L’acte 31 des « Gilets Jaunes » a marqué une participation encore plus faible que la semaine dernière.
Selon le ministère de l’Intérieur, 7.000 personnes se sont mobilisées en France ce samedi 15 juin pour l‘acte 31 du mouvement. Depuis le début du mouvement, le 17 novembre 2018, la mobilisation n’a jamais été aussi faible.
A Toulouse, plus d’un millier de « Gilets Jaunes » lors de la manifestation sur la place du Capitole qui n’avait pas été déclarée comme les fois précédentes. Cette fois-ci l’interdiction était liée à la retransmission sur écran géant de la finale du Top 14 entre le stade Toulousain et l’ASM Clermont Auvergne. De plus, une grande braderie des boutiques du centre-ville y avait été organisée afin de faire reprendre leur activité, durement touchée par le mouvement des « Gilets jaunes ». Les forces de l’ordre ont chargé quelques minutes après le départ du cortège, arrachant les banderoles et matraquant les manifestants en tête. On relève 17 personnes interpellées pour des jets de projectiles, 2 manifestants ont été blessés.
La semaine dernière, 10.300 manifestants dans toute la France dont 1 100 en Ile de France, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, se sont mobilisés pour l‘acte 30 qui a attiré moins de participants hormis à Montpellier où des heurts ont éclaté dans le centre-ville.
Cette semaine, le ministère de l’intérieur n’ a décompté que 950 « Gilets Jaunes »dans la capitale pour l’acte 31. L’épisode précédent, une marche de Saint-Denis à Bobigny intitulée « Les gilets jaunes en banlieue, Acte I », avait rassemblé un millier de personnes selon l’AFP. Les manifestants s’étaient donné rendez-vous au Stade de France à Saint-Denis pour converger ensuite vers la préfecture de Bobigny en passant par plusieurs cités de banlieue parisienne, comme les 4000 à La Courneuve. Certains manifestants ont ouvert la marche avec une banderole « ni oubli ni pardon 2005-2019 » en référence à la date de la mort de Zyed et Bouna, décédés dans un transformateur électrique à Clichy-sous-Bois en 2005 alors qu’ils fuyaient la police. Leur mort avait déclenché une vague de révolte dans les banlieues. Des échauffourées ont éclaté à Drancy et à l’approche de la préfecture à Bobigny.
A Montpellier, on ne trouvait que 300 manifestants cette semaine contre 2 000 selon la préfecture la semaine dernière place de la Comédie. Dès le départ du cortège, des heurts avaient éclaté avec les forces de l’ordre, qui avaient usé massivement des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants, ainsi que de canons à eaux, dans des rues très fréquentées en ce samedi estival. Au total, 8 blessés légers, 4 parmi les manifestants et 4 parmi les forces de l’ordre suite à des jets de projectiles et engins pyrotechniques, un policier ayant été brûlé au bras.
Le nombre des manifestants avoisinait les 300 dans plusieurs autres villes : Marseille, Bordeaux, Mâcon où 7 personnes ont été arrêtées et mises en garde à vue.
Dans le Nord, à Lille, une centaine de « Gilets Jaunes » ont été décomptés et 500 à Maubeuge où avait lieu le rassemblement régional.
A Nîmes, sur une cinquantaine de participants, 9 personnes ont été interpellées pour non-respect du périmètre d’interdiction de manifestation défini par la préfecture. Un même nombre a été relevé à Strasbourg.
Crédit photo: B.M./IMPACT EUROPEAN
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