Alex CROSSAY
Pour célébrer le centenaire de l’engagement des Etats-Unis dans la première guerre mondiale, la ville de Paris et l’Ambassade des Etats-Unis ont choisi de rendre hommage à la génération des jeunes américains qui ont grandi et sont devenus adultes pendant cette guerre et qui, après la guerre, ont contribué au foisonnement culturel et artistique des années 1920-1930 à Paris. Cette génération est appelée la « génération perdue », dont faisaient partie plusieurs personnages illustres comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, et Gertrude Stein. L’expression a été choisie par Gertrude Stein pour décrire les conditions des jeunes vétérans de la première guerre mondiale, désorientés et en recherche de directions pour leur vie. Elle a été rendue populaire par la suite par Hemingway dans son roman « Le soleil se lève aussi », qui décrit avec une grande fidélité le Paris des écrivains de l’entre-deux-guerres.
Le cycle culturel proposé par la Mairie de Paris, l’Ambassade des Etats-Unis et les éditions Cohen & Cohen retrace le parcours de ces américains de la génération perdue à Paris et montre l’empreinte culturelle considérable qu’ils ont laissée à la ville, au travers d’une exposition de photographies et de plusieurs événements gratuits. Les photographies sont exposées sur les murs de la Caserne Napoléon (à côté de l’Hôtel de Ville) du 7 novembre 2017 au 15 janvier 2018. Les événements incluent plusieurs visites guidées, d’abord à Montparnasse qui était le lieu de rendez-vous des artistes dans les années 20, puis à Montmartre sur les traces du Paris Noir : ses écrivains et poètes Richard Wright, James Baldwin et Langston Hughes, ainsi que les tous premiers clubs jazz de la capitale animés par Joséphine Baker, Bricktop ou Sidney Bechet. Plusieurs ciné-conférences, des rencontres littéraires ainsi qu’un concert « sur les pas des Hellfighters » sont également au programme.
Programme détaillé :
https://quefaire.paris.fr/generationperdue
Présentation du cycle culturel par Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris, et D. Brent Hardt, chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique.
Les Hellfighters
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