GABRIEL MIHAI
Le candidat Debout la France a égratigné ses concurrents, citant notamment les affaires de François Fillon, lors de son dernier meeting de campagne à Paris mercredi.
Devant 1 500 personnes selon son équipe de campagne, le président de Debout la France a ciblé ses attaques sur François Fillon, lui reprochant d’avoir « pris en otage la présidentielle ».
« La campagne a été creuse comme un tambour, aussi vide que bruyante », a lancé M. Dupont-Aignan au Cirque d’Hiver, fustigeant ces « primaires bidons qui ont abouti à désigner des candidats en carton-pâte ».
Diatribe contre le système. « Cette campagne, polluée par les affaires, (…) a été prise en otage par les candidats victimes de leur propre mensonge », a dénoncé ce souverainiste, déclenchant des huées de la salle. À quatre jours du premier tour, Nicolas Dupont-Aignan a tenu à mettre en garde ses partisans contre les sondages « trafiqués, les médias parfois manipulés ». « Je tiens des preuves que les grands propriétaires des médias ont fait taire des journalistes, mais moi je ne me tais jamais, je dirai tout », a-t-il assuré. Le député-maire de Yerres a poursuivi sa diatribe contre le « système », qui a « planifié la destruction de nos emplois sur notre sol (…) qui a endetté massivement nos États auprès des banques privées et qui aujourd’hui achète le pouvoir des politiques traditionnels et le silence des médias ».
Appel aux abstentionnistes. Le candidat a également ciblé dans ses critiques Emmanuel Macron, accusé d’avoir financé sa campagne de manière « massive et opaque ». Après une ode à la France et sa « tradition judéo-chrétienne et porte-étendard des Lumières », le candidat de Debout la France a rappelé ses propositions phares : renforcement de « l’outil de défense », baisse « massive » des impôts, contrôle des frontières, traités européens alternatifs, travail universel. Assurant que la « seule arme qui nous reste, qu’ils n’ont pas pu nous voler, c’est notre bulletin de vote », Nicolas Dupont-Aignan a lancé un appel aux abstentionnistes : « Le vote blanc est une tragédie pour le pays, ils comptent sur cela pour se maintenir au pouvoir. »
« Des médias parfois manipulés », à quatre jours du premier tour, M. Dupont-Aignan a tenu à mettre en garde ses partisans contre les sondages « trafiqués, les médias parfois manipulés ».
« Je tiens des preuves que les grands propriétaires des médias ont fait taire des journalistes, mais moi je ne me tais jamais, je dirai tout », a-t-il assuré.
Le député-maire de Yerres a poursuivi sa diatribe contre le « système », qui a « planifié la destruction de nos emplois sur notre sol […] qui a endetté massivement nos États auprès des banques privés et qui aujourd’hui achète le pouvoir des politiques traditionnels et le silence des médias ».
« Le dîner du Siècle, c’est quoi ? Une invention ? M. de Castries (ancien patron d’Axa, N.D.L.R.), principal soutien de M. Fillon, c’est quoi ? », a-t-il ironisé.
Après une ode à la France et sa « tradition judéo-chrétienne et porte-étendard des Lumières », le candidat de Debout la France a rappelé ses propositions phares : renforcement de « l’outil de défense », baisse « massive » des impôts, contrôle des frontières, traités européens alternatifs, travail universel.
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle approche, le président de Debout la France, emploie toutes ses forces à convaincre les indécis, lors de son dernier meeting de campagne au Cirque d’Hiver à Paris.
Assurant que la « seule arme qui nous reste, qu’ils n’ont pas pu nous voler, c’est notre bulletin de vote », M. Dupont-Aignan a lancé un appel aux abstentionnistes.
« Le vote blanc est une tragédie pour le pays, ils comptent sur cela pour se maintenir au pouvoir », selon lui.
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