Le jeu de la vérité

« C’est un long roman d’amitié, qui commence entre nous deux (…) Une amitié qui s’élance
comme l’envol d’un oiseau … » Ces paroles extraites du duo que formait Elsa avec Glenn Medeiros en 1988 parlent d’une camaraderie fusionnelle. Amis de longue date, il semblait en être de même pour les couples Alain et Patricia et Caroline et Stéphane. Alors qu’ils passent le week-end ensemble à la campagne dans la maison d’Alain et Patricia, l’interlude de détente va laisser place à des révélations inattendues. Après vingt-ans de mariage, ces derniers avouent à Caroline et Stéphane (17 ans de mariage) qu’ils pratiquent l’échangisme depuis 1 an. Craignant de perdre son époux, Patricia a accepté cet adultère consenti plus par dépits et amour que par envie. Surprise quand Caroline, souffrant que sa relation avec son mari soit tombée dans une routine déconcertante face à l’épuisement érotique de leur intimité, avoue qu’elle aussi s’adonne à cette pratique depuis deux mois. Consternation générale. La situation tourne au bouillon… de culture. C’est le grand déballage de griefs, d’aveux et de non-dits. Alors, quid de leur belle amitié et de l’équilibre conjugal des deux couples ? Vont-ils résister à cette épreuve de la sincérité ?

« 2+2, quand on aime on ne compte pas », une comédie inattendue, effrontée et distrayante à souhait sur les mœurs libertines des quadras et des quinquas, de Cyril Gely et Eric Rouquette, mise en scène sur le ton de l’amitié et de l’humour par Jeoffrey Bourdenet, interprétée avec justesse, désacralisation et réalisme par Elsa Lunghini, Claire Nebou, José Paul et Eric Savin – Du mardi au samedi 21h et le samedi à 16h au théâtre Tristan Bernard (Paris VIIIème) – Réservations : 01 45 22 08 40

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