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19 mars 2024

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Paris: un millier de personnes rassemblées en mémoire de Clément Méric

Les peines prononcées en appel sont moins lourdes qu’en première instance pour ces deux militants d’ultradroite jugés pour la mort du militant antifasciste Clément Méric, en 2013 à Paris.

Les peines prononcées en appel sont moins lourdes qu’en première instance pour ces deux militants d’ultradroite jugés pour la mort du militant antifasciste Clément Méric, en 2013 à Paris.

Ce rassemblement fait suite à la condamnation en appel de deux ex-skinheads à cinq et huit ans de prison pour la mort de Clément Méric.

Un millier de personnes manifeste dans le calme ce samedi 5 juin après-midi à Paris à la mémoire du militant antifasciste Clément Méric, tué en 2013 à la suite d’une rixe avec des skinheads.

En 2013, le 5 juin, vers 18 heures au numéro 60 de la rue Caumartin, dans le IXe arrondissement, à étais très violente agressé en plein coeur de Paris. Le jeune homme, étudiant à Sciences-Po originaire de Bretagne, était en état de mort cérébrale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière depuis le 5 juin soir. Au lendemain d’une très violente agression en plein coeur de Paris, Clément Méric, un jeune militant d’extrême-gauche de 18 ans, est décédé.

“8 ans après, Clément vit dans nos luttes, combattons le fascisme”, pouvait-on lire sur la banderole de tête du cortège dans lequel figurent des sections antifascistes de Paris, des militants de la CGT Paris, du NPA, de l’Union communiste libertaire (UCL), du syndicat Solidaires, de la Confédération nationale du travail (CNT) ou de l’UNEF.

Ce vendredi, Esteban Morillo et Samuel Dufour ont été condamnés en appel à huit et cinq ans de prison pour la mort de Clément Méric. Après cinq heures de délibération, les deux militants d’extrême droite ont été reconnus coupables de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner du jeune militant antifasciste Clément Méric, qui avait été tué lors d’une rixe à Paris en 2013. Des violences volontaires aggravées par deux circonstances : l’usage d’une arme et la réunion. Les peines prononcées en appel sont finalement moins lourdes qu’en première instance.

Les deux hommes ont accueilli la sentence dans le calme. « Vous allez être reconduits à la maison d’arrêt », a indiqué le président de la cour d’assises Thierry Fusina, précisant que la feuille de motivation expliquant le choix de la cour sera communiquée le 7 juin.

« La vérité a été redite ce soir », a déclaré Me Cosima Ouhioun, représentant la famille Méric depuis le procès en première instance. « Clément Méric a été victime d’une agression par des bras armés par des poings américains, mais aussi par une idéologie violente qui a été un poison tant pour les accusés que pour les victimes », a-t-elle poursuivi.

Le cortège s’est élancé peu après 14h de la place de la République en direction de la place Gambetta (XXe). Des gilets jaunes étaient également de la partie pour rendre hommage au jeune homme.

Accompagnée de slogans (“nous sommes tous antifascistes”, “nous sommes tous des enfants de Gaza”), cette manifestation intervient au lendemain du procès en appel au terme duquel deux ex-skinheads ont été condamnés à 5 et 8 ans de prison pour la mort de Clément Méric, après une brève rixe entre militants d’extrême gauche et d’extrême droite, en marge d’une vente privée de vêtements de la marque Fred Perry.

“Un procès c’est mieux que rien mais ce n’est pas suffisant avec le climat de montée actuelle du fascisme, notamment dans l’enseignement supérieur et les appels récents à des coups d’État lancés par des anciens militaires”.

“Au-delà de la mémoire de Clément Méric, il faut être là car on constate une diffusion des idées d’extrême droite à énormément de niveaux”, justice pour Clément.

 

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