GABRIEL MIHAI
Ils étaient plusieurs milliers à défiler dans les capitales britannique, française et allemande pour dénoncer le décret jugé discriminatoire.
Un millier de personnes ont également manifesté samedi à Paris.
«Nous sommes là pour dire que nous n’acceptons pas la haine», a expliqué Michael Jacobs, un Américain de 20 ans, co-organisateur de la marche. Il a rassemblé nombre de ses compatriotes, ainsi que des Français et des étrangers de différentes nationalités. «Trump doit partir !», «les réfugiés sont les bienvenus !», «le peuple uni, jamais divisé !» étaient les slogans, scandés en anglais, les plus repris par les participants.
Vendredi, un juge fédéral de Seattle, James Robart, a décidé de bloquer provisoirement l’application du décret. Son injonction est valable sur tout le territoire américain, le temps qu’une plainte déposée lundi par le ministre de la Justice de l’Etat de Washington, Bob Ferguson, soit examinée.
Environ 1200 personnes, selon la police, se sont réunies dans l’après-midi devant la Porte de Brandebourg à Berlin.
Arborant des affiches sur lesquelles on pouvait notamment lire «Combattez l’ignorance, pas les immigrés !», les manifestants se sont rendus jusque devant l’ambassade des Etats-Unis située à proximité. Certains brandissaient le dernier numéro du magazine Der Spiegel, avec en Une Donald Trump dessiné en train de porter la tête de la statue de la Liberté égorgée.
Plusieurs milliers de personnes se sont réunies samedi aux abords de l’ambassade des Etats-Unis à Londres. Elles manifestaient contre le décret pris par Donald Trump pour interdire temporairement l’accès du territoire américain aux réfugiés ainsi qu’aux ressortissants de sept pays peuplés majoritairement de musulmans.
Les manifestants brandissaient des banderoles noires avec des taches de sang, frappées de slogans comme «Non à Trump, non à la guerre!» ou encore «Trump: relation particulière? Dites non!». Le rassemblement était organisé par le groupe «Stop the War coalition».
PHOTOS: IMPACT EUROPEAN / WPA – BM
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