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21 novembre 2024

JOURNAL IMPACT EUROPEAN

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Troisième samedi de colère pour les « gilets jaunes » le 1er décembre

Le troisième acte de la mobilisation des « gilets jaunes » à Paris a vite tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre samedi 1er décembre.

Pour le troisième week-end consécutif, les « gilets jaunes » manifestaient ce samedi. Voitures incendiées, Arc de Triomphe tagué, barricades, magasins vandalisés, banques prises pour cible : des incidents violents ont opposé forces de l’ordre et casseurs mêlés aux manifestants aux abords des Champs-Elysées, de la rue de Rivoli et de la place de la Concorde à Paris.
Ailleurs en France, par comparaison avec Paris, les manifestations ont été plutôt calmes même si on recense des blessés dans certaines villes.

– À Paris, 255 personnes ont été interpellées et au moins 95 personnes blessées (dont 14 parmi les forces de l’ordre).
– 75.000 manifestants ont été recensés à 15h en France par le ministère de l’Intérieur
– Les barrages filtrants et autres rassemblements régionaux se sont déroulés dans le calme la plupart du temps mais des heurts se sont produits à Nantes, Toulouse, Tours et Avignon et Charleville-Mézières.
– Consultez la liste des revendications publiée par les « gilets jaunes ».

Les manifestants, pour certains encagoulés et masqués, ont lancé des projectiles vers les policiers, qui ont répliqué à grand renfort de gaz lacrymogènes. Certains « gilets jaunes » ont également aspergé des policiers avec de la peinture, comme ont peut le voir dans le diaporama ci-dessus. Des barricades ont aussi été installées près de l’Arc-de-Triomphe.

À Dijon, 7 personnes ont été interpellées dans le centre-ville ce samedi 1er décembre en début de soirée pour des faits de violence, comme l’a indiqué la préfecture à l’AFP.

« Un petit groupe déterminé à en découdre avec les forces de l’ordre » se trouvait toujours en début de soirée sur la place de la République, en centre-ville, des « gilets jaunes » s’en sont également pris aux décorations de Noël et au mobilier urbain.

Gilets jaunes, motards, manifestants revendiquant « le droit à un logement digne » ou encore sympathisants de la CGT : des milliers de personnes ont protesté samedi dans les rues de Marseille, avant que n’éclatent des débordements avec des scènes de pillage.

Treize personnes ont été interpellées dans la soirée, a indiqué la préfecture de police, notamment pour le pillage d’une boutique de téléphonie et l’incendie d’un véhicule de police sur la Canebière. Les affrontements avec les forces de l’ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène ont débuté peu de temps après le rassemblement des différents cortèges sur le Vieux-Port.

Toujours dans le Sud-Est, plusieurs personnes ont été interpellées à Nice après des heurts de « gilets jaunes » avec la police, a indiqué la préfecture des Alpes-Maritimes. Dans l’Hérault, l’autoroute A9 a été coupée entre Béziers et Sète après l’envahissement des voies dans la matinée et quelque 500 « gilets jaunes » ont défilé dans le centre-ville de Montpellier.

Plusieurs centaines de personnes ont fait face aux forces de l’ordre dans le centre-ville de Toulouse, certains manifestants ont tenté de se diriger vers la gare SNCF de la ville, provoquant la réaction des forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes à plusieurs reprises.

Pour le troisième week-end consécutif, les « gilets jaunes » manifestent dans tout le pays pour protester contre la hausse des prix du carburant et marquer leur défiance envers le pouvoir.

En Belgique la première manifestation de « gilets jaunes » belges à Bruxelles a dégénéré vendredi, jets de pavés contre canons à eau, deux véhicules de police incendiés en pleine rue, au carrefour Arts-Loi, non loin des institutions européennes et des bureaux du premier ministre, selon un correspondant de l’AFP sur place.

Une enquête « pour incendies volontaires » a été ouverte, a annoncé le parquet de Bruxelles dans un communiqué  et le premier ministre Charles Michel dénonçant des « violences inadmissibles ».

Une soixantaine de personnes ont été interpellées parce qu’elles transportaient des objets interdits, comme des couteaux, des fumigènes ou des bombes lacrymogènes. Mais d’après une porte-parole de la police de Bruxelles, les manifestants ont notamment jeté « des boules de billard et des pavés » pendant la manifestation.

La population européen commence maintenant à lutter contre les gouvernements et la pauvreté ces derniers temps.

 

 

 

 

 

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