Ils étaient nombreux à avoir répondu présent à l’invitation de Valérie Pécresse et Babette de Rozières. Conviés dans l’hôtel particulier du conseil régional dans le 7ème arrondissement de Paris, restaurateurs, chefs étoilés, MOF et autres représentants (Tocques Françaises, Tourisme, CRT), ainsi que journalistes étaient venus assister au déjeuner de présentation du parcours de la gastronomie en Ile-de-France. L’objectif ? Promouvoir les produits régionaux.
Dixit Valérie Pécresse la présidente de la région Ile-de-France, ce projet vise à valoriser le « Made in Ile-de-France » et mettre en valeur pour la première fois, « la gastronomie francilienne ». « On doit être fiers. Nous sommes une grande région agricole. On veut un pain francilien, on a un agneau d’Ile-de-France, on aura des viandes bovines d’Ile-de-France, on a le Brie bien évidement qui est déjà en appellation d’origine. On est en train de développer toute une série de produits qui seront made in Ile-de-France, y compris des produits maraîchers. »
Six grandes étapes vont articuler ce projet ; la Cite de la gastronomie en étant le point de départ avec Rungis « en vue du développement d’une grande filière des métiers de la gastronomie » comme l’expliquait la présidente Valérie Pécresse. « Nous pensons qu’il y a énormément de débouchés professionnels pour les jeunes dans tous ces métiers liés peu ou prou à l’alimentation et à la gastronomie ».
La chef cuisinière Babette de Rozières, déléguée spéciale après de la présidente, en charge de la Cité de la gastronomie pour qui « la cuisine est une affaire de politique au sens noble du terme et de santé publique» a donc présenté devant cette grande tablée de professionnels les grandes lignes dudit circuit en dévoilant les premiers sites pressentis sur l’ensemble du territoire régional, retenus pour leur popularité, leur attrait touristique et leurs atouts économiques : l’hôtel de la Marine à Paris en 2020 (12 700m² dont 6 200m² ouverts au public – coûts travaux : 107 M€ HT, l’Ancienne Poste de Versailles courant 2020 (10 000m² dont 1 500m² de restaurants et commerces – coûts travaux : 23 M€ HT), Le Pavillon de la France de l’exposition universelle de Milan, remonté pour l’occasion aux abords de l’aéroport Charles-de-Gaulle fin 2020 (3 000m² dédiés à l’agroalimentaire dont 1 500m² – coûts travaux : 18 M€ HT de restaurants), la Halle Gourmande de Saint-Ouen au sein du nouvel éco quartier début 2021 (10 000 dont 5 000 de restaurants et de commerces), la Cité du Goût à Noisiel dédiée au chocolat et à la gourmandise courant 2022 (coûts travaux : 20 M€ HT) et La Cité de la gastronomie à Rungis courant 2024 (10 400m² dont 3 400m² d’espaces commerciaux de restauration).
Un parcours riche, pour un projet novateur concret, très ambitieux et prestigieux avec un rayonnement francilien cohérant et dynamique destiné au public (pour qu’il redécouvre ses régions), aux touristes et aux professionnels avec des équipements tant pédagogiques et éducatifs que culturels et ludiques. À suivre…
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