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21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Un avion d’affaires qui comptait se poser au Bourget a été intercepté par un Rafale de l’armée de l’air ce matin

Ce lundi, aux alentours de 9 heures, plusieurs Parisiens ont aperçu dans le ciel de Paris un avion de combat s’approcher de très près d’un autre appareil,relate « Les Echos » sur le site. Trois semaines après les attentats, cette situation a donné lieu à de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Il s’agissait en réalité d’un avion d’affaires – Cessna Citation Mustang 510 – en provenance de Belgique qui ne respectait pas les mesures de sécurité pour la COP21, par manque d’informations. Il a ainsi été dérouté extrêmement rapidement par un chasseur de l’Armée de l’air, a précisé le Sirpa-Air, contacté par L’Obs.
L’Armée de l’air, qui assure la surêté aérienne sur l’ensemble du territoire 24 heures sur 24, ne parvenant pas « à connaître les intentions » de cet appareil, a alors activé le dispositif d’alerte. Un Rafale s’est chargé de la mission.
En principe, le code des transports prévoit que « le fait pour le pilote de survoler, par maladresse ou négligence, une zone du territoire français en violation d’une interdiction » est puni de six mois de prison et de 15.000 euros d’amende. Mais aucune poursuite s’est engagée à ce jour, nous précise le Sirpa-Air. Le pilote aurait argué du fait que les dispositions d’interdiction de vol lui étaient inconnues.

La surveillance du ciel français est coordonnée de façon permanente depuis le centre national des opérations aériennes (Cnoa) installée sur la base aérienne 942 de Lyon-Mont-Verdun.
Depuis le début de l’année, 68 interceptions d’appareils intrus ont été réalisées selon des procédures d’urgences extrêmement codifiées. Il est rarissime, voire inédit, qu’une telle opération se déroule dans le ciel parisien.

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