et ses partenaires ont décidé de rencontrer le public place de la République autour de la terrasse du café « Fluctuat nec mergitur » dès 12h00.
Le café a adhéré à la charte « Ma terrassse sans tabac » créée par le Ministère des affaires sociales et de la Santé, tout comme de nombreux cafés et restaurants volontaires.
Une importante documentation a été mise à la disposition des participants dont une majorité de jeunes. L’accent a été porté sur la prévention et les solutions possibles à apporter dans la lutte contre le tabagisme.
L’adjoint à la Maire de Paris, Bernard Jomier, chargé de toutes les questions relatives à la santé, au handicap et aux relations avec l’Assistance Publique, hôpitaux de Paris s’est rendu place de la République au café « Fluctuat nec Mergetur », café ayant répondu à la charte, afin de répondre aux questions des Parisiennes et Parisiens tout au long de l’après-midi. Il est venu avec des testeurs permettant de mesurer son taux de monoxyde de carbonne expiré.
Le café avait opté pour une formule avec deux espaces terrasse distincts, un « Fumeurs » et l’autre « Non Fumeurs » laissant le choix aux clients..
Des efforts dans ce sens sont encore attendus d’ici 2018. En effet, l’OMS estime que d’ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d’ibcapacité avec plus de10 millions de victimes par an dépassant le nombre de morts dus à la tuberculose, au Sida, aux accidents de voiture, suicides et homicides.
Malgré les solutions déjà existantes comme la cigarette électronique, le sevrage, l’aécuponcture, l’homéopathie et autres médecines douces, le chemin est encore long.
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