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24 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

"NOUS SOMMES UN JOURNAL INDÉPENDANT"

Les politiciens ne parlent pas de réduire le nombres de SDF à zéro, les journaliste facilment manipules

GABRIEL MIHAI

Dans le troisième débat de la primaire de la gauche les journalistes de France 2 et Europe 1 ont demandér aux sept candidats s’ils s’engageaient, comme Lionel Jospin autrefois, à réduire le nombre de SDF à zéro à la fin de leur mandat.

Malheureusement, si le nombres cité par la journaliste peut paraître immense, il est bien en dessous de la réalité, l’année dernière, 454 SDF sont morts dans la rue, selon l’association Collectif Les Morts de la Rue.

Puis au moment d’interroger Benoît Hamon, ils ont insisté gravement sur un fait : «l’année dernière, 454 SDF sont morts dans la rue», laissant aux candidats et aux spectateurs l’occasion de mesurer ce funeste bilan, le temps égoïstement de pleurnicher.

Ces listes ne sont en rien exhaustives puis qu’il s’agit uniquement de signalements et indiquent qu’en 2016, au moins 454 personnes « SDF » sont mortes dans les rues.

En réalité, ce nombre n’est pas le « chiffre de l’année », il est probablement 5 à 6 fois plus important, le nombre réel de décès pour 2015 pourrait être 2838, avec un large intervalle de confiance compris entre 1489 et 4258.

Plus sûrement, 6730 Sans Abri y ont trouvé la mort en trois ans en France, selon le site du 115 Du Particulier, 15 fois plus.

Il est temps que les politiciens et les journalistes ouvrent les yeux sur les drames invisibles, qui se déroulent sous nos yeux et à nos portes laissant crever des personnes dans les rues et oubliant 30 000 enfants qui ne disposent pas de toit.

Aujourd’hui, plus qu’hier, il nous faut répondre à leur détresse pour que nos rues ne se transforment pas en morgue. Les politiciens sont-ils en mesure de prendre la responsabilité comme Lionel Jospin, à réduire le nombres de SDF à zéro ?

693 978 Sans Domicile en 2013 en France, selon le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre (…) le plus surprenant est aussi ce chiffre de 140 000 SDF seulement que l’INSEE nous a pondu en 2013 et dont la vocation n’en reste pas moins desinformante.

693 978 laisser pour compte, un chiffre qui reste bien en dessous de la
réalité, car encore une fois, il s’agit d’individus qui ont eu affaire avec les services sociaux, donc laissant des traces administratives.

La crise du logement social, de l’emploi, les aberrations
administratives (…) n’ont jamais eu pour origines la précarité, mais bien
l’inverse pour la pauvreté. En effet les personnes n’en sont ni plus ni moins les victimes directes et les pouvoirs publics, valets des politiciens en place, encensent plus souvent le flou artistique de la désinformation à ce propos, ne serait ce que pour maintenir suffisamment la somnolence
sociale et une sorte d’ordre artificiel pour contenir le peuple dans d’éventuels débordements. Une politique sournoise de prévention qui balaie la reconnaissance des échecs en matière de politique sociale et économique.
Donc 693 978 individus « connus » et exclus de leur citoyenneté par
nos égoïsmes matérialistes et nos individualismes sociétaux, avec une
porte ouverte sur la morgue.

Pour les personnes errant dans l’incitoyennete, la marginalité, ayant la délinquance comme langage de proximité et de légitime défense, voire ultime expression faute d’être entendus (…), l’exclusion est une situation de non droit dans notre république française puisque la citoyenneté y est un droit et un devoir.

Une antinomie républicaine bien que moins criminelle jusqu’à preuve du contraire, une citoyenneté sans conscience n’a aucun sens, beaucoup l’ignorent, faute d’y avoir été initiés en l’absence de mode d’emploi réel et complet, beaucoup l’ont oublié faute d’être soutenus et trop souvent mis au
pied du mur.

En ce cas, qu’aurais – tu à perdre en bravant l’interdit ?
RIEN ! ABSOLUMENT RIEN ! PUISQUE TU N’AS PLUS DE REPERE SOCIAL COHERENT, ni famille sur qui compter, ni ami, pas de toit, pas de boulot pour la plupart des SDF bien qu’un SDF sur quatre occupe un emploi et faute de moyen dort dans une voiture ou dans une cave ou une tente, pour les plus malins; ni société sur qui s’appuyer réellement puisque lâché dans l’exclusion.
Puisque tu n’existes pas, plus de droit pour personne et que ton droit d’existence même est remis en cause et pourtant tu respires et rien que ça, ça dérange les politiciens donneurs de leçon et les bien pensants.
Devant un exécutif affairiste dévoyé ! Devant des pouvoirs publics démissionnaires qui encensent les dysfonctionnements, grâce à des structures toujours insuffisantes et des services obsolètes, décalés
et incompétents, devant des politiques sociales inadaptées par l’absence de fonds de
commerce, dépensières et nombrilistes , les Citoyens, soient nous, essayent de répondre, par conscience et résistance au non droit, comme on le peut à l’assistance à personnes MISES EN DANGER par
ce déni de justice sociale.

Dans tous les cas de figure, comment l’action sociale française ne
pourra j’amais agir efficacement et sensément si elle n’est même pas
informée correctement et honnêtement sur nos dégradations sociales.
Et ce toujours au détriment de la législation en vigueur !(Article L345 – 2 –
2, Article L345 – 2 – 3 du Code l’action sociale et l’Article 25 de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
En soulignant que cela ne se passe pas sans faire de victimes : 451
morts de la rue en 2012, en France, 477 pour l’année 2013, là sur le
pas de nos portes ! Mais ces chiffres ne sont pas exhaustifs, selon le Collectif des Morts de la Rue, puisqu’ils s’appuient sur des informations grappillées de ci de là… Certes il s’agit d’un
indice, mais nous sommes très très loin de la réalité selon le Quotidien du Médecin de juillet 2014 qui dénonce plus de 6730 morts de la rue en trois ans ! Et tout ça devant l’indifférence de nos politiciens qui se livrent incontestablement à un crime contre l’humanité par leur inertie
comportementale !
De 477 à plus de 2243 morts environ par an, il y a un gouffre de prés
1766 âmes, victimes dont on cherche à camouffler l’existence dans
l’anonymat le plus absolu, ne sera it – ce qu’en cultivant toujours cette
désinformation, voir la non information !
Un véritable charnier social de 1766 personnes faits de chair et de sang,
comme toi et comme ceux qui les y ont conduits par d’horrifiants calculs.

LA VERITE EST EGALEMENT UN DU REPUBLICAIN!

Et ce fameux petit nombre de gouvernants qui stérilise ces informations
pour se voiler la face !…

Un sans abri est un homme, pas un esclave.
Des sans abris sur les trottoirs sont les cadavres de demain.
LA VIE EST UN DROIT.

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