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22 novembre 2024

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Alexandre Benalla, accusé de violences, placé en garde à vue

Alexandre Benalla est placé en garde à vue concernant l’agression de deux manifestants lors de la mobilisation du 1er Mai.

Ce vendredi 20 juillet, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a été placé en garde à vue des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique, complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection.

Alexandre Benalla s’est présenté à 10 heures avec son avocate au siège de la Police judiciaire à Paris alors que le parquet de Paris a co-sai l’IGPN, selon une source judiciaire.

Dans le même temps, l’Élysée a engagé « la procédure de licenciement » d’Alexandre Benalla, a annoncé le palais présidentiel ce vendredi 20 juillet, deux jours après les révélations du Monde sur le comportement du chargé de mission de l’Élysée.

Vincent Crase, un gendarme réserviste reconverti dans la sécurité privée qui accompagnait Alexandre Benalla a été placé en garde à vue vendredi 20 juillet dans la matinée, des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service publique et usurpation de fonction, selon le parquet de Paris.

Trois policiers, appartenant tous à la Préfecture de police de Paris, ont été suspendus jeudi soir. Deux commissaires et un contrôleur général sont soupçonnés d’avoir copié des extraits d’images de caméras de vidéosurveillance, qui appartiennent à la préfecture de police de Paris et de les avoir transmis à Alexandre Benalla.

Alors que l’Elysée fait face à un feu roulant de critiques, l’information a été remontée très vite après les faits. Le 2 mai, place Beauvau, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb a été mis au courant, selon France Inter.

Les services du ministère ont alors fait parvenir l’information à l’Elysée. Alexandre Benalla avait alors été mis à pied durant 15 jours.

Le programme des auditions de la commission d’enquête parlementaire – à huis clos sauf exceptions – sera fixé vendredi par le bureau de la commission, avec l’objectif notamment d’entendre le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dès lundi ou mardi, a-t-on indiqué de source parlementaire.

Ancien membre des services d’ordre de l’ex-président socialiste François Hollande, Alexandre Benalla avait été renvoyé par l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg pour «faute professionnelle» avant de joindre la garde rapprochée d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle.

Un deuxième homme a aussi «outrepassé son autorisation», a révélé le porte-parole. Vincent Crase, gendarme réserviste et employé de LREM (parti présidentiel), a aussi écopé d’une «mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire», et «il a été mis également fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République».

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