Le cirque Arlette Gruss présente son nouveau spectacle ‘Une Etoile en Héritage » depuis le 10 janvier et jusqu’au 6 février à Bordeaux.
Le nouvel opus est très différent de celui de l’an dernier « Osez le Cirque »; on y retrouve d’avantage de numéros de cirque traditionnel (trapézistes volants, clown, otaries, jongleur, magie, acrobates en tout genre), les fauves et les éléphants ne seront pas présents, on ne découvrira que la cavalerie, ADN des cirques de la famille Gruss mais aussi des chiens, des pingouins et des otaries. Cette année, l’Extrem Light Show remplace le Neon Dance Show et le Bike Show succède au Motor Show, on trouvera aussi les lasers, la roue Cyr et le vélo. Le tout est orchestré par un Monsieur Loyal nouvelle version, Kévin Sagau depuis 2009.
Comme chaque année, la caravane du cirque s’est installée à Bordeaux pour débuter une nouvelle tournée. A cette occasion, une messe de Noel a été célébrée l’après-midi du 24 décembre par Monseigneur Ricard, évêque de la ville, sous le chapiteau pour la 4ème année consécutive et a accueilli 1600 personnes sur l’Esplanade des Quinconces en présence de la troupe. Les représentations ont débuté le 10 janvier et une soirée de gala a été organisée au profit de l’association Prima mise à l’honneur lors de cette soirée caritative. L’association Prima s’occupe de développer et installer des solutions numériques et digitales dans les hôpitaux et services de consultations pédiatriques de Nouvelle-Aquitaine pour atténuer l’isolement scolaire, social et familial des enfants hospitalisés.
Le cirque Arlette Gruss a été créé en 1985 par Arlette Gruss (ancienne dompteuse de panthère) et son mari Georgika Kobban (dompteur) suite à une promesse qu’elle avait faite à son père, il portait alors le nom de « Cirque de France »; en 1989, le cirque s’installe à Paris, pelouse de Reuilly et l’année suivante, un nouveau chapiteau est construit, il sera remplacé en 1995, en 2009 par la « cathédrale » et enfin en 2018 par « le Privilège » . En 1992, le cirque Arlette Gruss reçoit le Grand Prix National du cirque et accueille le gala de La Presse. Après avoir accueilli de nouveaux numéros venus de l’étranger, les spectacles sont retransmis sur FR3. En 1996, le cirque s’installe pour la première fois à Bordeaux et l’année suivante, Arlette Gruss devient chevalier de la Légion d’honneur sur une proposition d’Alain Juppé. La fin des années 90 voit le retour de Georgika Kobban et de ses lions ainsi que de Lucien Gruss et de ses prestations équestres mais aussi l’arrivée de Roberto Rosello, créateur des costumes qui changent chaque année tout comme la musique et le scénario. En 2006, Mme Arlette Gruss s’éteint laissant les rênes à son fils Gilbert. En 2009, l’accent est mis sur les éclairages qui deviennent la signature des spectacle et en 2010, Georgyka Kobann aménage sur une propriété d’une vingtaine d’hectares à la Fontaine St Martin des quartiers d’hiver où les animaux peuvent s’y reposer et passer une retraite agréable; concernant le spectacle, le motor show est introduit avec 8 motos tournant dans un globe métalique; en 2018, après une grande enquête sur le monde circassien en Europe, il est décidé de créer un système d’accréditation et un label de qualité pour les arts du cirque (Big Top Label) et en novembre dernier, le Cirque Arlette Gruss a été le premier à recevoir cette distinction de qualité qui reconnaît et récompense le cirque traditionnel répondant aux critères les plus sévères, établis par une commission d’experts. C’est à Bruxelles, au Parlement européen, et en présence de monsieur Tibor Navracsics, Commissaire européen à la culture, l’éducation, la jeunesse et aux sports, que Gilbert Gruss, administrateur délégué du cirque Arlette Gruss, s’est vu remettre le label de qualité.
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