Les manifestations sont nombreuses dans tout la France, en particulier à Paris, ce samedi 21 septembre 2019.
Au lendemain d’une journée de mobilisation historique en faveur du climat à travers la planète, une nouvelle « marche pour le climat et la justice sociale » est organisée samedi 21 septembre à Paris. A New York, le sommet de la jeunesse sur le climat aura lieu à l’ONU.
Une journée sous haute surveillance, puisqu’une manifestation de Gilets jaunes avait également lieu sur les Champs-Elysée le matin, ainsi qu’une mobilisation à l’initiative de Force ouvrière, sans compter les Journées du patrimoine.
15 000 personnes ont marché pour le climat, samedi 21 septembre à Paris. Mais cette manifestation a été parasitée par des violences : des black blocs se sont mêlés au cortège dès son départ et des incidents ont éclaté avec les forces de l’ordre. Une centaine de personnes ont été placées en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet.
« Les forces de l’ordre ont projeté des dizaines de grenades de désencerclement dans le cortège », sont vu la présence de black blocs en début de manifestation, mais aussi de Gilets jaunes « pacifistes » dans le cortège.
D’autres manifestations ont eu lieu dans le reste de la France : plus d’un milliers de Gilets jaunes étaient à Toulouse. A Bordeaux, un cortège a rassemblé les défenseurs du climat et les Gilets jaunes. Plusieurs centaines voire milliers de personnes ont également marché pour le climat à Rennes, Nancy, Nice ou encore Lille.
Les appels des organisateurs de cette marche s’étaient multipliés pour une « convergence des luttes » entre Gilets jaunes et militants de la défense du climat.
Ce matin autour des Champs-Élysées la situation s’est tendue, avec des charges des forces de l’ordre et des manifestants qui ont renversé poubelles et barrières. Des slogans antipolice et anticapitalistes ont été entendus. Là encore, chaque attroupement était encerclé et dispersé.
FO a rassemblé plus de 10 000 personnes dans une manifestation contre la réforme des retraites.
163 personnes ont été interpellées en marge des diverses manifestations parisiennes de ce samedi après-midi. La préfecture de police annonce aussi 395 verbalisations et 120 gardes à vue. Parmi les interpellations, une surprend : celle d’un capitaine police pour «outrage et rébellion ».
Il a ensuite été transféré au commissariat du XIVe arrondissement de Paris, où il a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion. Il s’est alors présenté comme « Gilet Jaune » auprès de ses collègues. Mais en garde à vue son attitude était telle que la police a, selon nos informations, demandé un examen psychiatrique.
Des « gilets jaunes » tentaient de nouveau de se rassembler sur les Champs-Élysées, samedi soir, après une journée passée à tenter de former un cortège sur l’avenue interdite de mobilisation par la préfecture de police de Paris et encerclée par les forces de l’ordre.
Des tirs de grenades lacrymogènes et des charges de dispersion ont suivi l’arrivée de plusieurs dizaines de manifestants, nombreux à venir après avoir suivi dans l’après-midi la marche sur le climat, dans le 13e arrondissement. Ponctuellement, un mouvement de foule d’une centaine de personnes relance une courte charge des policiers, avant un retour au calme sur une grande partie de l’avenue.
« Allez on s’en va, ça suffit maintenant », lance un CRS aux passants devant le magasin Louis Vuitton, au croisement de l’avenue George V. Dans une rue parallèle, des policiers motards des BRAV (Brigades de répression de l’action violente) mettent pied à terre et se mouchent pour faire passer les effets du gaz lacrymogène. « Ils sont retirés du dispositif », explique un policier d’une compagnie d’intervention parisienne à un de ses collègues. « C’est bon signe ça, non ? », lui répond-t-il, leur départ pouvant signifier une baisse de tension autour de la manifestation.
La plupart des groupes de « gilets jaunes » ont maintenant quitté les Champs-Elysées. De même pour les manifestants de la marche pour le climat, restés sur la place de la Bastille.
Aucun des deux rassemblements nocturnes (celui place de la Bastille pour les manifestants pour le climat et celui sur les Champs-Elysées pour les « gilets jaunes ») n’étaient prévus, ni déclarés à la préfecture.
Pour l’acte 45 des gilets jaunes, intitulé « urgence sociale et climatique », 91 430 manifestants « au minimum » ont été dénombrés par le « Nombre Jaune » dans sa « première estimation » dévoilée un peu avant 19 heures.
Les organisateurs de la marche pour le climat annoncent 50.000 personnes à Paris (selon le cabinet d’études Occurence, ils étaient 15.200), 15.000 à Lyon (5000 selon la préfecture), 10.000 à Grenoble et 5000 à Strasbourg.
À Bordeaux, de 500 à 800 Gilets jaunes, selon des journalistes de l’AFP, ont commencé à défiler avec la manifestation pour le climat selon un mot d’ordre de « convergence ». Mais ils sont partis dans une direction opposée au bout de 500 mètres. Au total, les ONG revendiquent plus de 150 000 manifestants dans toute la France.
Mardi 24 septembre 2019
RETRAITES : Journées de Grèves + Manifestations (Paris + France)
• Manifestation unitaire « CGT, FSU, Solidaires; UNEF, UNL »
14h : Place de la République > Nation (soit Direct, soit par Bastille).
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