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23 novembre 2024

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Sommet européen: l’Europe réfléchit à son avenir pour poser des bases sur les 27 pays

9 mai 2019 - Sommet informel des chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne / Sibiu - ROUMANIE

Une nouvelle réunion des chefs d’État et de gouvernement européens a eu lieu ce jeudi 9 mai à Sibiu, en Roumanie, pour les 27 pays.

Pour la première fois depuis des mois, ce n’est pas le Brexit qui est à l’ordre du jour, l’Union européenne pose les bases de l’Europe pour les 27 États membres.

Pour autant, en arrivant à Sibiu, les dirigeants européens ont insisté sur la nécessité d’aller de l’avant. « Le monde bouge, il faut une Europe réactive et innovante », a souligné Angela Merkel, « une Europe plus efficace avec quelques priorités » pour le Premier ministre belge, Charles Michel.

Emmanuel Macron, a insisté sur l’urgence climatique. La France avec 7 autres pays, va plaider pour un passage à la vitesse supérieure : elle souhaite que l’UE atteigne la neutralité carbone d’ici 2050.

Les 27, qui ont commencé leur sommet par un déjeuner de travail, vont tenter d’esquisser une feuille de route qui devra être peaufinée et validée lors du sommet de juin.
Les dirigeants de l’UE ont débattu le prochain programme stratégique de l’UE pour la période 2019-2024. Ils ont échangé leurs points de vue sur les défis et les priorités de l’UE pour les années à venir sur:
-L’emploi, la croissance et la compétitivité
– Les moyens d’action à donner aux citoyens et la protection de ces derniers
– Les politiques en matière d’énergie et de climat
– La liberté, la sécurité et la justice
– L’UE en tant qu’acteur mondial de premier plan.

Le sommet européen de Sibiu, en Roumanie, n’a pas permis d’avancer sur la lutte contre le changement climatique. Sur les 27 Etats membres présents, la proposition de texte d’Emmanuel Macron pour une politique européenne ambitieuse sur le climat, a été une faible victoire pour lui, car seule la Lettonie s’est ajoutée à la liste des Etats membres qui soutenaient les mesures: la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède.

Un certain nombre des 18 pays, y compris l’Allemagne, le gros poisson européen, reste dans un groupe d’opposants qui rechignent à s’engager sur la voie de Macron. « Ce texte évoque, entre autres, l’objectif de limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C (par rapport au niveau préindustriel), la neutralité carbone d’ici à 2050 et un budget européen à la hauteur de ces objectifs. »

Les opposants des 18 pays, argumentent notamment sur les problèmes économiques que cela pourrait causer à certains, notamment aux pays de l’Est dont les économies sont encore très charbonnées. «Je partage une grande partie de cette initiative mais puisque nos objectifs pour 2050 divergent, je ne suis pas encore en mesure de la soutenir pleinement», a expliqué la chancelière allemande Angela Merkel.

Profitant des dernières semaines avant les élections européennes, les missives se sont multipliées ces derniers jours. Mardi, plus de 200 maires de villes européennes ont lancé un appel demandant notamment la neutralité carbone d’ici à 2050 et l’augmentation des objectifs européens en matière de climat et d’énergie, à l’horizon 2030.

L’important pour l’Union européenne est de redresser: l’emploi, la croissance et la compétitivité, la liberté, la sécurité et la justice, les moyens d’action à donner aux citoyens et la protection de ces derniers. Pour l’UE, les politiques en matière d’énergie et de climat pourraient déboucher sur une possibilité d’amélioration  jusqu’en 2030, voire atteindre le point stratégique en 2050.

 

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