Comme chaque année, une marche mondiale pour informer les femmes et faire reculer l’endométriose s’est tenue samedi 24 mars.
20 % des femmes seraient atteintes par cette maladie chronique. Règles douloureuses et lésions provoquant dans 30 à 40 % des cas une infertilité, c’est pourquoi une marche par an contre l’endométriose est organisée depuis 5 ans dans une soixantaine de pays environ à la même date.
Samedi 24 mars, les associations ENDOmind et Mon Endométriose, Ma Souffrance ont organisé deux événements dans l’Hexagone, à Paris dès 10h Mairie du 15è avec la chanteuse Imany ainsi que Nathalie Clary, présidente d’Endomind et à Marseille à 13h30 quai d’Honneur où on retrouvait en tête de cortège la comédienne de 37 ans Laetitia Millot (Plus belle la vie),qui a révélé au public souffrir d’endométriose, cette maladie chronique qui rend difficile et parfois impossible de tomber enceinte, un véritable miracle pour cette dernière qui va bientôt être maman d’une petite fille .
En Outre-mer, des marches étaient également prévues par des associations locales (En Guadeloupe, Karukéra endométriose était à Pointe-à-Pitre; en Martinique Madin’endogirls à 9h devant la préfecture de Fort de France; en Guyane différentes associations se sont réunies à 8h la Pointe Buzaré à Cayenne et à la Réunion le rendez-vous était donné à 14h plage de l’Hermitage)
Le but de cette mobilisation est de faire connaître cette maladie chronique au grand public, de permettre aux malades comme aux médecins d’avoir des informations car l’endométriose est sous-diagnostiquée, mais aussi d’alerter les autorités de santé sur l’importance de cette maladie qui atteint la muqueuse utérine et qui fait se développer l’endomètre en dehors de sa cavité. Programmés pour saigner tous les mois, ces tissus, qui se développent en dehors de l’utérus, provoquent des douleurs et des troubles des systèmes gynécologiques, urinaires et digestifs pour les cas les plus répandus.
Le symptôme principal de l’endométriose est la douleur pelvienne, qui se manifeste lors des règles ou des rapports sexuels. Toutefois, chez certaines patientes, la maladie peut être asymptomatique et ne générer aucune douleur.
Lorsque la maladie se développe, l’endomètre (tissus tapissant l’utérus) sort de l’utérus et va provoquer des lésions sur les organes périphériques que sont les ovaires, le vagin, l’intestin ou encore la paroi abdominale.
Le traitement de l’endométriose est hormonal et vise à bloquer les règles. La pathologie tend d’ailleurs à guérir d’elle-même chez les patientes ménopausées.
A ce jour, cette maladie touche 180 millions de femmes dans le monde et ne peut être guérie. En France, les estimations évaluent entre deux et quatre millions de femmes touchées. Aucune étude épidémiologique n’a été faite en dépit d’une forte prévalence, le retard de diagnostic est en moyenne de 6 ans, mais c’est aussi dû au fait que la maladie revêt plusieurs formes et qu’il est difficile de généraliser.
Aux Antilles, des formes beaucoup plus graves de la maladie ont été recensées; pour certains, l’environnement et l’usage des pesticides seraient à la base de cette perturbation endocrinienne.
Actuellement, les informations et la formation des médecins relative à ce problème sont moindres, c’est pourquoi certains d’entre eux ont décidé de se spécialiser par eux-mêmes.
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