Alors qu’en France, la semaine du goût s’est déroulée du 8 au 14 octobre dans toute le pays surle thème « Mangez malin », nous allons vous parler d’un chef étranger qui est très fervent de notre cuisine mais désire aussi faire découvrir celle de son pays, la Roumanie.
Nous avons donc vous faire partager une expérience unique pour apprendre quelques recettes avec le chef Cristian Mihali George que nous avons rencontré au Village International de la Gastronomie en septembre dernier.
Jeune chef ambitieux et amateur d’art culinaire traditionnel, George a contribué à faire connaître son pays à travers le miroir de la tradition culinaire, mais aussi en combinant les goûts des légumes dans un même plat.
Parmi les 57 pays participants au Village International de la Gastronomie, se trouvait la Roumanie, représentée par George Mihali, chef de cuisine. Pour cette deuxième édition, il a de nouveau investi personnellement dans le stand du Mail Branly, voulant apporter sa culture, ses traditions et l’hospitalité des Roumains en nous recommandant de goûter sa cuisine.
Le 19 septembre, il a participé à une émission sur la chaîne télé France 5 et présenté une recette traditionnelle: « la côte de veau rôtie ». Afin de révéler au public français ce véritable plat traditionnel, il a consulté 5 chefs roumains .
Selon George, les relations avec les citoyens ou la diplomatie doivent être basées sur 2 questions importantes: savoir ce qu’est la Roumanie et comment on voyait la Roumanie!
Mais pour lui, il existe une autre possibilité de faire connaître la ROUMANIE, sa tradition et sa culture gastronomique. Quel est l’aliment de base le plus consommé et le plus utilisé dans un repas traditionnel? Réponse: la pomme de terre.
Essayant de pénétrer dans les coulisses d’un homme bien connu dans son métier et cherchant à savoir comment il est perçu par d’autres collègues roumains et étrangers, nous découvrons qu’en Roumanie, 5 chefs restent toujours en contact avec George, cherchant à dévoiler la cuisine roumaine à des inconnus. Pour en savoir plus, nous avons parlé également au chef de l’Élysée, Guillaume Gomez, qui porte une grande estime à George et à son travail tout en reconnaissant qu’il était novice en cuisine roumaine.
Maintenant, la plupart des chefs ont un compte sur Facebook. Outre leur personnalité, vous pouvez découvrir des recettes. Si vous êtes passionné par la recherche de recettes, d’astuces et vous simplifier la vie en cuisine, il est très simple de consulter Facebook.
C’est le cas de George. On y apprend qu’il a fait à la base des études à l’école Sighet Marmatiei, groupe scolaire de la petite industrie et du service, ce qui n’a rien à voir avec la gastronomie, puis il a changé de voie alors qu’il travaillait dans un restaurant. Tout a commencé en 2009 quand il était en Irlande, où son goût pour la cuisine s’est développé.
D’où vient cette passion pour la cuisine? Avez vous fait une école spéciale pour les chefs et comment avez vous développé votre talent?
J’ai fait des formations culinaire pour toute les étapes de la Gastronomie. Jai eu la chance de travailler avec des chefs de taille mondiale d’une des plus grandes écoles. C’est un grand plaisir pour moi de cuisiner, de tout faire avec passion, mais je pense que le talent naturel compte également. Maintenant, j’ai 9 ans d’expérience, mais je suis toujours passionné par ce que je fais. Apprendre tout le temps, c’est évident! Comme je suis entré tardivement dans ce monde, j’ai compris que ma seule chance était d’être un esprit autodidacte.
Dans l’émission culinaire à la télévision, y a-t-il eu beaucoup de pression?
Oui. Je peux vraiment dire que c’est très important dans une émission culinaire télévisée, plus la pression est forte et plus vous devez essayer d’atteindre la perfection comme dans n’importe quel métier. Ce que vous utilisez, comment vous l’utilisez et les techniques de travail qui font la différence importent vraiment. J’ai également eu de nombreuses situations dans lesquelles j’ai travaillé sous pression et même si vous êtes habitué à la pression, je peux dire que ce n’est pas un travail facile, mais c’est la satisfaction que j’ai qui compte toujours.
Beaucoup de Roumains considèrent les « sarmale » ( feuilles de chou farcies) comme faisant partie de la cuisine traditionnelle?
Malheureusement, ce n’est pas un menu roumain, cela n’a rien de commun avec la cuisine traditionnelle, car nous empruntons des mots et des spécialités à d’autres peuples, nous avons emprunté cette recette culinaire turque alors que nous étions en guerre avec eux, pour tenter de reconquérir notre pays, à l’époque de Stefan cel Mare ou de Mihai Viteazu et de Vlad Tepes et c’est pouquoi nous avons cette recette dans notre cuisine.
Irez-vous au Village International de la Gastronomie l’année prochaine?
Je ne sais pas! C’est très difficile à vous dire. C’est possible, comme ça ne l’est pas!
car pour moi c’est très cher, étant donné que pendant deux ans, j’ai participé avec mes propres deniers. Je pense que non mais nous verrons! il y a encore du temps avant la prochaine édition et temps et tout peut encore changer.
J’ai fait tout cela pour que la Roumanie ait une meilleure image. Pour qui que ce soit, cela en vaut la peine si on s’intéresse à son pays.
J’ai compris que vous aviez de petits regrets, particulièrement vis à vis de votre famille?
Oui! Je suis marié et je suis un père, j’ai négligé ma famille pour montrer une belle image de mon pays et je ne le regrette pas, car cela va s’améliorer. Si les Roumains étaient unis, le pays serait représenté à sa juste valeur, pas seulement dans la cuisine traditionnelle, la culture ou le tourisme, dans n’importe quel domaine pouvant apporter une porte ouverte.
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