GABRIEL MIHAI
L’enquête ouverte après la dégradation volontaire de la tombe du général de Gaulle, samedi, a conduit à l’arrestation de cinq personnes, et au placement en garde à vue de deux personnes.
Trois jours après la dégradation volontaire de la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises, en Haute-Marne, deux personnes ont été placées en garde à vue mardi soir, a-t-on appris de sources judiciaire. Il s’agit d’une homme et d’une femme.
Cinq personnes au total ont été interpellées mardi vers 20h, dont deux ont été placées en garde à vue, a précisé à l’AFP le parquet de Chaumont, confirmant une information du quotidien Le Parisien. On ignore où ont eu lieu ces interpellations. Le procureur de la République, Frédéric Nahon, devrait s’exprimer devant la presse mercredi en fin d’après-midi, a-t-on indiqué de même source.
Depuis dimanche, la section de gendarmerie de Reims, chargée de l’enquête, recherchait un homme d’une trentaine d’années qui, samedi après-midi, était monté sur la tombe du général de Gaulle, dans le cimetière de ce village de Haute-Marne, et avait brisé la croix religieuse qui y était érigée. La scène a été filmée par une caméra de surveillance destinée à protéger la sépulture du chef de la France Libre, brutalement décédé en 1970.
L’homme avait ensuite gagné la sortie du cimetière où, selon plusieurs témoins, l’attendait une femme à bord d’une voiture. « On pense qu’il s’agit avant tout d’un individu dérangé », avait déclaré dimanche à l’AFP le maire de Colombey, Pascal Babouot.
Ces faits sont passibles d’une peine allant jusqu’à 5 ans de prison.
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